Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
...:::Ansible:::...

...:::Ansible:::...

Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

Depuis les débuts des Ice Age (4 film à ce jour), le studio Blue Sky s'est peu à peu affirmé comme une alternative intéressante à la mainmise des studios Disney puis Pixar. Epic marque une nouvelle étape dans la progression de leur production, une étape en termes de technique et d'ambition.

 

Car Chris Wedge, co-président des studios Blue Sky et réalisateur de la plupart de leurs films, dont celui-ci, nous propose cette fois une histoire de grande ampleur, bien que se déroulant dans un cadre plutôt réduit. inspiré du livre pour enfant "The Leaf Men and the Brave Good Bugs", écrit par William Joyce.Dans nos jardins de petites créatures se livrent une bataille sans relâche : la nature, incarnée par les Hommes-feuilles sous le commandement de Ronin contre la pourriture, personnifiée par Mandrake, à la tête d'une horde de petites créatures maléfiques. Ajoutez à cela l'intrusion de Mary Katherine, une adolescente qui se retrouve projetée (et miniaturisée) en plein milieu de cette guerre...

 

Le principal atout du film est sa beauté formelle. C'est un festival de couleurs, une symphonie naturaliste qui n'est pas sans rappeler le magnifique Arrietty, le petit monde des chapardeurs (dont le sujet n'est pas si éloigné...). Blue Sky a mis le paquet, rajoutant la virtuosité technique au visuel soigné. En effet les scènes de poursuite à dos d'insectes ou d'oiseaux-mouche sont par exemple vraiment très bien foutues, tout en restant graphiquement très lisibles. Vous me direz que dans un monde d'insectes ce n'est pas forcément une gageure, au vu des moyens techniques d'aujourd'hui. Sauf que la plupart des personnages sont tout de même des humains ou des humanoïdes, qui sans être visuellement bluffants, sont assez convainquants. Les scènes permettent d'ailleurs des ambiances assez différenciées (et pour la plupart réussies).

 

Vous vous en doutez, le(s) message(s) délivré(s) par le film est/sont tout ce qu'il y a de plus classique(s) : respect et préservation de la nature, amour filial et parental, autonomie... Mais sans les asséner, Chris Wedge propose un long-métrage où l'action est omniprésente, à destination d'un large public (à voir à partir de 6 ans, même si je pense qu'on ne peut l'apprécier véritablement qu'à partir de 8 ou 10).

 

Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Vie du blog

 

Tiens, un exercice régulier chez les blogueurs en mal de chroniques... Essayer de comprendre comment un internaute a échoué dans ses pages... Voici donc quelques-unes des requêtes google les plus "marquantes" de ces derniers temps, sur une période d'un mois...

 

l'exorciste

Ok, ça commence bien.

  27

le mal

Bon, ok, je suis démasqué, j'avoue.

  16

exorciste

Ok, j'ai dit.

  10

la horde du contrevent

Ah là, j'avoue, ça fait plaisir.

  9

emilie witwicki-barbet

Là ça fait plaisir aussi, parce qu'Emilie est une auteure que j'apprécie, et une personne absolument charmante :)

  7

jacques sirgent

Tiens donc... Pour ceux pour lesquels ce nom n'évoquerait rien, sachez qu'il s'agit d'un écrivain, aeesayiste et traducteur spécialiste des vampires, et qu'il est très controversé...

 

  7

mr shivers

Logique, je pense que ce bouquin n'a pas eu beaucoup de presse en France...

  6

village abandonné en france

Là je ne peux pas grand-chose...

  6

village abandonné france

Idem.

  5

b.d sanctuaire

Une bonne BD au passage...

  5

paysages tolkien

Ah là, j'avoue, si on me prend par les sentiments...

  5

gollum seigneur des anneaux

Mon Précieuuuuuuuuuuuuuux

  4

illustration la horde du contrevent

Ça doit bien exister...

  4

seigneur des anneaux personnages

Il y en a plein !

  4

mathieu guibé

Là encore, un jeune auteur plein d epromesses :)

  3
le seigneur des anneaux gollum   3

iron

Man ?

  3

le parfum film

A découvrir...

  3

blueberry l'expérience secrète

A oublier...

  3

vestiges

Mais je ne suis pas si vieux !

  3

fille gothic en angleterre

Ecoutez, je vis en France, et...

  3

carte du maine romans de stephen king

Forcément.

  3

le fils des tenebres

Le Mal, on a dit.

  3

quels sont les mythe du superhéros

Eh bien il y en a plein...

  3

affiche du film trouble jeu

Google images est ton ami.

  3

cindy queval

Une amie.

  3

film de loup garou en francais

Il doit bien y en avoir...

  3

hobbite porc au combat

Alors là, je sèche.

  3

village abandonné

C'est une idée fixe, décidément.

  3

hobite seigneur des anneaux

Hum ok.

 

Bon finalement c'est assez cohérent, je suis presque déçu...

 

Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://fantasy-gate.fr/site/wp-content/uploads/2012/12/Cassandre-F-Amaranthe-Samhain-Tome-1-Rebelle-Editions.jpg

 

Alienor Mc Kanaghan est une adolescente comme les autres. Enfin presque, si l'on considère qu'être élevée par ses parents et sa grand-mère avec un entraînement intensif au maniement des armes et aux techniques d'auto-défense est normal. Bien sûr, notre monde est violent, mais Allie (elle déteste qu'on l'appelle Alienor) va apprendre le jour de ses 18 ans qu'il est bien pire, et que malheureusement elle va devoir le sauver... Car Allie va hériter, par sa mère, de sa condition d'Uansith, c'est à dire la protectrice d'une race, en l'occurrence humaine. Mais elle va aussi apprendre qu'elle est citée dans une prophétie, elle l'Unique qui est Quatre, au milieu de nombre de créatures surnaturelles...

 

Samhain est le premier roman de Cassandre F. Amaranthe, jeune auteure française adepte de littératures de l'imaginaire et de mythologie celtique. Edité en premier lieu par Edilivre, c'est chez Rebelle Editions que sort donc la version remaniée de ce premier roman. Au long de la lecture, les références à plusieurs séries télévisées centrées sur les vampires et les créatures fantastiques se font de plus en plus jour, entre les soeurs sorcières qui gardent un Livre des Ombres dans leur grenier, le petit ami vampire ou des Elus pour chaque race...

 

La lecture de l'ensemble fut loin d'être désagréable, grâce à une volonté marquée de placer pas mal d'action dans le récit, une imagination quand même assez présente malgré ces influences, ou le choix d'une écriture claire, sans grande fioriture, même dans les séquences d'instrospection d'Allie. Les personnages sont bien intégrés, relativement crédibles, même si peu nombreux au final.

 

Ce qui m'a le plus gêné est plutôt le rythme. L'auteure fait des paragraphes longs, très longs, parfois de la durée d'un chapitre. Le récit est dense, et on y passe à mon avis un peu trop de temps pour un roman de ce type ; ainsi le roman aurait pu se terminer au bout de 200 ou 250 pages (un évènement survenant dans ces eaux-là aurait d'ailleurs permis de s'y prêter sans problème), et la suite, peut-être un peu plus délayée, aurait pu prendre part dans un second tome. Il y a des coquilles au niveau des temps et quelques passages qui auraient eu besoin d'une relecture plus attentive au niveau de l'orthographe, mais sans cela la langue est claire, déliée, facile à assimiler.

 

Samhain est donc un premier roman sous influence, pas désagréable à lire, mais qui aurait eu besoin d'une surveillance éditoriale accrue.

 

Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

http://www.cbs.com/assets/images/2012/r1/show/under_the_dome/callout.jpg

 

Allez, un peu de news de l'un de mes auteurs favoris.

 

http://wwwimage.cbsstatic.com/base/files/styles/596xh/public/103036_0461b.jpg

 

Tout d'abord le trailer définitif (ou du moins plus long) de la mini-série adaptant Under the Dome. Ça fonctionne pas mal, non ?

 

http://club-stephenking.fr/img/NEWS/fevrier/2013/doctorsleepcover_us_stephenking.jpg

 

Et puis, une grande nouvelle, puisque pour promouvoir la sortie de Doctor Sleep, son nouveau roman, King fera une tournée en Europe, en France et en Allemagne seulement. Une occasion probablement unique de le rencontrer...

 

Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Une véritable épidémie de meurtres ravage la France. D’un endroit à l’autre, les scènes de crime semblent se répondre. Comme un langage ou un jeu. Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ? Très vite, l’Hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition. Pour mettre fin à cette escalade de l’horreur, pour tenter de comprendre, une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.

 

Maxime Chattam s'affirme de plus en plus, au fil des tomes, comme le chef de file du thriller à la française. Pas un défenseur acharné de l'intrigue avec des bérets et des baguettes dedans, je tiens tout de suite à rassurer nos amis américains, mais comme un véritable écrivain, qui sait allier une efficacité dans l'écriture avec des idées, un univers qui s'affirment au fil des romans.

 

J'ai dévoré ce roman, sur 95% de sa longueur. Pourtant sa construction, son sujet, la plupart des éléments qui le composent n'ont rien de spécialement original, mais la maîtrise est là, entre la découverte des différents meurtres, la psychologie des personnages, les processus techniques, juridiques et scientifiques utilisés par les enquêteurs. Ayant fait des études de criminologie, on peut supposer que l'auteur sait de quoi il parle.

 

Mais plutôt que de nous servir une histoire classique, où l'enquêteur s'en sort sans une égratignure, ou alors en extirpant les éclats de verre des pieds en rigolant, Chattam nous balance en plein milieu du bouquin un renversement de posture. Juste après, si j'ose dire, une scène qui vient un peu comme un cheveu (ou un poil pubien) sur la soupe, mais qui du coup justifie la suite. Le lecteur, du coup, doit s'adapter à cette nouvelle posture, une psychologie réellement différente. Et puis peu avant la fin, on est passé à deux doigts d'un autre bouleversement... Il n'y a que la fin qui m'ait un peu déplu, une sorte de deus ex machina qui permet à l'auteur de rattacher cet opus à d'autres de ses romans, ce procédé lui permettant de développer une théorie globale sur le crime. Pourquoi pas, mais je reste un peu sceptique quant à la légitimité de ce rattachement entre romans.

 

J'ai également apprécié le fait que ce soient des gendarmes (et non des policiers) qui soient mis en avant, comme c'est le cas dans 99% des histoires de ce type.

 

Un bon point -de plus- est le fait qu'on voyage pas mal dans ce roman ; du Val d'Oise au Lot-et-Garonne, en passant par la Pologne, l'Ecosse et le Québec, Chattam nous fait découvrir des lieux parfois fascinants et des pans d'Histoire méconnus, plaçant La Conjuration primitive un cran au-dessus du thriller de qualité.

 

Spooky

 

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.livredepoche.com/sites/default/files/styles/cover_book_focus/public/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2012/9782253164814-T.jpg

 

Officiellement mort, le Bourbon Kid pourrait en profiter pour couler des jours heureux en compagnie de Beth, son amour de jeunesse enfin retrouvé. Encore faudrait-il que sa nouvelle identité reste secrète, sans quoi ses nombreuses victimes et ses ennemis, plus nombreux encore, finiraient bien par s'unir pour se venger. Mais quand Beth est kidnappée, et qu'il s'avère aussi être le seul à pouvoir sauver Santa Mondega d'un terrible bain de sang, le Bourbon Kid n'a plus qu'une solution : revenir d'entre les morts. Plus sauvage et plus impitoyable que jamais.

 

Ce quatrième tome des aventures du Bourbon Kid (que l'on pourrait résumer par "traînées sanglantes") fait directement suite au deuxième, L'Oeil de la Lune. Il fait également référence au troisième, Le Cimetière du Diable, qui se déroule pendant une partie de l'intrigue de ce quatrième opus... Ayant lu les deux derniers dans un laps de temps assez courts, je peux avancer la thèse que l'Anonyme qui "signe" la série n'est pas tout seul, mais qu'ils sont en fait au moins deux. Car Le Cimetière du Diable me semble vraiment à part, écrit dans un style différent -et peut-être meilleur- des autres. Ici le Bourbon Kid se retrouve dans le cadre "classique" de Santa Mondega, qu'il pensait avoir vidé de ses habitants maléfiques, mais vers lequel il est donc obligé de revenir. Fort des nouveaux adversaires rencontrés dans Le Cimetière du Diable, il doit donc, cette fois, être confronté à des vampires (encore et toujours), des loups-garous, mais aussi des zombies, une momie antédiluvienne et même un tueur en série déguisé en Père Noël... Difficile de faire plus déjanté que cet univers...

 

C'est toujours aussi ironique, traité au premier degré, avec les personnages habituels, mi-losers, mi-héros, agrémentés de quelques nouveaux qui ne laisseront pas forcément un grand souvenir... Santa Mondega va se souvenir de cet Halloween enneigé...

 

 

Spooky

 

Note, pour les amateurs, la couverture réelle de l'édition française comporte le titre et le logo de l'éditeur en vernis sélectif... noir, rendant toute sa puissance à la splendide illustration de Mohamed Itani.

Voir les commentaires

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog