Dès l'arrivée de Stefan Salvatore à Fell's Church, Elena, la reine du lycée, se jure de le séduire. D'abord distant, le garçon aux allures d'ange rebelle finit par céder à sa passion dévorante et lui révéler son terrible secret. Quelques siècles plus tôt, la femme qu'il aimait l'a transformé en vampire, avant de le trahir avec son frère ennemi, Damon. Des évènements tragiques se succèdent bientôt dans la région. Tout accuse Stefan mais Elena est convaincue de son innocence. Et si Damon, vampire cruel et assoiffé de sang, était derrière tout cela ? L'histoire est-elle amenée à se répéter ? Le récit captivant de deux frères vampires déchirés par l'amour d'une même femme. Un triangle amoureux d'une dangereuse sensualité. (je mets ci-dessus le résumé du tome 1, car je n'ai lu que le tome 2).
Elena, lycéenne populaire, s'est métamorphosée en une créature de la nuit sanguinaire et incontrôlable. Tiraillée entre les frères vampires, plus que jamais ennemis, elle doit aussi affronter un terrifiant adversaire, dont la menace se fait chaque jour plus vive. Tapi dans l'ombre, celui-ci n'attend qu'une chose : déchaîner contre Elena sa furie bestiale... et la vider de son sang ! Alors on s'en doute, les frères ennemis jurés vont devoir faire front commun pour aider Elena et le reste de la petite ville de Fell's Church, car tous sont menacés...
Dès les premières pages j'ai eu la conviction que le public visé par cette série était le lectorat féminin adolescent, à la fois amateur d'émotions fortes et de romantisme soi-disant gothique. Les protagonistes, mis à part les créatures surnaturelles, sont des lycéens. Américains, donc un peu crétins, est-il besoin de le rappeler... Il y a un truc assez rigolo chez les adolescents américains : le lycée est un lieu central, un lieu de rendez-vous, mais ils ne sont jamais en cours, ou alors ils peuvent en sortir quand ils le veulent, surtout pour discuter...
Nous voilà donc avec des jeunes filles en fleur qui se pâment d'admiration devant des vampires plusieurs fois centenaires, beaux comme des dieux avec leurs regards pénétrants et... et puis c'est à peu près tout comme argument pour dire à quel point ils sont beauuuuuuuuuuuuuuux... Et puis bon, il faut dire ce qui est : ils sont bien trop beaux pour être définitivement méchants. Il y a un truc pratique parmi le groupe de lycéens qui nous est présenté : l'une d'entre eux est medium, un peu sorcière, etc. Ca aide pour appeler les esprits des morts. Et puis il y a aussi le ténébreux, dont la réflexion principale est "ce monde est injuste, parce qu'il y a des gens qui meurent dans la rue, les bébés phoques aussi se font avoir et puis ce salaud de vampire m'a piqué mon ex". Véridique. Les lycéens, au départ, se méfiaient de Stefan à cause de son air bizarre, "parce qu'il était étranger". Finalement c'est un vampire ; il faut donc en déduire qu'un étranger a forcément l'air aussi bizarre qu'un vampire... Tout ce petit monde va s'unir pour lutter contre un danger hénaurme. Lequel danger ne va s'en prendre finalement qu'à eux ; finalement il me plaît ce danger. Seul problème : la force de l'amour permet à une jeune femme (que l’on croyait –avec soulagement- disparue à jamais) de revenir d'entre les morts, dans une scène digne d'un tableau christique ou angélique, au ridicule achevé. Sans parler du final, d'une mièvrerie aussi longue qu'insupportable.
Pourtant ce livre n'est pas une daube insurmontable ; en effet ça se lit sans trop de souci, si l'on se positionne en tant qu'amateur d'eau de rose à la sauce fantastique. Mais je refuse de lire la suite (en plus les premières lignes sont présentes à la fin du tome 2, je me suis fait mal en essayant de les lire).