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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Une école. Un centre de détention psychiatrique. Entre les deux, un couloir souterrain… que les enfants franchissent régulièrement pour rendre visite à leur parent interné. Jan Hauger, qui a réussi à se faire embaucher au sein de ce dispositif expérimental étroitement surveillé, ne rate pas une occasion d’être leur accompagnateur. Mais que cherche-t-il ? Et que se passe-t-il réellement dans les sous-sols obscurs et labyrinthiques de la clinique ? Irrésistiblement attiré par des criminels dangereux et des malades incurables, ne risque-t-il pas de passer définitivement de l’autre côté ?

 

On continue la découverte des polars scandinaves... Cette fois-ci, un one-shot écrit par un auteur suédois, remarqué pour ses atmosphères glaçantes. Ici il nous propose un récit qui est quasiment un huis clos, car 90% de l'intrigue "actuelle" se déroule dans l'école maternelle et l'hôpital psychiatrique attenant. Une atmosphère étouffante, claustrophobique, dans laquelle se débattent quelques personnages (au final une dizaine).  Je parlais d'intrigue "actuelle", car pour bien comprendre les tenants et les aboutissants, l'ensemble du récit s'étale sur trois époques, ayant pour personnage Jan, lequel a vécu une expérience traumatisante dans l'adolescence, suivie d'une rencontre qui va bouleverser sa vie et la placer sous le signe de la vengeance.

 

Je suis moins enthousiaste pour ce roman que pour le travail de Jussi Adler-Olsen ; le caractère suédois est ici absent, le roman pourrait se passer, à peu de détails près, dans n'importe quel pays de l'Europe. Le titre, plutôt frappant, ne reflète pas le contenu du roman. L'auteur propose plutôt une sorte de huis clos un peu étouffant, où l'action est finalement assez peu présente, sauf en denier lieu.

 

Pas désagréable à la lecture, mais moins prenant que d'autres romans... A l'occasion j'essaierai de lire d'autres récits du même auteur.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Reportages

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Pour la deuxième année consécutive, Cindy Queval, gérante de la librairie La Porte des Mondes, à Roubaix, a proposé à de nombreux amateurs de fantastique de se retrouver pour parler des saigneurs de la nuit, les prédateurs les plus séduisants de la littérature, c'est à dire les vampires...

 

  fleurine adrien vincent

 

Le programme était simple : le samedi après-midi, plusieurs auteurs dédicaçaient leurs ouvrages, avec une petite pause au cours de laquelle Adrien Party, mogul de vampirisme.com, présentait un exposé sur la littérature du genre. Tout s'annonçait donc pour le meilleur, dans une ambiance chaleureuse et passionnée. La neige, abondante, est venue contrecarrer un peu ce projet, puisqu'un certain nombre de participants ont dû déclarer forfait, et rebrousser chemin. Mais fi de ce contretemps, ce fut très sympathique, les discussions furent très intéressantes entre les participants, le talent et la fraîcheur de Sophie Jomain et Cassandre F. Amaranthe ont ravi les visiteurs. L'érudition et l'enthousiasme perpétuel d'Adrien ont captivé son auditoire, tandis que Fleurine Rétoré, illustratrice, échangeait sur ses méthodes de travail avec les curieux. Les mêmes avaient rendez-vous le dimanche, mais cette fois-ci les chutes de neige, renouvelées, ont eu raison des vélléités des uns et des autres.

 

cass miguel fleurine

De gauche à droite : Cassandre F. Amaranthe, écrivain ;

Miguel, blogueur, et Fleurine Rétoré, illustratrice.

 

Et au centre de tout cela, Cindy, la libraire à l'énergie inépuisable, qui veillait au bien-être des participants.

Vraiment un très bon moment. Hélas, il n'y aura pas de 300 pour sang. En proie à de grandes difficultés économiques, Cindy ne pourra plus continuer son activité. L'agglomération Lille-Roubaix-Tourcoing va perdre un lieu culturel de très grande valeur. J'espère de tout coeur que Cindy pourra rebondir. Si toutefois vous êtes dans le coin ce week-end, je vous invite à participer à un dernier goûter, une dernière rencontre à La Porte des Mondes avant sa fermeture prochaine... Ce samedi, de 14h30 à 19h, au 21 rue de Lille - Métro Charles de Gaulle, 59100 Roubaix.

 

 

cindy

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Vous le savez peut-être, je suis un grand fan de la saga en bande dessinée Thorgal. Créée dans les années 1970 par le scénariste Jean Van Hamme et le dessinateur Grzegorz Rosinski, elle raconte les aventures de Thorgal Aegirsson, un homme vivant à l'époque des Vikings, et qui n'a pour seul but que de vivre tranquille avec sa famille. Mais les dieux nordiques ne l'entendent pas de cette oreille, et n'ont de cesse de le mettre à l'épreuve.

 

Ce roman revient sur la genèse de l'histoire, les vingt premières années de l'Enfant des Etoiles, de la découverte de son berceau céleste par Leif Haraldsson, chef viking, jusqu'à la révélation de ses origines... Amélie Sarn, dont j'ai déjà parlé dans le coin, avait à l'époqué été contactée par son éditrice pour adapter trois albums : l'Enfant des Etoiles, La Magicienne trahie et l'Île des mers gelées (respectivement albums n°7, 1 et 2 de la série). Très fan, la romancière s'est attachée à coller au plus près de la trame imaginée par van Hamme, y ajoutant sa patte, remplissant les vides du scénario, nous faisant entrer dans la tête des personnages, en particulier Thorgal.

 

C'est très agréable à lire, et même si vous ne connaissez pas l'univers Thorgal, l'immersion dans les légendes nordiques vaut le coup.

 

Ce roman a une place de choix dans ma bibliothèque, avec les 33 tomes de la série originale, et les 7 des séries dérivées, lancées depuis plus de deux ans. A noter qu'Amélie a également adapté un autre album de la série, Au-delà des Ombres.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.scrineo-jeunesse.com/wp-content/uploads/2010/09/Haut-Conteur-T5-couv-V2.jpg

 

Rome, automne 1193.

 

Humbles ou puissants, les gens meurent par milliers, foudroyés par la Mort Noire. De sinistres semeurs de peste y veillent, hantant les rues et les collines de la ville. Les Haut-Conteurs semblent être les seuls à pouvoir arrêter ces créatures. Mais, accusés de sorcellerie, pourchassés par la foule qui les adulait hier encore, ils deviennent les jouets d'un ennemi fait d'ombres et de secrets. Alors que le temps joue contre eux et le monde entier, Roland, Mathilde, Salim et Corwyn voient se réaliser les pires prophéties du Livre des Peurs. Ainsi, l'heure est venue de tout comprendre, comme Roland le pressentait, lui, l'enfant maudit piégé dans un combat inégal contre son destin. Pourtant, il n'abandonne pas et se battra jusqu'au bout de son ultime aventure. Car nul mieux qu'un Haut-Conteur ne sait quand une histoire doit trouver sa fin...

 

La mort noire est le cinquième est dernier  tome de cette fabuleuse série : Les Haut Conteurs. Pour rappel, dans le tome précédent, Roland et Mathilde ont été fait prisonniers par les treize damnés pendant 2 ans. Leur libération grâce aux forces conjointes des membres des Haut-Conteurs et noirs marcheurs permet à Roland de revenir en Angleterre voir sa famille. Il ne peut malheureusement pas profiter d’eux bien longtemps. De graves incidents ont lieu en Italie, la peste noire sévie déjà dans plusieurs villes et s’étend rapidement. Chose grave, tous les témoignages désignent un Haut-Conteur comme vecteur de la maladie. Une délégation de Haut-Conteur part rapidement vers l’Italie. Corwyn, Mathilde, Salim et Roland partent à Rome pour mener l’enquête.

 

Un cinquième tome très sombre dont le ton est donné dès le début. Un livre plein de rebondissements, tous très bouleversants. Le séjour des Haut-Conteurs à Rome n’est pas très réjouissant. L’humeur est grave et marquée par beaucoup de pertes. Comme pour les autres romans de la série, plusieurs dessins accompagnent la lecture. Les illustrations sont à la hauteur de l’histoire, tout aussi inquiétants et emprunts de tristesse. Une fin qui s’annonce sombre et terrible. On a du mal à quitter cette série fascinante, aux personnages attachants. Tourner la dernière page nous rend nostalgique, on aimait entendre les surnoms de Roland donnés par Mathilde, entendre les histoires de ces Haut-conteurs… Roland, Mathilde et les autres Haut-Conteurs vont nous manquer.

 

Ewelf

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://lemondedefleurine.com/wp-content/uploads/2013/02/couvartbookbaseresolution-206x300.jpg

 

Le métier d'illustrateur est très particulier. Mais je ne vais pas vous en parler aujourd'hui, je ne suis pas assez calé pour le faire. Je vais plutôt vous parler de l'une d'entre eux, Fleurine Rétoré.

 

Au fil de cinq ans d'activité (mais un seul en tant que professionnelle) cette charmante jeune femme s'est fait un nom, et même un prénom, dans la sphère de la SFFF, surtout pour la bit-lit francophone, mais pas seulement. Auteure de nombreuses couvertures s'inspirant des romans auxquels ils sont accollés, elle a eu un jour l'idée inverse : et si c'étaient ses créations "libres" qui inspiraient les écrivains ? Un appel lancé sur les réseaux sociaux plus tard, Fleurine reçoit des textes écrits par 17 auteurs, en lien avec une sélection de belles images. Les forces vives de l'imaginaire francophone s'y sont toutes mises, mais je citerai par exemple Stéphane Soutoul, Fabien Clavel, Cécile Guillot, Matthieu Guibé ou encore Sophie Jomain. Des auteurs déjà chevronnés, et d'autres dont c'est la première publication. Les récits relèvent tous du fantastique, racontant des histoires pleines d'elfes, de vampires, de sylves, de sirènes, de loups-garous, pour ne citer que les créatures les plus identifiables ou emblématiques.

 

Le talent est partout dans cet ouvrage.

 

D'abord dans les illustrations de Fleurine, très expressives, parfois très précises ou qui laissent au contraire une grande part à l'imagination. Et de l'imagination, ses complices en ont à revendre. Il s'agit d'une anthologie, d'un recueil, et bien souvent la qualité des textes est fluctuante ; mais ici, hormis une ou deux nouvelles, j'avoue que j'ai beaucoup aimé l'ensemble, et certains textes m'ont franchement plu ; j'essaierai d'ailleurs de découvrir plus en profondeur leurs auteur(e)s.

 

Si l'essentiel de l'ouvrage est constitué de nouvelles (13 au total), il ne faut pas négliger les 7 poèmes, parfois inspirés par les mêmes illustrations que les nouvelles, qui concluent de belle façon le recueil. Pour permettre aux lecteurs de respirer un peu, Fleurine Rétoré propose également quelques illutrations sans texte. De quoi nourrir une deuxième fournée ?

 

En tous les cas j'ai passé un excellent moment de lecture en parcourant ces 233 pages.

 

Spooky

 

EDIT : un petit tour sur le site de Fleurine s'impose...

 

 

 


 

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

Vous en avez eu assez du Hobbit ? Eh bien vous en aurez encore !

 

Tout d'abord une version russe, de 1985. C'est assez kitsch (j'aime particulièrement les paillettes dans les cheveux et la barbe de Gandalf...), avec ce narrateur qui ressemble assez au professeur Tolkien... je vous recommande le passage chanté de 20'40"" à  23' 30'', mais aussi de 27' 15"" à 28' 15""). Sans oublier Gollum, à 34' 15''...  

 

Ensuite un dessin animé en stop-motion de 1966, dans lequel Smaug devient mystérieusement "Slag"...  Et Bilbo reçoit... une incongrue princesse avec les Thorin et Gandalf... Exit donc le 12 autres Nains... Seulement 12 minutes pour boucler le récit... La scène avec les trolls (aux alentours de la 5ème minute) est étrangement éclairée... Sa conclusion, vers 6' 28'', est d'ailleurs du grand n'importe quoi... Pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, les commentaires disent en substance "la drogue c'est mal".

 

 

Pour ceux qui seraient restés jusqu'à la fin du Hobbit, cette musique a donc accompagné le générique conclusif.

 

Et pour finir, je vous invite à lire l'interview d'un orque qui souhaite rétablir la vérité.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.grund.fr/images_livres/zf/9782324000126.jpg 

 

Pour ceux qui débarqueraient, je vous propose de vous plonger dans mes chroniques du tome 1, du 2, et du 3 de cette quadrilogie remarquable. Ou de vous reporter à la page dédiée.

 

Nous avions laissé à la fin du tome 3 Cahyl et son frêle compagnon, l'anophèle Sperare, au début de leur voyage vers le Rajmalaya, où le jeune Fedeylin savait que se trouvait son destin. Le chemin, qu'ont emprunté autrefois les Pères Fondateurs du peuple fedeylin, est semé d'embûches, et les deux compagnons ailés auront bien du mal à aller au bout. Mais l'issue de leur voyage décidera de l'avenir entier des Fedeylins, et Cahyl sait qu'il doit prendre son destin en main.

 

Dit comme ça, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose. C'est vrai, comment vous parler autrement qu'en vitesse des prédateurs (oiseaux, scorpions, guêpes...) que doivent éviter Cahyl et Sperare, comment vous parler de leurs discussions, de leurs corps qui changent, de leurs pulsions parfois meurtrières, de leurs doutes, partagés ou pas ? La lecture du roman est la meilleure des façons. La plume est toujours belle, sans fioriture, mais efficace. Nadia Coste boucle donc ce premier cycle, sans savoir encore à l'époque si elle y reviendra ; mais elle semble y avoir puisé tellement de bonheur (dixit sa postface) que rien n'est exclu, et que, ma foi, je suivrai les nouvelles aventures de Cahyl, ou d'autres de ses compagnons, avec plaisir. Ainsi un nouveau cycle, Jivana, devrait prochainement arriver.


Sans être naïve, cette histoire nous montre qu'on peut faire quelque chose de vraiment bien avec de la bienveillance et d'autres notions humanistes comme moteur. Cahyl est né dans une société avec des castes, des règles strictes, et refusant ce carcan, il n'hésite pas à changer sa vie, quitte à changer... son peuple. Belle leçon pour un récit initiatique de haute tenue.

 

Ce qui m'a étonné dans cet univers de fantasy, c'est que l'auteure choisisse comme héros un garçon, fût-il d'une race inventée... Bien sûr, sa psychologie n'est pas celle d'un garçon humain, mais elle tient remarquablement bien son personnage, et ceci de bout en bout... Il y a aussi un univers (cartographié sur les rabats de couverture) beaucoup plus vaste que ce qu'a pu en voir le petit Fedeylin. Et qui mérite qu'on y retourne.

 

Remarquable. En guise de postface, je vous conseille ce texte qui permet d'entrer dans la tête de l'écrivain avant, pendant et après la rédaction de son roman...

 

Voilà, c'est fini... A bientôt Cahyl...

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782226245137.jpg

 

Au fin fond de l’Ecosse, une bouteille ancienne en verre poli est longtemps restée sur le rebord d’une fenêtre. Personne ne l’avait remarquée, pas plus que le message qu’elle contenait. Un message qui commence par le mot Hjœlp, « au secours », en danois, écrit en lettres de sang…
Envoyée par la police anglaise à Copenhague, la mystérieuse missive atterrit entre les mains de Mørck et de son équipe. Son déchiffrage révèle qu’elle provient de deux garçons qui auraient été kidnappés dix ans plus tôt. Chose étrange : leur disparition n’a jamais été signalée…

 

On retrouve donc le Département V, toujours dirigé par le taciturne Carl Mørck, assisté de l'étrange homme à tout faire syrien Hafez El-Assad, ainsi que de la non moins mystérieuse Rose, que sa soeur jumelle Yrsa supplée parfois. Là encore, il s'agit d'une affaire réchauffée, mais non élucidée... Et Mørck va vite se rendre compte qu'elle est plus actuelle qu'elle n'y paraît...

 

Ce troisième volet s'éloigne un peu du style "enquêteur en charentaise" qui caractérisait le premier tome, dans le sens où l'action se passe moins dans les locaux -insalubres- du Département V, et qu'il y a plus d'action. Une scène de poursuite en voiture le rapprocherait d'ailleurs plus du thriller, d'autant plus que la "plongée" dans l'esprit du criminel est plus forte. Adler Olsen a ses personnages bien en mains, prolongeant les situations déjà connues dans le premier tome et en rajoutant une couche avec Rose et Yrsa, ce qui donne un peu plus d'épaisseur à l'enquête, qui ma foi est assez passionnante. Par contre il y a quelques longueurs qui rendent la lecture un peu pesante (il y a 666 pages...).

 

A côté de ça, l'immersion dans la société danoise contemporaine est intéressante, avec la déconstruction de certains services publics, comme en France ou ailleurs. La couche sociale n'est pas épaisse, mais permet là encore de tenir le lecteur en éveil.

 

Spooky.

pour lire mes chroniques sur les épisodes précédents, par ordre chronologique :

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

 

Voici, en video, une fin alternative au Seigneur des Anneaux...

 

C'est tellement évident... Je pense que tous les lecteurs du Seigneur des Anneaux se sont un jour ou l'autre posé la question...

 

Spooky

 

 

 

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.livredepoche.com/sites/default/files/styles/cover_book_focus/public/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2012/9782253161431-T.jpg

 

Personne n'a oublié le Bourbon Kid, mystérieux tueur en série aux innombrables victimes. Ni les lecteurs du Livre sans nom ni les habitants de Santa Mondega, l'étrange cité d'Amérique du Sud où dorment de terribles secrets. Alors que la ville s'apprête à fêter Halloween, le Bourbon Kid devient la proie d'une brigade très spéciale, une proie qu'il ne faut pas rater sous peine d'une impitoyable vengeance. Si vous ajoutez à cela la disparition de la momie du musée municipal et le kidnapping d'un patient très particulier de l'hôpital psychiatrique, vous comprendrez que la nuit d'Halloween à Santa Mondega risque, cette année, de marquer les esprits...

 

Je vous avais donc parlé des premières aventures du Bourbon Kid dans Le Livre sans nom, et le revoilà pour la suite. L'esprit, toujours déjanté et tarantinesque, est toujours présent. En plus des différents éléments présentés ci-dessus, il a une bonne raison d'être énervé, puisqu'un membre de sa famille disparaît. On a toujours le même cocktail d'action survitaminée, d'humour cabotin, mais je placerais cet opus un cran en-dessous du premier. Peut-être du fait des personnages, trop nombreux, qui bien sûr vont se réduire drastiquement au cours de plusieurs bains de sang. Peut-être du fait qu'on en apprend plus sur le passé du Bourbon Kid, qui cesse progressivement d'être cette figure mystérieuse et jubilatoire. Ce qui est intéressant cependant, c'est que l'/les auteur(e)(s) nous proposent d'autres personnages principaux récurrents, tels que Dante, la petite frappe au cerveau de poule, ou encore Sanchez, tenancier de bar qui doit se refaire entièrement une clientèle après chaque apparition du Bourbon Kid.

 

Dans ce deuxième opus la présence des vampires et des loups-garous est plus importante, mais ce choix semble plutôt être un prétexte, ou de la matière pour des ressorts narratifs plutôt que des éléments véritablement constitutifs de l'histoire.

 

Et à la fin du bouquin, il reste suffisamment de personnages et de motivations diverses pour proposer une suite... Et encore une autre, puisque le tome 4 est sur le point de sortir.

 

Cependant la lecture reste suffisamment plaisante pour que l'on aie envie de connaître la suite...

 

Spooky

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