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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

series tv

Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

Je sais, j'ai mis du temps à la voir, cette dernière (jusqu'ici) saison de ma série culte, celle qui a énormément influencé mes goûts en matière de séries, de films, de lectures... Pas d'excuse, sauf celle de ne pas avoir eu jusque-là les moyens de la voir en entier. Sans tergiverser, voici un petit résumé et une analyse rapide de chaque épisode.

 

Episode 1 – La vérité est ailleurs (3/4)

L’épisode commence par un monologue de l’Homme à la cigarette, personnage central, qui essaie de justifier l’ensemble son œuvre, qui s’est faite essentiellement dans l’ombre. On bascule ensuite sur Scully, qui se réveille après un temps d’inconscience dû à son accident de la fin de la saison 10, dans un hôpital où la veille Mulder. Elle lui dit avoir des visions dans lesquelles apparaît l’Homme à la cigarette, des visions transmises par leur fils, William. Mulder part à la recherche de son vieil ennemi, et remarque qu’l est suivi. Il réussit à semer son poursuivant, et le file à son tour. Ce qui l’emmène en Caroline du sud, et à rencontrer de nouveaux conspirateurs, qui lui révèlent les véritables motivations du fumeur intempestif, à savoir détruire l’humanité, par le biais d’une maladie qui détruirait le système immunitaire et provoquerait une pandémie. Scully, de son côté, sort de l’hôpital pour aller dans le bureau de son collègue et amant, mais s’évanouit, et se retrouve aux soins intensifs à nouveau, tandis que le directeur-adjoint Skinner fait une rencontré décisive et passe un accord surprenant.

Cette saison 11 reprend donc là où s’est arrêtée la précédente, avec un épisode écrit et réalisé par Chris Carter lui-même. De la pure « mythologie », où l’on comprend ce qu’on supposait au fil des saisons précédentes : William, le fils de Mulder et Scully, est l’enjeu de toutes les manigances de l’Homme à la cigarette. Entre regards entendus, révélation rocambolesque et aller-retours agrémentés de conversations téléphoniques au volant, cet épisode propose un petit tournant dans la série. Mais comme lors de la saison précédente, il y a encore des choses à corriger au niveau des dialogues, un brin artificiels, et des situations peu soignées : comment un agent chevronné du FBI peut-il penser que celui qu’il suit depuis sept heures ne l’ait pas remarqué ? Et comment fait Scully pour rester pimpante après plusieurs heures de coma dans un lit d’hôpital ?

 

Episode 2 : Une vie après la mort

Ce nouvel épisode sonne comme un retour aux affaires courantes pour Mulder et Scully, qui reçoivent un étrange message de l’un des Lone Gunmen de l’au-delà, alors que trois hommes font irruption et feu dans lé résidence des deux ex-agents du FBI. 5 minutes plu tard un commando parlant russe arrive à son tour, mais les duettistes parviennent à s’échapper.

Ambiguïté, paranoïa, action et un brin d’humour, noir parfois, sont au rendez-vous ce et épisode. Et sans prévenir la mythologie revient. L’épisode, dans lequel apparaît Barbara Hershey, qui ne fait pas ses 70 ans, semble jouer un rôle crucial. Vie éternelle, hacking, le sujets sont intéressants, mais hélas trop peu développés, à cause surtout de la durée de l’épisode.

 

Episode 3 : Les jumeaux diaboliques

Un jeune homme, qui semble s’éclater à un concert de rock, voit soudainement une personne lui ressemblant trait pour trait qui le regarde bizarrement. Troublé, il sort du concert, et trouve son double à côté de lui dans sa voiture. Celui-ci provoque un accident, auquel le jeune homme réchappe, et raconte son histoire aux agents Mulder et Scully. Ceux-ci font des recoupements avec un certain nombre d’affaires, toutes conclues par la mort des personnes croyant voir leurs doubles.

Un épisode plus « standard », avec de la paranoïa, des dédoublements de personnalités, de la manipulation mentale et de la séduction. Un épisode pas désagréable, même si un peu outré pour les fameux jumeaux diaboliques. Et en passant, une évocation du temps qui passe pour Mulder et Scully, de leur histoire commune et de leur avenir.

Episode 4 : L’Effet Reggie

Scully et Mulder sont approchés par un homme étrange qui semble les connaître mais disparaît au bout de quelques secondes. Il parvient cependant à leur parler d’un étrange phénomène, qu’il appelle Effet Mengele, décrivant une situation où une personne a un souvenir différent des autres personnes qui l’entourent. Il prétend même être un de leurs anciens partenaires.

Dès le début l’épisode jour sur la dérision, la farce, comme en témoigne le regard de Mulder/Duchovny à une ou deux reprises, et surtout une séquence délirante de rencontre du troisième type totalement surjouée. A noter une ambulance au look de véhicule de Ghostbusters floquée Spotnitz Sanitarium et des passages de certains épisodes iconiques de la série avec l’ajout de Reggie. Et des séquences montrant l’alchimie toujours intacte des deux acteurs principaux.

 

Episode 5 : Ghouli

Deux jeunes filles sont hospitalisées dans un état grave après s’être mutuellement blessées en croyant avoir affaire à un monstre (le Ghouli du titre). Leur autre point commun ? le nom de leur petit ami, Jackson Van de Kamp. Mais l’affaire prend une autre tournure lorsque Scully, saisie de l’affaire avec Mulder, découvre que les jeunes filles ont eu des expériences de paralysie du sommeil ou de visions les amenant dans la même maison labyrinthique. Une expérience que l’enquêtrice du FBI a également connue. Elle est alors convaincue qu’elle est liée à ce jeune Jackson…

Un épisode « hybride » à plusieurs titres, notamment parce qu’il fait avancer (ou pas) la « mythologie » de la série, sous des allures originales de « monstre de la semaine ». Et le sujet permet à Gillian Anderson de montrer plus de profondeur et de diversité dans son jeu, ce qu’elle n’a pu faire qu’à de rares occasions dans la série.

Episode 6 : le Retour du monstre

En 1969 un petit groupe de soldats américains est déposé dans un village du Vietnam, avec pour mission de protéger coûte que coûte une caisse au contenu mystérieux. Mais la cahute où ils se réfugient est criblée de balles, et la caisse laisse échapper une fumée dont l’inhalation procure d’étranges visions chez les soldats, parmi lesquels un certain… Skinner. De nos jours, Mulder et Scully enquêtent sur la disparition de leur supérieur.

Au tour de Mitch Pileggi, interprète du troisième personnage de la série, d’avoir droit à « son » épisode. Un peu d’humanité affleure chez ce personnage ambigu et monolithique, on le voit même sourire (si, si !). Face à ses démons du passé, il se montre hélas bien impuissant…

 

Episode 7 : Rm9sbG93ZXJz

Bienvenue dans le futur. Notre duo mange dans un restaurant japonais entièrement automatisé. Mais soudain tout déraille. Le repas servi à Mulder ne correspond pas à la commande, la carte bleue de Mulder reste coincée dans la borne de paiement (parce qu’il a refusé de payer un pourboire)… Le über sans chauffeur de Scully roule à tombeau ouvert, et le GPS de Mulder le ramène… au restaurant japonais. Et ce n’est que le début.

Cet épisode particulier montre une suite de ratés dus aux intelligences artificielles, avec relativement peu de dialogues (mais plein de bips, de sonneries, de voix robotisées), les situations parlant d’elles-mêmes. Absurdité et humour sont au rendez-vous de cette révolte des appareils connectés, même si certaines situations pourraient se révéler flippantes dans un autre contexte. Détail important et surprenant (ou pas) : Mulder et Scully, même obligés de quitter en catastrophe leurs domiciles ou leurs voitures, ont TOUJOURS des lampes de poche sur eux.

 

Episode 8 : Les Forces du mal

A Eastwood, dans le Connecticut, un enfant de 5 ans échappe à al vigilance de sa mère et suit un homme portant le masque de la poupée qu’il tient entre les bras, Mr Chuckleteeth. La nuit suivante le corps de l’enfant est retrouvé dans les bois, atrocement mutilé par les animaux sauvages. Mais les agents du FBI, dépêchés sur les lieux, ne croient pas qu’il ait été tué par un animal.

Un épisode qui ramène à certaines des heures les plus sombres de l’histoire du Nouveau Monde, avec les sorcières et les démons qu’elles étaient accusées d’invoquer. Au final l’histoire est bien faiblarde.

Episode 9 : Rien n’est éternel

Mulder et Scully enquêtent à New York sur une secte, dominée par une actrice passée de mode, qui semble utiliser du trafic d’organes pour conserver une jeunesse éternelle.

Un épisode relativement classique, sans monstres au sens où on l’entend habituellement, mais avec des barjots. Avec en filigrane l’avancée en âge de Mulder, et la relation sentimentale compliquée des deux enquêteurs du FBI. Et de fil en aiguille, l’évocation de leur histoire commune qui a pris un drôle de virage.

 

Episode 10 : La vérité est ailleurs (4/4)

L’épisode commence par un monologue de Jackson Van de Kamp, qui déroule le fil de sa jeune histoire, depuis son ion bébé jusqu’à ses déboires récents (voir « Ghouli »), en passant par la révélation de ses pouvoirs au fil des années. Excédé par des déclarations de Mulder au sujet d’une épidémie provoquant la fin du monde, le directeur du FBI décide de fermer les affaires non classées tout en suspendant les deux agents et intime à Skinner l’ordre de trouver et d’arrêter Mulder.

Les deux agents sont donc sur le point de rattraper leur fils après 17 ans d’adoption et plusieurs mois de cavale. Autour d’eux, le directeur -adjoint Skinner et l’agent Monica Reyes semblent jouer un jeu ambigu, tandis que l’homme à la cigarette (et quelques autres) tire toujours les ficelles dans l’ombre. La fin est intense, surprenante, émouvante. Et ce n’est pas -forcément- une fin.

 

Cette saison 11, la dernière jusqu’à nouvel ordre, permet de résoudre un certain nombre d’enjeux semés par Chris Carter et ses complices depuis une vingtaine d‘années. Ainsi on apprend la finalité du fameux complot fomenté par un cercle de personnages puissants et anonymes. Certains d’entre eux connaissent d’ailleurs un destin… définitif au cours de cette saison. Le nom véritable de certains, comme l’Homme à la cigarette et Gorge profonde (tué à la fin de la première saison), nous sont révélés.  Comme je l’indiquais dans le commentaire de l’épisode final, on a droit à une conclusion… qui ouvre la voie à de nouvelles histoires. On ne sait jamais, si les fans la réclament, si Chris Carter a de nouvelles idées, et si Gillian Anderson et David Duchovny sont partants…

Le bilan de cette saison, sur un plan fanique, est… mitigé. On a un mélange entre épisodes du type « monstre de la semaine » et récits faisant avancer l’histoire personnelle de Mulder et Scully, ainsi que le complot auquel ils sont mêlés. Si de ce dernier point de vue on arrive à avoir des réponses et même une résolution partielle du problème, rien ne dit que les visions de Scully et de son fils ne se réaliseront pas. Sur l’autre versant, la série a un peu épuisé les différentes formes de monstres. On a droit à un peu de parodie, ce qui amène de la fraîcheur dans la série. Si la totalité du casting principal de revient pas, on a quand même le droit au retour de plusieurs personnages secondaires, histoire de contenter la base fanique. A noter la révélation Miles Robbins, qui interprète William Scully/Jackson Van de Kamp, qui apporte de l’intensité et une dimension physique au rôle.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

The Witcher, après avoir été une série de nouvelles, de romans et de jeux video à succès, est devenu une franchise rentable avec la production d'une série sur la plateforme de streaming Netflix. La première saison est sortie en décembre 2020, avec comme tête d'affiche l'acteur britannique Henry Cavill. Brouillonne, un peu cheap au niveau des effets spéciaux, des acteurs pas forcément au top... Malgré les critiques, la série a été l'une des plus vues sur la plateforme pendant de nombreux mois. Ce qui a permis la mise en chantier d'une deuxième saison (et bientôt une troisième)....

Petite remise à jour avec les épisodes de la fin de la première saison : Les sorciers et les sorcières essaient de contrer l'avance de l'armée nilfgaardienne au Mont Sodden, et celle-ci bascule favorablement après que Yennefer ait utilisé sa magie du feu, le Chaos. Voici un résumé de chaque épisode, et un avis plus général ensuite. Mais la sorcière disparaît et est présumée morte. Les échos de cette bataille arrivent aux oreilles de Geralt, qui est blessé après être venu au secours d'un modeste marchand, qui s'apprêtait à se faire attaquer par des goules. En guise de remerciement le marchand le ramène chez lui, lui promettant de le payer avec ce qu'il ne sait pas posséder. Il se trouve que son épouse, en son absence, a recueilli une adolescente, qui se trouve être... Cirilla, l'enfant-surprise du sorceleur.

[ATTENTION SPOILERS]

E01 : LA GRAINE DE VERITE

Geralt et Ciri arrivent au château de Nivellen, un vieil ami du Sorceleur. Celui-ci a été changé, par maléfice, en un être à face de sanglier. Ils découvrent qu’il a tué tous ses serviteurs, et qu’il vit sous l’emprise d’une brouxe (vampire), Vereena. Avant d’être abattue par Geralt (Nivellen voyant ainsi sa malédiction levée), elle discute avec Cirilla et lui révèle qu’elle n’est pas comme les autres. Yennefer est toujours prisonnière des forces du Nilfgaard, tandis que Cahir,  le général nilfgaardien est torturé par Tissaia de Vries, membre de la Loge des Sorciers.

 

E02 / KAER MORHEN

Yennefer et la sorcière du Nilfgaard, Fringilla Vigo, sont aux mains des elfes, dont Filavandrel, sous l’autorité de Francesca Findabair. Ils sont près d’une forteresse pour trouver quelque chose d’enfoui. Là les trois sorcières rencontrent dans leurs rêves une sorcière divine ( ?) qui leur promet quelque chose de différent à chacune… Geralt et Cirilla arrivent à Kaer Morhen. Dans la nuit Geralt doit abattre son ami Eskel, infecté par un léchi, une sorte d’arbre parasite. On apprend que le père de Yennefer était à moitié elfe.

Mesdames et Messieurs, le barde est musclé !

E03 / TANT DE PERTES

Cirilla s’entraîne à Kaer Morhen et G. regrette son ami Eskel. Yennefer revient parmi les sorciers à Thanedd et doit faire profil bas pour que Tissaia et Vilgefortz prennent le pouvoir dans la Loge. Elle retrouve Triss, traumatisée par la bataille de Sodden. Les Elfes se réfugient à Cintra/Xin’trea, où Fringilla leur propose une alliance avec Nilfgaard. Yennefer est confrontée par Stregobor, l'un des sorciers majeurs, qui l’accuse d’être une traîtresse. Cirilla suit ses visions, accompagnée par Geralt, et se retrouve face au léchi d’Eskel, tué devant leurs yeux par un monstre inconnu. Yennefer doit exécuter Cahir devant les rois du Nord, mais le libère et s’enfuit avec lui.

 

E04 / LE RENSEIGNEMENT REDANIEN

Triss Merigold arrive à Kaer Morhen pour s’occuper de Cirilla. Elle discute avec Geralt de la jeune fille, qui semble être clairvoyante, et attirée par des créatures qui veulent la détruire. Celles-ci semblent provenir de Cintra. Yennefer et Cahir sont à Gors Velen et décident d’aller à Cintra. A Oxenfurt ils croisent Jaskier, qui sert de passeur aux Elfes voulant s’y réfugier.

 

E05 / VOLTE-FACE

Le mage Rience, qui pourrissait dans une prison de Cintra pour avoir voulu (tuer ?) Calanthe, est libéré pour se lancer aux trousses de Cirilla. Il kidnappe Jaskier et l’interroge sur le sorceleur. Yennefer vient à son secours et brûle le visage du mage. Faite prisonnière, elle échappe à ses bourreaux et cède à la demande de la mystérieuse sorcière, et découvre qu’elle doit retrouver… Cirilla. Geralt est téléporté par Triss auprès d’Istredd, pour l’interroger au sujet de la tour de stellacite de Nilfgaard, qui s’est effondrée et délivre des nouveaux monstres, ayant subi des mutations. Vesemir explique à Cirilla la création des sorceleurs et lui révèle qu’elle a peut-être le Sang Ancien en elle. Triss entre dans sa mémoire et elles voient les parents de Cirilla, Ithlinne qui délivre sa prophétie et la Traque sauvage. Geralt rentre à temps à KM pour empêcher Vesemir de transformer Cirilla, à sa demande.

Deux femmes de pouvoir : Fringilla la sorcière et Francesca l'Elfe.

E06 / CHERS AMIS

Pendant que Geralt et Ciri se battent en chemin vers le temple de Melitele, un tchernobog les attaque. G. l’abat, après qu’il ait blessé mortellement Ablette. Rience fait irruption à KM et blesse Vesemir devant Triss. Istredd, lui, enquête sur le monolithe, le sorceleur et Cirlla auprès des juristes Codringher et Fenn. A Melitele, G. et C. retrouvent Yennefer. A Cintra, Fringilla, qui a redonné de l’espoir aux Elfes, redoute l’arrivée d’Emhyr. Rience arrive à Melitele, et se heurte à Geralt. C. et Y. s’enfuient via un portail.

 

E07 / VOLETH MEIR

C. et Y. se retrouvent chez les fermiers qui avaient recueillie la jeune fille. Mais ils sont morts. Elles décident d’aller à Cintra. G. délivre Jaskier, qui lui raconte son entrevue avec Y. Geralt comprend qu’elle est manipulée par Voleth Meir, un démon qui a été enfermé par les premiers sorceleurs. Tissaia et Vilgefortz essaient d’interroger Triss, revenue à Aretuza, au sujet de Cirilla, sans succès. Les deux jeunes femmes arrivent près de Cintra, et C. comprend la trahison de Yennefer. Geralt arrive et renvoie Cirilla, escortée par Jaskier et le groupe de Yarpen Zigrin vers KM. G. et Y. assistent au départ de la sorcière immortelle, rassasiée par la douleur (le bébé des Elfes) et dont l’âme semble s’emparer de Cirilla…

Rififi chez les sorceleurs.

E08 / LA FAMILLE

Cirilla, possédée par Voleth Meir, commence à tuer les derniers sorceleurs. Elle fait ensuite apparaître un monolithe qui, en éclatant, fait surgir d’un portail des monstres. Geralt tente de la faire revenir de la prison à l’intérieur d’elle-même, où elle danse à Cintra, voit ses parents disparus. Yennefer se sacrifie pour héberger la vieille sorcière, et tous les trois sont propulsés à travers un portail vers un monde où se trouve la Traque sauvage. Ils reviennent à KM grâce à Cirilla, et Yennefer a retrouvé sa magie. L'Elfe Dara, viré par Dijkstra, révèle sa vraie mission (d'espionnage) à Filavandrel, à Cintra. Celui-ci part avec la plupart des Elfes, et commence à tuer tous les nouveaux-nés en représeailles, en Rédanie. Ils sont rejoints par Istredd, qui leur révèle que Cirilla est de Sang Ancien et qu’elle peut tous les sauver. Emhyr arrive (enfin) à Cintra..

 

[FIN SPOILERS]

Avec cette saison 2 les créateurs du show ont entendu certaines des critiques relatives à la première. Le récit est plus linéaire, moins enchevêtré : la plupart des évènements des différents fils narratifs sont simultanés, et la réalisation est plus "punchy." Les réalisateurs en profitent pour s'éloigner assez nettement de l'oeuvre de Sapkowski, et même des jeux video. Par exemple, si Nivellen est bien présent lors d'une des premières nouvelles de la saga littéraire, Cirilla n'y était pas. Le personnage de Rience, moteur actif de la Saga du Sorceleur, est déjà intégré avec une apparition proche de celle de son double de papier. En revanche Voleth Meir est une invention de Netflix. Le cheminement de Yennfer pendant sa "disparition" est différente. La fin de la saison s'achève sur un coup de théâtre (emprunté à l'auteur polonais) qui oriente différemment un certain nombre d'évènements antérieurs.
 

Cette saison 2 entre quasiment de plain-pied dans le "dur" de l'histoire de Geralt de Riv, nous montrant qu'il n'est plus vraiment le héros de celle-ci, au profit de... Cirilla. La découverte de se véritable nature et la difficile maîtrise de ses pouvoirs est d'ailleurs le fil rouge de cette saison 2. Elle est d'ailleurs transformée en termes caractérisation et même d'aspect physique : exit la gamine fragile de 12 ans, place à la jeune apprentie sorceleuse. Geralt et les autres sorceleurs ne sont plus maîtres de leur destin, soumis à des aléas d'ordre cosmique qui vont probablement les broyer. Les personnages féminins sont pléthore : Tissaia, Triss, Yennefer, Cirilla, Fringilla Vigo, Francesca, Voleth Meir... Et d'autres encore. C'est un choix narratif assumé et claironné par la showrunneuse, Lauren Schmidt Hissrich, et j'imagine que la saison 3 (dont le tournage devrait intervenir rapidement) va enfoncer le clou.


Côté "fan service" on a droit à de nombreuses vues de Kaer Morhen, la forteresse en ruines des sorceleurs, au personnage (moins subtil qu'espéré) de Vesemir, le mentor de Geralt et des autres sorceleurs survivants, et ausis à la Traque Sauvage, de manière très épisodique. Jaskier, l'ami barde du sorceleur, a un rôle plus dramatique que lors de la première saison. Et puis on commence à avoir un aperçu de la Conjonction des Sphères, cet évènement d'ordre cosmique qui a amené les monstres sur le Continent et amené la création des sorceleurs... Au service de tout ça, le budget effets spéciaux a été revu à la hausse, la photo a été améliorée, mpême si l'interprétation est irrégulière (l'aintrprète de Yennefer, en particulier, brille par... son jeu anémique).

 

Cette deuxième saison part donc pas mal, mais s'essouffle un peu dans sa deuxième moitié, on a l'impression que les scénaristes devaient caser un maximum d'éléments en peu d'épisodes, un peu au détriment de la lisiblité de l'intrigue, qui est encore éclaté en plusieurs faisceaux : Geralt et Cirilla, Yennefer, les Elfes, la Loge, Fringilla et Cahir... Sans compter les ajouts de Dijkstra, de Dara... Il va falloir resserrrer tout ça, les amis, au risque de perdre une autre partie de vos fans de la première heure... Peut-être en mettant le paquet sur le coup d'Etat d'Aretuza, vrai moment fort de l'oeuvre de Sapkowski ? Mais dans l'intervalle sortira l'Héritage du Sang, un spin-off remotnant aux origines des sorceleurs.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

 

Super héros, super pouvoirs… On a tous déjà rêvé secrètement de posséder une qualité hors du commun, de briller ou d’être LA personne la plus puissante de l’univers. Dans ce nouveau monde, ce rêve est à la portée de quasiment toute la population car les humains peuvent désormais naître avec un pouvoir : l'« alter ». Mais certains malchanceux naissent sans alter. C’est très fâcheux si on est chétif, pleurnicheur et dépourvu de charisme et surtout si malgré tout ça, on nourrit l’ambition de devenir le méga super héros de tous les temps. Voilà donc le profil de Izuku Midoriya, jeune adolescent de 14 ans.

Heureusement, le tableau n’est pas complètement sombre. En effet, Izuku est avant tout courageux et persévérant. Le rêve peut devenir réalité ! Tout va basculer lorsque All Might, le héros de tous les héros, va choisir Izuku, contre toute attente, pour devenir son successeur. Premier challenge : intégrer la prestigieuse Hero Academia : Yuei !

 

On retrouve dans cette série animée ce qui faisait le charme de la série dessinée éponyme :

- des personnages très différents, et qui sortent un peu des sentiers battus (le mec super-rapide et aux allures d'intello est un faux pédant, le personnage principal, un peu fragile, qui apprend de manière intelligente de ses erreurs, etc.).

- un scénario qui bien qu'un peu prévisible, est propice à de nombreux rebondissements.

 

Il se passe beaucoup de choses dans cette première intégrale (13 épisodes). Nous faisons connaissance avec ces nombreux personnages, et les élèves vont être confrontés très vite à une réelle menace, dont ils ne sortiront pas indemnes. C'est plaisant, pas trop crétin, et l'animation est de qualité. A noter que Kazé, l'éditeur français, a ajouté un livret de 128 pages, des badges et un poster exclusifs à son coffret.

 

Recommandé.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

Après une saison 10 mi-figue mi-raisin, et même un peu la banane pourrie, la série culte revient pour une saison 11 a priori un peu plus fournie (10 épisodes annoncés). Les premières images viennent de sortir, et raviront les fans, même s'ils sont un peu échaudés. Cette nouvelle saison ne devrait comporter que deux segments consacrés à la Mythologie de la conspiration, et les autres relever du monstre de la semaine.

 

 

Dans la première bande-annonce de cette saison 11, on entend parler de William, le fils de Mulder et Scully, lequel devrait jouer un rôle très important, selon les mots de Chris Carter, le créateur et toujours producteur de la série. Celle-ci révèle aussi pas mal de surprises, comme le retour de certains personnages emblématiques présumés morts, ou encore une bagarre entre des alliés...

 

Wait and see...

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

 

 

 

 

 

Après une saison (ou plutôt mini-saison) 10 au succès mitigé, la Fox a annoncé la mise en chantier d'une saison 11.

 

Attendons de voir...

 

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

 

 

Light Yagami est un étudiant plutôt brillant. Fils de policier, il a grandi avec des valeurs fortes de justice et de moralité. Et ça tombe plutôt bien car un jour, il découvre dans ses affaires un étrange cahier noir. Lorsqu’il se rend compte que ce cahier a un pouvoir de mort, Light va commencer à s’en servir pour rendre justice lui-même : il va agir masqué, sous le pseudonyme de Kira [japonisation du terme anglais killer (tueur)]. Néanmoins, sous couvert de faire le bien, Light n’en est pas moins un assassin. Et pour tuer les personnes désignées, il faut connaître leur visage.

Très rapidement, un détective privé, connu comme L, va s’intéresser à ces morts mystérieuses et inexpliquées. A la demande d'Interpol, il va prendre la tête de la cellule de police chargée de capturer Kira. Il soupçonne le jeune étudiant et commence à traquer Light, qui va peu à peu glisser de la peau de justicier à celle de meurtrier.

Un combat acharné débute entre Kira et L. Kira a une intelligence hors du commun et est aidé par Ryûk, le Dieu de la mort ; il essaie de contrecarrer L. Mais L est malin et personne ne connaît son visage.

Combien de temps va durer ce jeu du chat et de la souris ?

Qui est le chat ?

Qui est la souris ?

 

 

Death Note est l'adaptation en série live du manga éponyme à succès réalisé par Tsugumi Ohba et Takeshi Obata. Un manga que j'ai beaucoup aimé, et j'étais curieux de voir cette adaptation, laquelle succède à deux films, une série animée, des spin-offs et une comédie musicale, et précède une série live américaine produite par Netflix.

 

 

Le résultat est mi-figue mi-raisin. Les trois premiers épisodes ne sont pas très engageants. Filmés platement dans des décors cheap, ou d'une froideur clinique, ils proposent des scènes jouées sans aucune expression par des comédiens impavides. Pourtant les trois personnage sprincipaux (Light, son père et L.), sont plutôt bien dotés, même s'ils jouent sur des registres pleins de retenue. Ce défaut s'estompe nettement dans le 4ème épisode et par la suite, pour revenir de façon brutale dans les deux derniers segments (il y en a 11 au total). Un peu comme s'il y avait eu 3 réalisateurs différents sur cette mini-série... Comme je l'ai dit, les trois acteurs principaux ont pris à bras le corps leur rôle : celui qui incarne Light Yagami (Masataka Kubota) passe de l'innocence de la jeunesse à la folie pure lorsqu'il recouvre son Death Note, celui qui joue son père (Yutaka Matsushige) est quant à lui un monolithe qui se fissure peu à peu lorsqu'il doute de l'innocence de son fils, et l'interprète de L. (Kento Yamazaki) joue en permanence sur l'ambigüité, le mystère. Rien que pour ce trio, certains épisodes sont très plaisants.

 

Le rythme est lent, mou lors des scènes d'action (réduites au minimum, si l'on excepte les scènes de crise cardiaque des victimes de Kira), plus intenses sur les scènes intimistes. Les scénaristes ont opéré quelques changements par rapport au matérieu d'origine, notamment concernant Light, ce qui le rend un peu plus profond et attirant que dans le manga.

 

 

Malgré son argument fantastique, il y a très peu d'effets spéciaux dans la série : cantonnés aux Dieux de la mort et aux Yeux de la mort, ils restent discrets mais de bonne facture. Il y a très peu d'humour, hormis lorsque Ryûk entame des pas de danse ou se trémousse en pensant à Misa, la petite amie de Light. On en trouve un peu plus dans les bonus, avec le concert (enfin, une chanson) de ladite Misamisa, star de J-Pop, et une série de courtes parodies de Death Note, intitulée Kesu Note ("Eraser Note").

 

Les 12 volumes du manga sont réduits en 11 épisodes d'une cinquantaine de minutes chacun, ce qui laisse quand même pas mal de temps à l'histoire de bien se développer. Bien sûr, les personnages et les péripéties sont moins nombreux, mais en tant que telle, la série se tient à peu près. Un peu plus de moyens et une direction artistique plus précise n'auraient cependant pas fait de mal à l'ensemble. La maquette réalisée par Kazé est plutôt àagréable à regarder et à manier. Je vous invite à aller voir la bande-annonce pour vous faire une idée un peu plus précise.

 

 

Death Note confronte deux conceptions différentes de la justice, l’une fondée sur une sorte de justice divine et l’autre définie de manière démocratique par la société, donc par les hommes. Un dilemne pas tranché dans la série, qui laissera le spectateur avec ses interrogations.

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

Saitama est un jeune homme sans emploi et sans réelle perspective d'avenir, jusqu'au jour ou il décide de prendre sa vie en main. Son nouvel objectif : devenir un super-héros. Il s'entraîne alors sans relâche pendant trois ans et devient si puissant qu'il est capable d'éliminer ses adversaires d'un seul coup de poing. On le surnomme désormais One-Punch Man. Mais rapidement, l'euphorie du succès cède place à l'ennui, car lorsqu'on est si fort, les victoires perdent de leur saveur...

 

 

Cette série est adaptée du manga éponyme, créée par le Japonais ONE sur une simple idée : et si l'homme le plus fort du monde pouvait étaler tous ses adversaires d'un seul coup de poing ? Réalisée en ligne, dans un style graphique assez sommaire, mais avec un scénario plutôt inventif et foutraque, la série est vite un succès. Lorsque le dessinateur Yusuke Murata propose à ONE d'en faire une version plus classique, à destination des lecteurs d'un magazine, ONE saute sur l'occasion, et le succès devient phénomène. Au bout de quelques épisodes, une série animée est mise en route, comme souvent dès qu'un manga fonctionne bien. Et cette série remarquable arrive donc en France, du moins sa première saison.

 

 

 

 

 

 

C'est le chanteur et comédien Orelsan qui prête sa voix à Saitama, avec son timbre neutre, presque atone, qui rend bien le côté blasé du personnage. Bioen sûr il arrive à One-Punch Man (surnom qui n'est jamais utilisé dans la série) de sortir de ses gonds, mais c'est souvent pour exprimer sa frustration face à un combat (très) facilement gagné. Pourtant Saitama doit faire face à toutes sortes de menaces : des démons surgis des profondeurs, une invasion extraterrestre, ou alors des super-vilains... Pour l'aider Saitama accepte -un peu par pitié, un peu aussi pour tromper sa solitude- la compagnie d'un cyborg, Genos, qui souhaite apprendre auprès de lui sa technique infaillible. D'où la présence régulière de scènes drôlatiques où ..., ledit cyborg, note à peu près tout ce que fait son maître, y compris son cycle de digestion.

 

Autour des ces deux personnages gravite une belle galerie de super-héros, répartis dans les différents niveaux, et les luttes de classe qui vont avec. Si ça vous dit, allez voir l'épisode I, disponible en ligne gratuitement. A noter que Kazé Animation a sorti l'ensemble de la première (et unique ?) saison dans un beau coffret, avec les 12 épisodes et 6 OAV (des épisodes spéciaux centrés sur des personnages secondaires), des plaques émaillées et un livret présentant tous les personnages, les acteurs, les auteurs, le réalisateurs, avec des interviews et de nombreux visuels.

 

Adaptée d'un manga phénomène, voici une série (de plus) de qualité à mettre sur le compte du studio Madhouse (Vampire Hunter D, Perfect Blue, la Traversée du temps, Paprika, Piano Forest, Death Note...). A voir, si vous aimez les super-héros décalés.

 

 

 

Spooky

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Publié dans : #Jeux, #Séries TV, #BD

 

La déferlante Yo-kai Watch arrive sur la France !

 

Qu'est-ce donc ? Initiée par la studio Level-5 au Japon, la franchise est d'abord un manga, sorti en 2012, puis un jeu video, sorti en 2013 sur Nintendo 3DS, et seulement cette année chez nous, avant d'être déclinée en série animée, puis en longs métrages d'animation. Sans oublier calendriers, albums Panini, et autre dérivés en tous genres, une industrie des goodies dont le Japon est friand. Tous racontent la même histoire.

 

Un jour, alors qu'il se promène dans les bois de Sakura New Town pour attraper des insectes rares (inspiré de la ville de Tsukuba, département d'Ibaraki), un garçon nommé Nathan Adams (Keita Amano en japonais) tombe sur un gashapon (machine à capsule) particulière près d'un arbre sacré. Quand il ouvre l'une des capsules, il fait apparaître un yōkai nommé Whisper, ce dernier donne à Nathan un dispositif connu sous le nom de Yōkai Watch. En l'utilisant, Nathan est capable d'identifier et de voir de nombreux yōkai qui hantent les personnes et causent des méfaits. Ensemble, Nathan et Whisper commencent à devenir amis avec toutes sortes de yōkai rencontrés, qu'il peut alors invoquer pour lutter contre des yōkai malintentionnés qui vivent dans la ville.

La franchise, dans son ensemble, est destinée à un public jeune, disons de 6 à 12 ans. Le look des personnages est plutôt rond, avec assez peu d'aspérités, facile à assimiler. Dans le manga les décors sont souvent simples, parfois absents, pour que le lecteur puisse concentrer son attention sur les dialogues et l'action. Il n'y a pas de temps mort, les valeurs encouragées sont plutôt faciles à assimiler pour les plus jeunes et malgré la profusion des yōkai (pas autant que de Pokémon, tout de même), le récit reste centré sur Nathan et ses deux yōkai de prédilection, Whisper et Jibanyan, le chaton qui passe son temps à se faire renverser par des camions. Le ton est assez enlevé, parfois drôle, mais surtout assez contemporain.

En France, c'est la société Viz Media Europe, au travers de ses labels Kazé Manga et Kazé Anime, qui se charge de la commercialisation des mangas et série animée. Cette dernière passe actuellement sur Gulli.

 

 

Une franchise plutôt sympathique pour les plus jeunes, donc.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

 

 

La bonne cuisine, c’est une question d’honneur chez les Yukihira !! Sôma, 15 ans, est en compétition depuis son plus jeune âge avec son père pour élaborer les mets les plus délicieux : valse de légumes, tourbillon d’épices, explosion de saveurs… C’est à celui qui parviendra à susciter le plus de sensations et de plaisir dès la première bouchée. Sôma se destine à la succession du restaurant familial, jusqu’au jour où son père décide de tout quitter pour partir à l’étranger. Afin d’assurer la relève, il inscrit son fils à l’école de cuisine Tôtsuki, où il sera confronté aux meilleurs. Débordant de confiance, Sôma parviendra-t-il à imposer son style et devenir le meilleur chef ?

 

Food Wars! Shokugeki no Soma est l'adaptation (en 2015 pour cette rpemière saison) du manga publié sous le titre Food Wars!, écrit par le mangaka Yuto Tsukuda et illustrés par le dessinateur Shun Saeki. C'est donc un animé qui allie l'humour à la gastronomie, puisque l'ambition de l'ensemble semble être de donner envie aux lecteurs non pas d'intégrer une école de cuisine -les enseignants ont l'air de tortionnaires et les étudiants sont tous plus tordus les uns que les autres- mais bien d'apprendre à cuisiner, et de se faire plaisir en cuisinant, sans s'embarrasser des carcans traditionnels ou de la nationalité des palts. En effet les héros positifs de l'histoire n'ont de cesse d'inventer, adapter, progresser et apprendre, bien que Sôma passe ses premières semaines à affronter professeurs et étudiants. Le peu de "cours" que l'on voit sont en fait des tests à répétition, dont le but est d'éclaircir -parfois drastiquement, parfois sans véritable justification- les rangs des élèves de seconde. Il en ressort tout de même un climat d'entraide au sein d'un petit groupe d'élèves, de défiance au-delà de ce cercle, c'est un peu terrifiant, même si certains semblent bien s'amuser. Au-delà des défis entre chefs ou des tests, il y a une sous-intrigue avec cette société scrète derrière l'école, qui permet d'espérer un peu plus de précisions dans la prochaine demie-saison, où, je l'espère, je rigolerai autant qu'avec la première (12 épisodes de 25 minutes) !

 

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à aller sur la page dédiée chez l'éditeur français, qui a sorti cette demie-saison dans un chouette "Anime Book" comportant des résumés des épisodes, des recherches graphiques des personnages et des décors de l'Ecole Tootsuki et les dessins de quelques plats réalisés par Sôma.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Séries TV

 

 

Les affaires non classées sont fermées, après l'incendie du bureau de Mulder et la destruction de tous ses dossiers. Mulder et Scully travaillent donc dans un autre département du FBI, et sont confrontés à une alerte à la bombe à Dallas. C'est persque par hasard que Mulder découvre l'engin explosif, mais celui-ci explose, en faisant un minimum de victimes. Mais c'est l'occasion pour leur hiérarchie d'essayer d'écarter encore plus les deux agents, et de les séparer. Mulder est alors approché par le Dr Kurtzweil, qui se prétend "vieil ami de son père", et qui sème le doute dans l'esprit du jeune agent fédéral quant au déroulement des évènements au sujet de cette bombe. Parallèlement des hommes du gouvernement escamotent le cadavre d'un enfant tombé dans une grotte du nord Texas dans laquelle semble se trouver des cadavres d'humains et d'extraterrestres...

Très vite le film se pose comme l'un des meilleurs segments de la série. Se positionnant comme un épisode de la conspiration, avec le sang extra-terrestre qui nécrose la peau de ceux qu'il infeste. Une mutation qui échappe à ceux qui sont derrière toute l'expérience, les hommes du Syndicat. L'ambiance est prenante, le rythme soutenu, les dialogues plutôt bien balancés, le tout avec une musique une nouvelle fois inspirée de Mark Snow.

 

Cet épisode "spécial" contient d'importantes révélations au sujet de tous les sujets "fil rouge" qui traversent la série. Il en constitue donc un segment essentiel, même si ce qui y est dit est disséminé dans les épisodes courants. Des étendues sèches du Texas aux plaines glacées de l'Antarctique, les deux agents spéciaux du FBI vont poursuivre la vérité, et la toucher du doigt.

 

 

Outre les personnages habituels de Mulder, Skinner et Scully, l'épisode permet de retrouver John Neville dans le rôle de l'Homme aux mains manucurées, autre représentant du Syndicat, martin landau (Cosmos 1999) dans celui du dr Kurtzweil, ou encore terry o' Quinn, inoubliable Locke de la série Lost, et qui apparaîtra également de façon récurrente dans Millennium.

 

Le film, réussi donc, est l'oeuvre de Rob Bowman, qui a également réalisé le fort divertissant le Règne du feu et le tout pourri Elektra. Il bénéficie du scénario de Chris Carter et Frank Spotnitz.

 

Spooky

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