En replongeant dans une affaire non résolue datant des années 1980, Carl Mørk et l’équipe du Département V découvrent avec stupeur que depuis trente ans, un tueur particulièrement rusé choisit avec une régularité effrayante une victime et l’élimine en déguisant ce meurtre en accident ou en suicide.
À chaque fois, sur le lieu du crime, un petit tas de sel.
Sur fond de restrictions sanitaires dues au Covid-19, Mørck et ses acolytes se lancent dans une enquête dont ils n’imaginent pas l’ampleur.
Deux ans après Victime 2117, le Département V est de retour. L'étau se resserre autour de Carl au sujet de cette vieille affaire du pistolet à clous, et cette énigme du sel pourrait bien être la dernière... Mais l'énergie que mettent Assad, Rose et Gordon, ses rusés adjoints, à trouver le ou la coupable l'emmènent dans une spirale infernale. Une spirale dans laquelle le lecteur ou la lectrice est irrémédiablement pris(e), dès les premières pages. Adler Olsen est diabolique, nous montrant tour à tour les différentes étapes de l'enquête, mais aussi l'action et les pensées de l'assassin, dans une course contre la montre d'autant plus étouffante que la pandémie de covid-19 s'est invitée dans l'histoire, l'auteur danois l'intégrant relativement habilement dans son intrigue. Cette enquête est la neuvième et (en principe) avant-dernière de cette série du Département V, une enquête où Gordon va laisser des plumes. Et Carl aussi, malgré l'aide inattendue de la famille de la dernière victime du tueur au sel. On sent toutefois que l'auteur est un peu fatigué, le rythme baissant nettement aux deux tiers des 550 pages du roman.
Interrogeant de manière allusive la société danoise, au sein de laquelle des individus sans scrupules font l'objet d'une traque sans répit, Jussi Adler Olsen s'apprête donc à boucler sa série star. Que va-t-il devenir ? La suite et fin, vite.
Spooky