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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

 

 

La bonne cuisine, c’est une question d’honneur chez les Yukihira !! Sôma, 15 ans, est en compétition depuis son plus jeune âge avec son père pour élaborer les mets les plus délicieux : valse de légumes, tourbillon d’épices, explosion de saveurs… C’est à celui qui parviendra à susciter le plus de sensations et de plaisir dès la première bouchée. Sôma se destine à la succession du restaurant familial, jusqu’au jour où son père décide de tout quitter pour partir à l’étranger. Afin d’assurer la relève, il inscrit son fils à l’école de cuisine Tôtsuki, où il sera confronté aux meilleurs. Débordant de confiance, Sôma parviendra-t-il à imposer son style et devenir le meilleur chef ?

 

Food Wars! Shokugeki no Soma est l'adaptation (en 2015 pour cette rpemière saison) du manga publié sous le titre Food Wars!, écrit par le mangaka Yuto Tsukuda et illustrés par le dessinateur Shun Saeki. C'est donc un animé qui allie l'humour à la gastronomie, puisque l'ambition de l'ensemble semble être de donner envie aux lecteurs non pas d'intégrer une école de cuisine -les enseignants ont l'air de tortionnaires et les étudiants sont tous plus tordus les uns que les autres- mais bien d'apprendre à cuisiner, et de se faire plaisir en cuisinant, sans s'embarrasser des carcans traditionnels ou de la nationalité des palts. En effet les héros positifs de l'histoire n'ont de cesse d'inventer, adapter, progresser et apprendre, bien que Sôma passe ses premières semaines à affronter professeurs et étudiants. Le peu de "cours" que l'on voit sont en fait des tests à répétition, dont le but est d'éclaircir -parfois drastiquement, parfois sans véritable justification- les rangs des élèves de seconde. Il en ressort tout de même un climat d'entraide au sein d'un petit groupe d'élèves, de défiance au-delà de ce cercle, c'est un peu terrifiant, même si certains semblent bien s'amuser. Au-delà des défis entre chefs ou des tests, il y a une sous-intrigue avec cette société scrète derrière l'école, qui permet d'espérer un peu plus de précisions dans la prochaine demie-saison, où, je l'espère, je rigolerai autant qu'avec la première (12 épisodes de 25 minutes) !

 

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à aller sur la page dédiée chez l'éditeur français, qui a sorti cette demie-saison dans un chouette "Anime Book" comportant des résumés des épisodes, des recherches graphiques des personnages et des décors de l'Ecole Tootsuki et les dessins de quelques plats réalisés par Sôma.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Au nord de la Suède, à la fonte des glaces, le cadavre d’une jeune fille remonte à la surface du lac de Vittangijärvi. Est-ce son fantôme qui trouble les nuits de la procureure Rebecka Martinsson ? Alors que l’enquête réveille d’anciennes rumeurs sur la mystérieuse disparition en 1943 d’un avion allemand dans la région de Kiruna, un tueur rôde, prêt à tout pour que la vérité reste enterrée sous un demi-siècle de neige…

 

Troisième lecture d'un roman d'Asa Larsson, et troisième déception, peut-être plus nette que dans les opus précédents. Mes griefs sont un peu toujours les mêmes : des personnages au passé approfondi, peut-être un peu trop, malgré la longueur plus modeste du roman (330 pages). Cela ne m'aurait pas trop gêné si le reste du roman avait fait preuve de rythme, d'inventivité... Les points de départ concernant les personnages sont intéressants, mais au final assez mal exploités. Et pour modifier un peu la multiplicité des points de vue dont je me plaignais dans Le Sang versé, l'auteure utilise un stratagème qui là encore fait pschiiiiiit. Je n'en dirai pas plus, mais le potentiel de ce stratagème est exploité en une seule occasion.

 

Quant à l'enquête elle-même, elle se révèle assez banale, et l'élément un peu original (une épave d'avion allemand au fond d'un lac gelé) ne sert quasiment à rien...

 

Du gâchis. Je pense que ce troisième opus marque mes adieux avec Rebecka Martinsson et Anna-Maria Mella.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Ressources et amis

 

 

Ce week-end je descends dans la Capitale des Gaules pour aprticiper à un évènement qui me tient particulièrement à coeur, le Salon du Vampire. Progammé tous les deux ans, cet évènement est devenu très rapidement une référence pour tous les amateurs de saigneurs de la nuit.

Le programme est dense : tables rondes, séances de dédicaces, conférences, quizz et autres animations, sans oublier la projection de quelques courts-métrages vampiriques.

 

Votre serviteur animerai ainsi une table ronde consacrée aux vampires pas comme les autres, proposera des quizz dotés de jolis prix et passera sans doute beaucoup de temps auprès des auteurs, dont il a la responsabilité. Je vous reparlerai de tout cela dans un débrief, après l'évènement.

 

Pour plus de précisions je vous renvoie à cette page, qui contient TOUTES les informations relatives à l'évènement, mais sachez que si vous n'allez pas au Salon du Vampire 2016, vous aurez raté votre année !

 

Spooky

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Je parle assez peu de politique ou de société sur mon blog, et pour cause, ce n'est pas sa vocation. Mais lorsque mon auteur préféré, qui plus est ultra-populaire aux Etats-Unis et dans le monde, se fend d'un petit essai sur les armes à feu aux Etats-Unis, je me permets une petite incartade.

 

Cet essai date toutefois de 2013, et il n'est disponible qu'en e-book ou en audiobook. Il faut dire que publier un tel brulôt en livre classique serait périlleux, vue la puissance de la NRA aux Etats-Unis. Par contre à ma connaissance, aucun éditeur hors USA ne s'y est non plus risqué, ce qui est dommage. C'est après la tuerie de Sandy Hook, en 2012 dans l'Etat du Connecticut, qu'il a senti l'urgence de s'exprimer sur la chose. Pour en savoir plus sur ce drame, je vous invite à aller voir ici. L'auteur s'est d'abord documenté sur les tueries de masse qui défrayent régulièrement la chronique aux Etats-Unis, et a rapidement fait le lien avec la vente libre d'armes. Mais au-delà du constat, et conscient qu'il est impossible de trouver une solution radicale aux Etats-Unis, pour des raisons politiques, économiques et culturelles, il propose un contrôle strict de la vente des armes à feu, et l'interdiction des fusils d'assaut. Lui-même reconnaît posséder trois armes, et ne pas non plus vouloir déposséder les chasseurs de leurs armes.

 

Mais un autre fait l'a grandement fait réfléchir à la question. Le fait qu'un de ses romans, l'excellent Rage, ait fait partie des lectures de chevet de plusieurs mass-murderers... Roman qu'il a d'ailleurs fait retirer de la vente illico presto. Mais en réfléchissant, King s'est rendu compte que ce roman, pas plus que les films ou les jeux video supposés "violents", n'est en fait responsable de ce déchaînement de violence. C'est le manque d'instruction, la vente libre d'armes ainsi que le sentiment de peur paranoïaque de nombre d'Américains, qui provoque cet état de fait.

 

L'essai de King suit un schéma  de construction bien clair : dans un premier temps, lorsqu'une tuerie survient, il donne un aperçu des différentes phases de traitement des media : Arrivée sur les lieux en masse, première vidéo à sensation tournée sur téléphone, premières suppositions (avec de nombreux préjugés) sur le possible meurtrier, effet dramatique à gogo, voyeurisme, utilisation de ces « breaking news » par les pubs et le passage aux oubliettes grâce aux dernières frasques de Kim Kardashian. King en arrive ensuite sur Rage et sa décision de le retirer de la vente, puis passe en revue les différentes tueries "notables" des dernières années. Vient ensuite une rapide analyse de la culture américaine, laquelle est tissée de violence, laquelle n'est pas provoquée par les loisirs supposés violents. L'auteur finit son tour d'horizon par un dézingage en règle de la NRA et autres pro-guns en les traitant de personnes aveugles et têtues.

 

En conclusion, King propose un ensemble de mesures permettant à terme de réduire les tueries de masse aux Etats-Unis, en prenant comme exemple l'Etat australien pour l'une d'entre elles.

 

King ne propose pas le retrait des armes à feur personnelles (il sait que leur port est trop ancré dans la culture américaine), mais une adaptation de la législation en vigueur dans la constitution américaine (dont le fameux deuxième amendement). Rien de bien révolutionnaire au final, vu de l'extérieur, mais le fait qu'un auteur aussi populaire, qui doit avoir des lecteurs dans les deux camps, prenne position, même nuancée, sur la question, a dû faire du bruit, surtout qu'il a écrit son essai avec toute la verve et l'humour dont on le sait capable. On trouve d'ailleurs des écrits contrant son essai sur Amazon, et même des versions satiriques.

 

Les bénéfices générés par la vente de cet essai seront reversés à une association d'aide aux victimes d'armes à feu.

 

Spooky

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