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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

La Terre est mitraillée par des météorites, qui se révèlent rapidement être des vaisseaux de guerre extraterrestres. La ville de Los Angeles, parmi les cibles, doit être évacuée avant qu'un bombardement ne détruise une partie des envahisseurs. Une unité de Marines, commandée par le jeune lieutenant Martinez, part chercher un groupe de civils dans un commissariat.

Le scénario est donc -extrêmement- basique. Pour lui donner un peu de chair, ajoutez un sergent démissionnaire après la perte de ses hommes, une vétérinaire et trois enfants pour composer un groupe qui va tenter de fuir la zone transformée en Beyrouth. L'ensemble du film oscille entre l'affligeant et le passable. On a tous les poncifs, les passages obligés des films militaristes américains : le salut militaire avec les dents serrées, le vétéran qui veut partir au début mais est le premier à prendre ses responsabilités, le sens du sacrifice, le mec vénère parce qu'il a perdu son frère au combat, les cris de joie lorsqu'on dégomme un ennemi... Je n'ai pas vu de bannière étoilée, mais j'ai pu louper le passage... Et à côté de ça, le film se laisse regarder : la réalisation, signée par le Sud-Africain Jonathan Liebesman (Ninja Turtles, La Colère des Titans... rien de bien excitant) est à peu près correcte, même si au début du film, les zooms/dézooms, le côté caméra à l'épaule sont assez dérangeants. J'imagine que c'était pour donner un côté plus "humain", plus "dynamique" au film, mais même sur un film de guerre, il n'y a rien de mieux pour le faire sortir d'un visionnage... Cela change au milieu du métrage, à croire qu'il y a eu un changement de cadreur...

Les effets spéciaux, concentrés sur les extraterrestres en scaphandres et leurs vaisseaux, sont également corrects, même si on sent que les décors de rues recouvertes de poussière ont dû aspirer une bonne part du budget. Pas de superstar au générique, mais Aaron Eckhart, habitué des films d'action, tient le haut de l'affiche et se la joue sobre. Il y a également Michelle Rodriguez, Michael Peña et Bridget Moynahan dans le casting, mais leurs scènes respectives sont réduites à quasiment zéro, le scénario privilégiant l'action quasi non-stop, et donc peu de place au jeu d'acteur. A la limite leurs rôles auraient pu être tenus par n'importe quels autres acteurs sans qu'on voie une différence. Un bon point cependant, le script évite les romances et les remarques sexistes, si l'on excepte une réplique à caractère sexuel dans le dernier tiers. Pas de quoi se plaindre, donc.

Voilà, on est très loin du film du siècle, même dans son genre, mais ce n'est pas une bouse intégrale non plus. Toutefois, si vous avez mieux à faire, passez votre chemin.


Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

Un film de M. Night Shyamalan n'est jamais inintéressant. Il peut être très réussi, comme Sixième Sens ou Incassable, comme clivant, à l'instar du Village, de Phénomènes ou Signes ; voire complètement foiré, à l'image de After Earth. Qu'en est-il de Split ? Eh bien, je vais vous le dire.

Oui, je m'amuse à faire du teasing tout pourri.

Vous voulez vraiment le savoir ? Ok, vous l'aurez voulu. L'histoire est celle d'un homme dont le cerveau héberge de nombreuses personnalités, 23 selon sa psychiatre, dont certaines sont animées de mauvaises intentions envers des jeunes filles qu'il kidnappe et retient prisonnières dans son antre. Oui, je spoile d'entrée de jeu, parce qu'en voyant le film, on comprend au bout de 20 minutes le fin mot de l'histoire, et qu'on se doute -un peu- de l'issue. Non, l'intérêt du film est -du moins en apparence- ailleurs.

Comme souvent avec le réalisateur américain d'origine indienne, un soin tout particulier est donné à l'image. Mais ici, il y a moins de détails à repérer pour comprendre certaines choses. Le récit est assez linéaire, et repose presque entièrement sur la performance de l'interprète de ces 23 personnalités, à savoir James Mc Avoy (surtout connu pour jouer le "jeune" Pr Xavier dans plusieurs films de la franchise X-Men depuis First Class et dans Ca - Chapitre 2). 

L'acteur, qui a déjà une longue carrière derrière lui, a donc la lourde charge d'interpréter ces différentes facettes de la personnalité de Kevin Wendell Crumb. Alors bien sûr, nous n'en voyons pas 23, mais plutôt 7 ou 8, et c'est largement suffisant pour constater qu'il n'y arrive pas. A aucun moment je n'ai ressenti la peu face à Dennis, eu de la compassion pour Patricia ou Barry ou Hedwig... Non, les intérêts sont plutôt dans les à-côtés de l'intrigue principale. Face à lui, la jeune Anya Taylor-Joy, dont le physique particulier et le jeu froid permettent de croire plus facilement à sa propre fêlure, à son passé trouble. Les deux autres jeunes actrices sont transparentes et inintéressantes ; par contre Betty Buckley tire son épingle du jeu dans le rôle de la thérapeute du dingo. Les deux autres points d'intérêt sont le lieu très particulier où se trouve le repaire de Crumb, et la 24ème personnalité qui en découle. Mais celle-ci, sans que je vous en dise plus, m'a semblé mal exploitée, malgré la transformation physique qu'elle induit... La réalisation n'est pas des plus inventives, même si l'ambiance et les bruitages sont plutôt bien foutus.

On notera toutefois la scène post-générique, qui tease sur le film suivant du réalisateur, Glass.


Sur un sujet proche, j'ai largement préféré Identity.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Ce soir-là, le Baltic Charisma embarque, comme à son habitude, environ 2000 personnes entre Stockholm, en Suède, et Abô, en Finlande. 2000 passagers, venus là pour voyager, s'amuser, changer de vie, oublier leurs soucis... Mais parmi ces 2000 passagers, il en est deux, très particuliers, avec des objectifs bien différents des autres... Déterminés à ce que cette nuit soit leur dernière, en tant qu'humains. La contagion va très vite déferler sur le ferry...

 

Il s'agit là d'un roman vampirique venu du froid. Des vampires qui ne craignent ni le soleil, ni l'eau bénite, et encore moins l'ail. Des vampires qui peuvent entrer où ils veulent, pour peu que la porte soit ouverte ou peu résistante. Des vampires dont la soif de sang les fait sauter sur toute créature vivant à bord du ferry ; mais il en existe deux sortes, et les dominants n'ont pas la même frénésie, une fois leur soif étanchée...

Il y a deux visages dans ce roman ; d'abord une étude de moeurs loin d'être inintéressante, avec une douzaine de personnages principaux ou secondaires dont Mats Strandberg expose longuement, et même trop longuement, l'état d'esprit au moment de monter à bord, et même jusqu'aux derniers instants avant que le monde bascule. Ainsi faut-il attendre la fin du tiers du roman (qui compte près de 600 pages en édition poche) avant que l'action se déchaîne.

 

Au final c'est un roman pas désagréable à lire mais qui, vu son sujet, est deux fois trop long. Dommage.

 

Spooky

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

Mikael Blomkvist est journaliste économique dans le magazine Millenium. Condamné pour diffamation, il décide de prendre de la distance avec sa vie et son métier dangereux. Mais Henrik Vanger, grande figure de l'industrie suédoise, fait appel à lui afin d'enquêter sur une disparition non élucidée, celui d'Harriet Vanger, nièce du grand homme et disparue à l'âge de seize ans. Au cours de ses recherches, Blomkvist se rend compte que la famille Vanger semble cacher bien des haines et des secrets. Dans le cadre de son enquête, le journaliste est amené à rencontrer Lisbeth Salander. La jeune femme de vingt-quatre ans possède un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer...

 

Millenium est avant tout une trilogie de romans qui a fait la gloire -posthume- de leur auteur, Stieg Larsson. Les trois romans, qui ont un peu révélé au monde que les auteurs nordiques pouvaient faire d’excellents polars, ont fait l’objet d’une adaptation en Suède, pays d’origine de l’auteur. Avec un succès notable, ce qui a amené les producteurs américains à faire un remake du premier volet, avec Daniel Craig. C’est ce remake que j’ai vu, et bien aimé, il y a quelques années, mais pas le film original. Manque comblé tout récemment. En toute logique, je devrais lire le roman original d’ici 5 ans, environ 15 ans après tout le monde.

Nous suivons donc l'enquête du journaliste et la jeune hackeuse. Très vite, on est pris dans le film. Leurs trajectoires, une histoire de disparition sur fond de secrets de famille sordides, l'atmosphère très particulière de la Suède en hiver, son histoire trouble durant la seconde guerre mondiale, un sous-texte proposant des personnages qui sont loin d'être légers (l'histoire de Lisbeth, esquissée dans ce premier segment, est sûrement développée dans la suite), tout concourt à une bonne histoire. Et la production suédoise a bien fait les choses. Niels Arden Oplev se montre à la hauteur de l'oeuvre originale, proposant un découpage nerveux, sans être épileptique. Le duo d'acteur est vraiment convaincant, surtout Noomi Rapace, qui campe une Lisbeth Salander à fleur de peau et d'une détermination à toute épreuve. On comprend qu'Hollywood lui ait fait entendre ses sirènes (Sherlock Holmes 2 : jeux d'ombre, Prometheus, Alien: Covenant, et la série Jack Ryan, entre autres).

 

C'est un excellent film, que je vous recommande.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

Il y avait deux bonnes raisons pour que je regarde ce film : le fait que j'aie -brièvement- joué au MMORPG* duquel il s'inspire, mais aussi, et peut-être surtout parce que j'avais beaucoup aimé les deux premiers film de son réalisateur, Duncan Jones. Moon reposait quasi entièrement sur les épaules de Sam Rockwell, et Source Code m'avait scotché par sa virtuosité narrative. La qualité de ces deux films ont donc permis à Duncan Jones, par ailleurs fils de David Bowie, de se faire remarquer par les studios, avec l'étiquette "jeune prodige à suivre".

 

Son troisième long-métrage émarge dans une autre catégorie. On est dans le blockbuster, inspiré d'un univers au succès phénoménal, à savoir le jeu World of Warcraft. Jones remplace Sam Raimi, qui avait auparavant réalisé une trilogie consacrée à Spider-Man avec succès. Mais le projet ne sentait pas bon ; Raimi et le premier scénariste, Robert Rodat, sont partis pour divergences artistiques avec Blizzard, producteur de la franchise vidéoludique et désormais cinématographique. La totalité des tentatives précédentes d'adapter un jeu video sur grand écran se sont soldées par des échecs artistiques et/ou publics. Porté par Universal et Legendary Pictures, le film devait sortir en décembre 2015. Mais lorsque l'Episode VII de Star Wars a été annoncé pour la même époque, la sortie a été repoussée de six mois. L'essentiel du budget ayant été consacré aux effets spéciaux, la production n'a pas pu engager de tête d'affiche pour porter le film.

Warcraft : le commencement nous raconte comment Azeroth, un monde gouverné par une alliance d'humains, d'elfes et de nains voit débarquer une menace inédite via un portail : des orques à la peau verte, menés par Gul' Dan, un sorcier qui a su dompter le Fel, une énergie vitale qu'il puise dans ses prisonniers, également présente sur Azeroth. Mais au sein des troupes des envahisseurs l'Alliance d'Azeroth trouve deux lueurs en la personne de Durotan, le chef d'un petit clan dissident, et Garona, une semi-orque qui attire l'attention d'Anduin Lothar, le général qui mène les troupes du roi Llane face aux orcs. L'équation est compliquée par l'intervention de Medivh, le Gardien, c'est à dire une sorte de sorcier supérieur qui vit en ermite depuis plusieurs années dans une tour sans fin.

 

A sa sortie le film a été éreinté par la critique, et le succès ne fut pas au rendez-vous, compromettant une éventuelle suite. On est clairement dans le film de commande, ultra-formaté, respectant à la lettre une Bible graphique et narrative. Visuellement, esthétiquement, c'est du beau boulot, on se croirait complètement dans le jeu video, une part de réalisme en plus. Hormis une demie-douzaine d'interprètes de ressortissants humains d'Azeroth et Garona, le reste du casting est entièrement recouvert du vernis de la motion capture, moins subtile que pour la performance d'Andy Serkis en Gollum dans le Seigneur des Anneaux. On est cependant loin de la dimension épique de la trilogie de Peter Jackson, même si les combats se veulent imposants. On pourrait comparer également le film à John Carter, pour l'ambition de créer une franchise, mais on n'est pas dans la même profondeur narrative et psychologique que dans le film d'Andrew Stanton. L'échec public, lui, est comparable, même si à ce jour il a fait mieux que Prince of Persia : les Sables du Temps, jusqu'alors meilleure adaptation de jeu video en termes de recettes.

Globalement, j'ai passé un moment pas désagréable, même si le film n'est pas exempt de défauts, sans doute dus à son formatage : long, un brin confus, avec des dialogues parfois insipides, et une bonne partie du casting "faux". A côté de cela, Duncan Jones est assez inventif dans sa mise en scène, deux acteurs tirent à peu près leur épingle du jeu : Travis Fimmel et Paula Patton, même si leur romance esquissée n'apporte pas grand-chose à l'histoire. Loin d'être une bouse, le film n'a finalement pas fait d'ombre à la franchise vidéoludique, qui existe toujours. En-dehors des acteurs, dont la carrière n'a pas beaucoup décollé, la principale victime collatérale de cet échec industriel est Duncan Jones, qui a rétrogradé dans la hiérarchie des réalisateurs à suivre.

 

Spooky

 

MMORPG : Massive multimedia Online Role playing game ; c'est à dire Jeu de rôle massivement multijoueur en ligne.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Caroline Lhomme avait tout pour être heureuse. Attachée de presse et chroniqueuse dans un milieu qu'elle adore, la BD, et fiancée à un brillant avocat, tout allait bien pour elle. Et puis en mars 2001, une rupture d'anévrisme vient tout chambouler, la laissant hémiplégique.

Commence alors pour elle un long marathon, pour récupérer d'abord sa parole, puis sa motricité, dans la mesure du possible. Puis essayer de retrouver un boulot, des loisirs, bref, une vie. Mais Caro a pour elle un charme indéniable, en partie constitué par son humour caustique, son goût pour un bon verre et sa recherche de sensations fortes, afin de dépasser son handicap. C'est en quelque sorte son journal intime qui nous est livré ici, constitué par les mails qu'elle a envoyé pendant près de dix ans à ses proches, ses nombreux amis, témoins de la remontée de sa pente.

Au-delà des morceaux choisis, la jeune femme bénéficie des illustrations d'une grande dame de la BD, Florence Cestac, avec son regard ironique sur la situation de Caroline, en parfaite adéquation avec le ton des messages reproduits.

On en ressort gonflé(e), avec quelques fous rires (la jeune femme aime bien faire le zouave), et une grande tendresse pour Caro. A lire !

 

Spooky

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Publié le par Spooky

 

Cela fait très longtemps que j'avais envie de lire ce court roman, qui semble être un classique de la littérature d'aventure jeunesse. Sa présence dans une boîte à livres bien achalandée et le hasard des choix de lecture font parfois bien les choses.

 

David, à bientôt 13 ans, est quasiment en échec scolaire. Il est renvoyé de son collège pour cause de... socialisme, ce qui provoque la fureur de ses parents. Mais une lettre, invitant ses parents à l'inscrire à Groosham Grange, arrive à point, et David se retrouve bientôt dans un train en compagnie de deux autres futurs élèves, Jeffrey et Jilly, dont les parents ont été séduits par des prospectus vantant les mérites d'écoles visiblement différentes. Mais l'atmosphère du collège est étrange : un des professeurs voit son corps se couvrir de poils à l'approche de la pleine lune, la filiation particulière de David (septième enfant d'un fratrie de 7) intéresse particulièrement l'intendant et les élèves disparaissent à la nuit tombée.

 

Le ton du roman est original. Dans les premières pages on sent que l'excentricité est de mise, avec le père de David qui rudoie de façon très fantasque autant qu'involontaire son épouse. Mais dès que le garçon pose le pied sur l'île du crâne, où se trouve l'établissement de Grossham Grange, l'atmosphère devient inquiétante, et ce quasiment jusqu'à la fin du roman. De quoi procurer un chouette moment de lecture, pour des jeunes amateurs de frissons à partir de 11 ans.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Reportages

 

Le 22 septembre est une date bien connue des tolkienophiles ; en effet il s'agit de la date d'anniversaire commune de Bilbo et Frodo. Une date qui arrive juste après celle de l'anniversaire de la sortie du Hobbit, le 21 septembre 1937. Cette année les évènements liés à Tolkien ont du mal à se tenir, comme nombre d'évènements tout court. Ainsi le Tolkien Reading Day, qui a lieu en mars, s'est plutôt déroulé sur les réseaux sociaux ou les serveurs audio plutôt que dans les bars. Ainsi la convention française, qui se tient chaque année en septembre à Plouha, en Côtesd'Armor, a-t-elle finalement été annulée. Ce Hobbit Day est la dernière occasion de célébrer calendairement parlant l'oeuvre du Professeur.

L'association Tolkiendil, dont votre serviteur est adhérent, a néanmoins décidé d'organiser quelque chose à cette occasion. Le 22 tombant un mardi, la décision -collégiale- fut prise de décaler les animations ce week-end, pour avoir des chances d'avoir un peu plus de monde. Rendez-vous fut fixé au Player One, bar geek dans une rue interlope de la capitale. Les festivités commencèrent le vendredi soir avec un quizz concocté par l'équipe du bar, coutumière du fait. Elles continuèrent le samedi après-midi, avec trois animations distinctes. D'abord deux ateliers bien différents, l'un permettant aux amateurs de s'initier à la calligraphie elfique, sous les auspices d'Irwin et Khyann ; et l'autre de jouer au fameux jeu du loup-garou, rebaptisé pour l'occasion warg-garou, sous la férule et la maîtrise d'Olivier, grand amateur de jeu de rôle.

 

Un peu plus tard dans l'après-midi, une autre animation fut proposée, en même temps qu'une deuxième session des deux ateliers : un quizz spécial Tollkien, cette-fois ci concoctée par Elbryan et Irwin, et animée par le premier, assisté par votre serviteur. Trois animations qui remportèrent un franc succès compte tenu des circonstances sanitaires et de la configuration des lieux. L'ensemble eut en effet lieu dans le sous-sol de l'établissement, et si le warg-garou eut lieu dans une salle un peu à part mais un brin étroite, l'atelier calligraphie se déroula dans une partie à peine isolée de la salle principale, où se déroulait le quizz. Un quizz pendant lequel Elbryan fit profiter les participants de sa voix de stentor et de ses coups de pression un brin diaboliques.

Le quizz, qui donna lieu à un classement des équipes (il aurait été compliqué de gérer individuellement et de corriger 40 personnes), permit à chacun(e) des participant(e)s, dont une partie était costumée, de repartir avec un petit cadeaux. Bien sûr, en fonction de son classement, chaque équipe reçut un nombre croissant de goodies, fournis par le bar, l'association Tolkiendil, mais aussi les Editions Ynnis, qui ont offert 4 exemplaires de Hommage à J. R. R. Tolkien - Promenade en Terre du Milieu. Etant présent ce samedi soir, j'ai pu dédicacer les 2 exemplaires remportés par les deux meilleures équipes.
 

Il y eut également une session de quizz et d'ateliers ce dimanche soir, afin de boucler de belle manière ce week-end festif. Et géré très efficacement par le personnel du bar, mené par Clément. Mention spéciale à Elbryan, qui parlant de moi aux vainqueurs du quizz, me décrivit comme "un petit vieux avec des cheveux gris"...

Merci à toutes et à tous pour ce bon moment :) Pour voir quelques photos de l'évènement, c'est par ici.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Carmin est un adolescent qui se morfond dans un orphelinat près de Linn, la capitale du Prytten. Jamais présenté aux familles qui viennent adopter les enfants de l'institution, il passe son temps à essayer d'éviter les brimades de Thimolas, la brute qui sème la terreur parmi les enfants. Jusqu'au jour où un couple improbable, les Powell, exige de le voir, lui. Peut-être que son infirmité -un pied remplacé par un sabot de cheval ou de chèvre- y est pour quelque chose. Grands chasseurs devant l'Eternel, ils ont en effet un Grand Projet en vue, dans lequel l'enfant tient une grande part...

C'est le quatrième roman écrit par Amélie Sarn qu'il m'est donné de lire, toujours dans la sphère de la littérature pour adolescents, après un roman mettant en scène le héros de BD Thorgal, un survival avec des zombies dedans, mais aussi un récit proche des tendances récentes du young adult. Avec Le garçon au pied-sabot, elle propose une ambiance plus rétro, à la fois victorienne et steampunk, dans laquelle elle nous fait savourer sa belle inventivité pour les prénoms originaux (Miribelle, Gléphirina, Rossignol...). Qui plus est, ce roman est le premier volet d'un triptyque que l'on imagine échevelé et savoureux, si les qualités aperçues dans ce roman.

J'ai hâte de lire la suite !

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

J'aurai finalement mis cinq ans pour finir de lire cette trilogie écrite par Gabriel Katz, alors que j'avais lu les deux premiers tomes en l'espace de six mois... Les aléas des achats, des priorités, du positionnement de l'ouvrage dans une pile à lire qui augmente de jour en jour... Mais j'y tenais, à la boucler, car l'auteur, rencontré lors d'un salon spécialisé m'avait paru éminemment sympathique, et la lecture des deux premiers opus m'avait apporté de beaux instants d'évasion.

 

Au début de ces Terres de Cristal, on retrouve nos trois compères amnésiques dans des positions tout à fait enviables. L'un à la tête de l'ordre des mages, le deuxième à la tête d'une principauté, le troisième en tant que champion du deuxième. Mais une confidence faite dans un moment de faiblesse entraîne la chute, ou plutôt la destitution d'Olen en tant que prince, et l'effondrement du château de cartes érigé avec Karib et Nils. Mais aussi la déclaration de guerre de l'ensemble des royaumes contre celui qui tente lentement de les noyauter, à savoir Edkharen, le nécromant qui règne sur les Terres de Cristal, ces contrées enfermées dans un perpétuel hiver, et incidemment responsable de l'état d'amnésie de nos trois compères.

Ce segment se déroule à la fois dans les palais douillets des grands de ce monde, mais aussi sur la route d'un conflit qui laissera des traces durables dans les corps et dans les têtes. Gabriel Katz y fait preuve d'un indéniable talent d'écrivain, à l'aise dans beaucoup de situations, dans l'action comme dans les intrigues de boudoirs. Une trilogie sympathique, qui fera passer un bon moment de lecture.

 

Spooky

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