Voici le programme de la journée Tolkien qui aura lieu le samedi 8 février prochain, à partir de 10h, à Arcueil dans les locaux de Laplace to Be.
10h-12h : Atelier d’écriture et d’initiation à la calligraphie : apprenez à dompter les tengwar, par Irwin Piot et Jean-Michel Jobart (association Tolkiendil)
Pour vous inscrire à l’atelier, envoyez un mail à manuscrits.actusf@gmail.com
13h45-14h15 : Le phénomène Tolkien, par Yannick Chazareng
15h30-16h : Une analyse de la chute de la Maison de Finwë, entre trahisons et orgueil, par Antoine Palama (association Tolkiendil)
16h15-17h : Les Anneaux de Pouvoir respectent-ils le lore du Seigneur des Anneaux ?, par Olivier Lemaitre (association Tolkiendil)
Des mages archi-nuls, une MORT qui a des états d'âmes, des personnages loufoques, des univers délirants, des trouvailles magnifiques, des jeux mots formidables, le tout avec en prime un regard féroce sur notre monde et ses travers.
Tout cela, et bien plus encore, c'est l'œuvre de Terry Pratchett. Du Disque Monde au Peuple du Tapis, de De bons présages au Grand Livre des gnomes, des générations de lecteurs et lectrices se sont plongés avec délectation de ses romans et nouvelles.
Avec Tout Terry Pratchett, nous vous proposons de plonger dans ses pages, dans ses thématiques préférées, dans la manière qu'il avait de nous faire rire, et dans sa vie aussi. Découvrez son œuvre et l'homme qui l'était à travers nos textes mais aussi de nombreuses interviews...
Voici en quelques mots la présentation de cet ouvrage. C'est l'aboutissement d'un travail de longue haleine, puisque nous avions commencé, avec Stéphanie, il y a quasiment deux ans, pour une sortie programmée en septembre 2023. Les difficultés des Editions ActuSF avaient mis le projet en stand by, avant de pouvoir être relancé il y a six mois. Un petit lifting, d'ultimes corrections et mises à jour, et c'était reparti. La sortie officielle est donc ce 6 juin 2024, avec des évènements au fil des semaines pour accompagner au mieux cette sortie, comme par exemple à la librairie la Croisée des Mondes, à Paris, le 22 juin, et un autre évènement début juillet, près de Paris.
Pour en savoir un peu plus, voici une interview réalisée par le podcast ind100 aux Imaginales (Epinal), la première d'une longue série très intéressante. Et je vous recommande le blog de Stéphanie, grande lectrice. Traductrice, journaliste et autrice, elle a publié plusieurs ouvrages sur l'imaginaire :> Hommage à Hayao Miyazaki : un cœur à l’ouvrage, Cyberpunk : Histoire(s) d’un futur imminent ou bien encore >Les Chats dans la pop-culture.
Tout Terry Pratchett
Par Stéphanie Chaptal et Yannick Chazareng
Collection Les Trois Souhaits
Livre papier
978-2-37686-654-1
Parution : 6 juin 2024
Bastien est paléontologue : sa spécialité ? Étudier les créatures étranges qui naissent de la vape, ce mystérieux brouillard aux propriétés énergétiques extraordinaires qui a recouvert le monde et menace de l’engloutir un peu plus chaque jour. Tour à tour victime d’un dramatique accident en apparence banal duquel il réchappe de justesse et témoin d’un attentat, où sa survie ne tient à nouveau qu’à un fil, il voit son destin basculer. Le voilà pris dans l’engrenage d’une affaire d’espionnage d’envergure internationale, sous les feux croisés d’une société secrète d’assassins, de brutes armées et d’une agence de détectives aux méthodes douteuses. Sans compter qu’une créature cauchemardesque, tout droit venue des Vaineterres, ces zones perdues dans un océan de vape, semble bien décidée à lui faire la peau...
Voilà un roman avec un background intéressant. Une société verticale (les très pauvres en bas, les très riches en haut), entourée par une brume perpétuelle, mouvante et habitée de créatures abominables. Pour éviter cette "vape", les gens se déplacent en ascenseur ou en dirigeable (à ce titre, la version aérienne du naufrage du Titanic est une idée originale). Mais à côté de cela, la façon dont Colin Heine (prononcez Haine, à la française, comme la nationalité de l'auteur) exploite toutes ces belles idées manque particulièrement de maturité : les dialogues sont assez surréalistes parfois, les personnages manquent d'épaisseur et l'hésitation permanente entre plusieurs sous-genres (l'exploration, l'intrigue policière, l'horreur due à des arachnides géants) est maladroite.
Nul doute que Colin Heine a mieux développé cet univers dans son roman suivant, Les Loups des cendres mortes, également sorti chez ActuSF.
L’agent fédéral Ethan Burke reprend conscience, seul et blessé, en pleine rue à Wayward Pines, petite bourgade tranquille de l’Idaho. Partiellement amnésique, il se souvient être à la recherche de deux autres agents mystérieusement disparus dans la région. Il se rend vite compte qu’il n’a plus de papiers, ni de téléphone et, en dépit de ses efforts, il ne parvient à joindre ni sa femme, ni son supérieur, ni personne du monde extérieur. Il y a vraiment quelque chose de bizarre à Wayward Pines, comme chez ses habitants. Lorsqu’Ethan découvre le cadavre horriblement mutilé de l’un des agents qu’il recherchait, l’étrangeté cède la place à un danger mortel.
"Entre Twin Peaks et Stephen King", clame un bandeau rajouté sur le livre. De quoi être hypé, bien sûr. Mais c'est vrai que cette trilogie commence bien, très bien, L'action démarre tout de suite, dans une ambiance paranoïaque de petite ville totalement isolée. Ethan rencontre différentes personnes, dont certaines l'aident, et d'autres plus ambiguës. Mais il semble, seul, terriblement seul face au secret de Wayward Pines. Ce secret qui est révélé dès ce premier tome, et il est plutôt flippant, tant ce qu'il implique donne le vertige.
C'est vraiment bon, on ne s'ennuie pas une seconde, mais... si on lit régulièrement du King, du Koontz ou du McCammon... On n'est pas surpris. On passe un bon moment de lecture, cependant.
Voici donc le 35ème film du Marvel Cinematic Universe, et le 5ème de la phase 5. Après des succès mitigés (les flops de Ant-Man et la Guêpe - Quantumania et The Marvels) et les succès réels mais controversés (Les Gardiens de la Galaxie volume 3 et Deadpool et Wolverine), revoilà donc Anthony Mackie dans le costume de Sam Wilson/Captain America. Après une mission au Mexique en compagnie de Joaquin Torres, les deux hommes sont invités à la Maison blanche pour participer au sommet américano-franco-nippono-indien concernant l'île de Tiamut. Wilson propose à son mentor, Isaiah Bradley, lui aussi un super-soldat, de les accompagner.
Le président, Thaddeus Ross, ennemi historique de Hulk, est alors attaqué par Bradley et quatre autres personnes, visiblement sous emprise. L'homme est rattrapé et remis en prison, et les enquêteurs sont rejoints par Ruth Bat-Seraph, ancienne Veuve et responsable de la sécurité privée de Ross.
Ils découvrent que l'origine de l'attentat est dans une ancienne base militaire en Virginie, et que le responsable est Samuel Sterns, à l'origine de la création de l'Abomination (Voir L'Incroyable Hulk). Mais un secret bien plus grand menace Ross...
Difficile de dégager un avis tranché au sujet de ce film. Il n'apporte pas grand-chose dans la chronologie générale des Avengers, si ce n'est que Ross demande à Wilson de reformer l'équipe de super-héros, et que la suite de l'histoire va sans doute voir des mondes parallèles s'entrechoquer. L'ex-général Ross reviendra dans la prochaine production Marvel, à savoir The Thunderbolts. Il y a également quelques fausses pistes, comme les autres agresseurs du président, qu'on oublie dès qu'on les a mentionnés, ou encore l'apparition très rapide de Bucky Barnes (le Soldat de l'Hiver), pour nous dire qu'il se consacre à une carrière politique. On notera les reshoots concernant un personnage secondaire à l'été 2024, ce qui n'est jamais bon signe, et les effets spéciaux dégoulinants lors de certaines scènes de combat mettant en scène Cap' et Torres (le futur Falcon), ainsi que dans les décors de la grosse scène finale, des cerisiers en fleurs sur une île de Washington.
Dans le positif, citons l'intensité toujours présente chez Ford, même s'il commence à décliner physiquement, et Mackie qui est tout en sobriété. Le film de Julius Onah (The Cloverfield Paradox) n'est pas franchement mauvais, mais il se révèle, au final, anecdotique, malgré la présence d'Harrison Ford.
Salué par Ursula Le Guin, l'une des grandes dames de la science-fiction, comme une des plumes les plus brillantes à l’origine de la littérature de fantasy, le théosophe gallois Kenneth Morris s’inspira de l’épopée celtique du Mabinogion, pour écrire des romans qui devaient par la suite sombrer dans l’oubli. Le Livre des Trois Dragons, paru en 1930, narre les aventures du héros Manawyddan. S’y croisent druides, ovates et bardes, guerriers et artisans, dans un récit où les dieux mènent la danse, avec à leur tête Hu Gadarn, l’Empereur des Dieux et des Cymry, les gallois, qui règne sur l’Ile des Puissants.
Paru sept ans avantLe Hobbit de Tolkien, à peine huit ans après Le Serpent Ouroboros, d’E.R. Eddison, et seulement six ans après le séminal chef d’œuvre de Lord Dunsany, La Fille du roi des elfes, ceLivre des Trois Dragons met en scène des bardes et des druides, des guerriers et des artisans magiciens, tous dominés par des entités divines celtes qui n’ont rien à envier aux dieux grecs dans le regard joueur et moqueur qu’ils portent sur les hommes.
Le livre raconte l'histoire de Manawyddan, personnage important de cette mythologie, qui doit accomplir de grandes choses (apprendre à chanter, fabriquer des armes, des objets de la vie courante, et surtout affronter trois dragons, dont un avec lequel le combat semble durer des semaines).
C'est un ouvrage surprenant, un peu tombé dans l'oubli, mais qui n'a rien à envier à ce qu'a fait Tolkien en termes de relecture des mythes, auquel Ursula Le Guin le compara, au même titre qu'E. R. Eddison. Attention, le style archaïsant ainsi que l profusion de noms gallois à rallonge peuvent rendre la lecture un peu dure par moments.
Aleksi Briclot est un artiste visuel français aux multiples facettes, qui a début en tant qu'illustrateur et auteur de BD né en 1978. Ses talents d'illustrateur lui valent d'être engagé sur le développement visuel de jeux video tels qu'Egypte 2, Cold Fear, Splinter Cell: Double Agent ou encore HazeEn 2008 il cofonde le studio de développement de jeux video Dontnod Entertainment, qui a à son actif des titres tels que Life is strange 1 et 2, Vampyr, Twin Mirror. Il réalise de nombreuses couvertures pour les Editions Bragelonne, Calmann-Lévy. Il réalise des visuels pour des jeux video, dessine plusieurs bandes dessinées et comics, et travaille depuis une petite dizaine d'années presque exclusivement pour Marvel Studios. Ses genres de prédilection sont la fantasy et la science-fiction, et il réalise des milliers de croquis qui inspirent les scénaristes, réalisateurs et techniciens d'effets visuels qui enrichissent le Marvel Cinematic Universe.
Cette monographie propose de rendre hommage à son immense talent au travers de nombreuses illustrations, témoignages de l'artiste et autres cartes mentales. Ces cartes mentales sont des documents mêlant esquisses, notes et autres mots-clés, tournant autour du nom d'un personnage ou d'un super-pouvoir qu'il inscrit en premier, au centre de sa page. Par association d'idées, cette carte mentale se déploie et lui permet de dégager des axes de travail qu'il explore, puis élimine pour n'en garder qu'un parfois.
L'ouvrage est découpé en quatre grandes parties, consacrées à :
- son appropriation de l'aspect visuel,
- la façon dont la lecture influence son imaginaire, la façon dont il aborde sa création visuelle de manière très littéraire et ses aspirations à écrire lui-même des scénarios de bande dessinée ;
- la relation quelque peu passionnée qu'il entretient avec le jeu sous toutes ses formes : jeu de rôle, video, jeu de cartes (notamment pour Magic: the Gathering)
- la façon dont il conçoit ses peintures et dessins, essayant ce compenser les frustrations que peuvent lui apporter les travaux ambitieux par des projets personnels et plus confidentiels. Il aime également délaisser l'outil numérique pour retrouver le plaisir sensuel du dessin traditionnel.
Entre autres expériences Briclot évoque comment il en est venu à travailler sur Comment je suis devenu un super-héros, réalisé par le Français Douglas Attal. Et de sa joie à constater que son travail correspond tout à fait à ce qu'attendait celui-ci. Il parle également de la façon dont il a expérimenté une nouvelle technique en plein travail d'illustration pour des couvertures de romans de R. A. Salvatore, dans l'univers des Royaumes oubliés. Pour le jeu video, nous avons quelques superbes travaux promotionnels du premier jeu développé par Dontnod, Remember me, ainsi que des storyboards. Dans la partie consacrée au dessin et à la peinture, Aleksi Briclot parle de sa découverte du projet musical Igorrr, qui l'inspire ensuite pour le fameux Inktober, à l'occasion duquel il décide de raconter l'histoire de Patrick le Poulet.
Au fil de ses travaux, Briclot a travaillé, parfois juste le temps d'un hommage, sur des univers tels qu'Elric, The Crow, Oniria, Conan, Stranger Things, Halo, Spawn, Star Wars... Tous présentés dans l'ouvrage, témoignant de la puissance de son talent et de sa capacité à s'approprier des ambiances parfois très différentes. Pour renforcer sa "musculature" du dessin, Aleksi Briclot crayonne en permanence sur plusieurs carnets de différentes tailles, destinés à différents usages.
En conclusion de ce superbe ouvrage, une interview nous permet d'en savoir encore plus sur cet artiste unique, dont les fulgurances visuelles ont d'ores et déjà marqué les univers geeks.
Nous connaissons tous l’écrivain de renommée mondiale Stephen King et ses livres… Du moins c’est ce que nous pensons >Dans ce livre, Hans-Ake Lilja présente d’autres visages du Roi de l’Horreur, qui surprendront le lecteur en lui montrant à quel point King est plus qu’un écrivain de fantastique, mais aussi un auteur de livres pour enfants, un éditeur, un vulgarisateur, un acteur, un réalisateur et un musicien… Parmi le contenu du livre figurent également deux longs entretiens inédits avec Stephen King ! Lilja’s Library - The World of Stephen King», le portail le plus complet et le plus consulté sur King depuis 1996, a également édité l’anthologie de nouvelles Shining in the Dark traduites dans plus de 16 langues. Ce sont les Editions ActuSF qui ont traduit cet ouvrage en français (par les bons soins de Romane Baleynaud), et votre serviteur à eu l'honneur et l'avantage d'en écrire la postface, en reprenant l'idée générale de l'ouvrage de Hans (oui, je l'appelle Hans, je l'ai rencontré récemment pour l'avant-première du bouquin en France, laissez-moi tranquille), mais en utilisant d'autres exemples indiquant que King n'est en effet pas qu'un auteur d'histoires d'horreur. N'hésitez pas à vous ruer en librairie dès ce 25 septembre et à y jeter un œil !
Ayerdhal était l'une des plumes les plus singulières et l'une des personnalité les plus touchantes de la SFFF. Depuis le début des années 2000 jusqu'à sa disparition en 2015, il était considéré comme l'un des chefs de file de la SF hexagonale, avec Pierre Bordage, Jean-Marc Ligny ou encore Serge Lehman. J'ai lu peu de ses bouquins et chaque fois eu le sentiment de lire un ouvrage pas comme les autres, écrit par une plume hors du commun. Le destin, le hasard ont mis devant mes yeux Chroniques d'un rêve enclavé, un de ses romans les plus connus, mais que je n'avais pas encore abordé. Sans savoir de quoi il parlait, je l'ai attaqué, la fleur au fusil.
"On ne bâtit rien sur le désespoir, fors la haine, mais avec la colère et l'usure des souffrances qui se répètent, avec la faim et la peur du lendemain, avec nos seuls coudes serrés pour nous tenir chaud, et nos larmes en écho, et nos rires enfuis, un jour, avec juste ça, entre hommes et femmes, nous n'aurons plus besoin que d'un rêve pour nous éveiller."
Nous sommes dans l'Imaginaire, mais dans un Imaginaire qui ne comporte aucun élément fantastique, pas de technologie moderne. cC'est presque un roman historique, tant l'histoire pourrait coller à certaines périodes de l'Histoire européenne. Nous assistons en fait à la fabrication d'une utopie au sein d'une société de type féodal, avec un prince manipulateur, des armées équipées de trébuchets, de béliers, et d'armes blanches ou d’arbalètes. Nous avons droit à une suite de chapitres nous montrant les habitants d'un quartier d'une grosse ville qui décident, au long d'un processus de plusieurs années marqué par une année de disette due à l'intransigeance du monarque, de se prendre en main, et de vivre en autarcie, autant que le plan économique que politique.
Un quartier qui fait sécession, mené par plusieurs personnalités très différentes, inspirées par une sorte de poète qui se sert de son aisance rhétorique, se basant lui-même sur une sorte de Victor Hugo défunt qui se trouve être le grand frère de la narratrice. Affirmation de personnalités, dépassement de fonctions, conflits personnels, une petite société se développe sous nos yeux, dans une langue encore une fois délicieuse.
Sur la planète Vénus, l'été ne dure qu'un jour... Suffisamment longtemps pour qu'un groupe d'enfants en apparence très sages se livre à un jeu extrêmement cruel. Sur Terre, des enfants prévoient une invasion martienne : pur divertissement disent les parents. Pourtant, à l'heure H, il n'est plus permis de douter. Comment se libérer des griffes d'une femme tyrannique ? En faisant appel aux services d'un robot qui vous ressemble et vous remplace quand vous en avez envie. Le risque ? A vous de le découvrir...
Dans cette collection "Étonnants classiques", Garnier-Flammarion tente de faire découvrir aux préadolescents au travers de textes courts des auteurs phares de l'imaginaire. Ici c'est donc Ray Bradbury, connu notamment pour ses Chroniques martiennes, mais également un maître de ce récit court, qui a par exemple influencé Stephen King et de nombreux autres. Ces trois courts récits ne figurent pas parmi ses meilleurs, mais proposent des histoires simples, au dénouement cruel (avec une once de poésie, Bradbury oblige). On passe une heure sympathique, si, l'on n'est pas trop exigeant. Il ne faut pas l'être non plus quand on lit l'introduction, qui survole très vite la SF, et indique que Stefan Wul, Stanislaw Lem et Olaf Stapledon sont des auteurs américains de l'entre deux guerres...
Pour le fun, je vous ai mis la couverture de l'édition entre mes mains, un peu ancienne, et l'actuelle.