Hop, un peu de Tolkien dans ces chroniques un peu morbides. Ça vous manquait je parie. :)
Et puis quelques photos de ma "collection" Tolkien...
Spooky
Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.
Hop, un peu de Tolkien dans ces chroniques un peu morbides. Ça vous manquait je parie. :)
Et puis quelques photos de ma "collection" Tolkien...
Spooky
Pour deux vieux busards du journalisme tels que Dave Bowie et Vince Teague, la présence dans leur petit hebdomadaire local de la ravissante Stephanie McCann est un bain de jouvence. Et comment donner plus sûrement à l'exquise stagiaire l'envie de rester, si ce n'est en lui révélant l'insoluble énigme qui les tenaille et qu'ils gardent jalousement depuis vingt-cinq ans ? Cet homme retrouvé sur une plage, mort dans des circonstances insolites et inexplicables, livrera-t-il son secret à la jeune fille happée par cette histoire ?
Ce court roman constitue une incursion -toute relative- de King dans le domaine du polar. Il se présente en fait comme un récit dans le récit puisque les deux vieux briscards racontent à la fraîche et jeune Steffi comment ils ont vécu ce qui reste, au jour de leur récit, encore un mystère. La qualité est toujours là, on est encore une fois happé par l'histoire, par la façon dont les différents éléments d'enquête sont révélés aux enquêteurs, mais au final, quand on referme le bouquin, on se dit "Tout ça pour ça ?". En effet le dénouement n'est pas vraiment à la hauteur. Je n'en dirai pas plus, car il tient en partie à la nature même de l'histoire, et le but ici n'est pas de spoiler, mais bien de vous donner une idée de l'intérêt que représente le roman. Il est donc ici minime.
Amateurs de polars noirs, de mystères en chambres closes, et même complétistes de SK, passez votre chemin.
Spooky
On retrouve -non sans déplaisir- le Bourbon Kid dans le troisième volet de ses aventures, cette fois-ci au coeur d'une sorte de radio-crochet dans un hôtel immense situé dans une zone désertique, le bien nommé Cimetière du Diable.
Zombies, chanteurs ratés, tueurs (à gages ou non), voyante crapoteuse ou encore barman loser de compétition (oui, Sanchez est toujours là, increvable malgré la surcharge pondérale et la poisse), nous avons encore droit à une galerie de personnages hauts en couleur. Après la baisse de rythme constatée dans le second opus, Anonyme a trouvé le moyen de relancer la machine en mettant les protagonistes dans un lieu presque clos, exacerbant leurs caractères, et surtout leurs fêlures. C'est toujours déjanté, drôle, même si l'aspect féroce et désespéré des débuts est moins évident.
A lire, donc.
Spooky
« Aujourd’hui encore, je ne sais pas pourquoi je suis monté dans cette voiture. Sans doute parce qu’un autre que moi en avait décidé ainsi. Je sais juste que la portière s’est ouverte, la portière s’est refermée. Entre les deux, j’ai eu le temps de m’asseoir et de boucler ma ceinture. »
Quand deux paumés décident de jouer aux cow-boys sur des routes où les pompes à essence ont remplacé les Indiens, cela donne une course folle et déjantée entre Bordeaux et Montélimar, soient 4000 kilomètres en dents de scie à manger des sardines à l’huile et des gâteaux secs, à foutre le feu aux forêts et à vider un fusil pour secouer le décor…
C'est sûr, voilà un road-movie assez déjanté... Aux commandes, Sébastien Gendron, qui a écrit un tome du Poulpe, un habitué des récits qui vous remuent les tripes. Ici les deux paumés sont vraiment à baffer presque du début à la fin, même si on se doute que Vincent suit Carell dans sa cavalcade idiote parce qu'enfin il se passe quelque chose dans sa vie, et tant pis si ça doit se faire à coup de chevrotines, et à bord d'une longue liste de bagnoles volées... Au cours de leur errance, les deux couillons (Carell est un modèle de compétition) vont croiser la route d'une pute plus de la première fraîcheur, d'une secte millénariste, d'un dabiste à crampons, d'une infirmière attachante et de bien d'autres personnages assez croquignolets...
La plume de Gendron est alerte, nerveuse, sa langue est très moderne sans être faussement à la page, et les éructations langagières de Carell sont entrecoupées d'expressions relevant du patois bordelais. Forcément, ça me parle, c'est ma région d'origine. Le roman démarre sur les chapeaux de roues, mais semble connaître des défaillances vers la moitié, j'ai un peu l'impression que Gendron a voulu mettre beaucoup de péripéties en peu de pages, et du coup le mécanisme de grippe un peu. Il y a aussi un peu trop de personnages (un ou deux...) pour que ce soit réellement maîtrisé. Mais c'est une lecture qui fait passer un bon moment, on se délecte à lire les ennuis que se créent tous seuls ces abrutis intersidéraux que sont Vincent et Carell.
Pas une lecture exceptionnelle, mais la découverte d'un jeune auteur qui a probablement beaucoup d'avenir...
Et je me rends compte que ce récit plairait peut-être à Stéph...
Spooky
Quelques petites actualités sur les adaptations des oeuvres de Stephen King...
Je vous vantais il y a deux ans les mérites du roman Dôme. Fort de ce succès, Stephen King a donné son aval pour une série TV, dont voici une première featurette.
A côté de ça, une nouvelle adaptation cinématographique de Carrie, avec la prometteuse Chloe Grace Moretz (Laisse-moi entrer, Kick-Ass 1 et 2, Dark Shadows, Hugo Cabret) s'avance (sortie en décembre). Voici la bande-annonce officielle. A noter que le premier film, réalisé par Brian de Palma, est sorti en 1976, qu'une "suite" (Carrie 2, la haine) est sortie en 1999, et qu'une adaptation TV a été réalisée en 2002.
Dernière rumeur en date, les studios Warner réfléchiraient à une préquelle du film Shining de Stanley Kubrick...
Vos avis ?
Spooky
Si vous suivez un peu l'actualité des adaptations d'histoires de super-héros au cinéma, vous savez peut-être que chez Marvel on planifie ces productions par phases. La première s'est conclue l'an dernier par le très réussi -de mon point de vue- Avengers, et la deuxième va commencer avec le prochain Iron-Man, le troisième de la franchise, qui sort d'ici quelques jours... Petit rappel de ces phases, la troisième étant encore aux tous premiers stades de développement dans la Maison des idées...
(note : le visuel mis en illustration ci-dessus est de mon fait, il est donc rigoureusement moche ; et oui, un visuel appartient à la Phase trois)
PHASE UN : AVENGERS ASSEMBLED
Iron Man - 2008
The Incredible Hulk - 2008
Iron Man 2 - 2010 (un deuxième avis ici)
Thor - 2011
Captain America: The First Avenger - 2011
Marvel’s The Avengers - 2012
PHASE DEUX :
Iron Man 3 - 2013
Thor: The Dark World - 2013
Captain America: The Winter Soldier - 2014
Guardians of the Galaxy - 2014 ; une bande-annonce là
Avengers: Age of Ultron - 29 avril 2015
Ant-Man : 17 juillet 2015
Des avis sur tout ça ?
Spooky
Aujourd'hui petit focus sur une exposition pas comme les autres, au travers d'une interview de celui qui l'a impulsée, le protéiforme Wiktor Plitz, par l'illustre Nicolas Delestre.
Bonjour Wiktor Plitz, vous êtes un artiste au profil assez atypique, étant passé par différentes phases artistiques et conceptuelles. Pouvez-vous nous expliquer votre parcours artistique et en quoi consiste votre oeuvre ?
Bonjour, bien par où commencer ? Par la fin, c'est un bon début... je viens faire ce que l'on pourrait appeler ma « sortie de l'ombre » en quelque sorte.
Mais reprenons depuis le début. J'ai travaillé dans l'anonymat pendant six ans, car ma démarche était d'accorder l'attention aux œuvres que je produisais et mon amour pour la création plutôt qu'à ma personne. Mon visage et mon nom ne figuraient nulle-part, me construisant un alter ego costumé et masqué que j'ai nommé Professeur W.P. Six ans durant lesquels j'ai développé des studios de graphisme et d'artwork en tant qu'artiste graphiste. Le Professeur W.P. a ainsi fondé une structure artistique nommée le « Photographik Experimental Research of Infographik Laboratory », mêlant mon travail de photographie, infographie, vidéo et artwork, avec l'appui synergique d'amis proches lorsqu'ils le pouvaient. Cette structure existe toujours, c'est un laboratoire où l'on expérimente sur des sujets tels que les uchronies, la génétique ou la psychologie
Le Professeur W.P. en parallèle à co-fondé et présidé durant 2 ans une association d’événementiels et de diffusion artistique Steampunk sur la région lyonnaise autour de soirées à thème, d'expositions, d'installations, qui m'a amené à exposer mon travail à la Demeure du Chaos et à la Tattoo convention de Lyon, mais toujours dans une démarche de plate-forme de diffusion d'artistes, de performeurs, d’artisans tournant autour du thème Steampunk.
Cette année 2013 est pour moi un tournant artistique, j'ai pris la décision de sortir de l'ombre et d'avancer à visage découvert afin de me consacrer à ma carrière d'artiste en prenant le pseudonyme de Wiktor Plitz. Je suis basé depuis maintenant huit ans sur Lyon, et me consacre désormais à de multiples médiums, photographie, artwork, graphisme, vidéo, événementiel, édition, travaillant comme thème de prédilection l'anachronisme, la dystopie et la biologie.
Autour de quels concepts artistiques travaillez-vous actuellement ?
Ils sont multiples, mais disons que j'ai grandi au milieu de la science-fiction, et les nouvelles technologies et surtout les technologiques génétiques continuent toujours de m'attirer. Le concept de biogénographisme est celui qui occupe le plus mes pensées actuellement. Ce sont des études finalisées en artwork sur la biologie et la génétique, qui me permettent d'étudier tous les rouages de cette machine complexe qu'est le corps humain, cela m’amène également en ce moment à étudier les soins post-mortem avec un thanatopracteur.
Vous organisez sur Lyon le 17 mai un évènement autour du biopunk et de la mutanogénèse ; pouvez-vous nous en dire plus ?
Effectivement, cet événement est une exposition collective intitulée :
Exp.01 Mutanogénèse "Biopunk MotherPhoque"
En ce qui concerne le thème central, "Biopunk" est un néologisme, né de la contraction entre biotechnologie et cyberpunk. De même que l’information et l’informatique constituèrent les sciences et techniques dominantes de la seconde moitié du XXème siècle et descendirent au niveau de la rue avec les contre-cultures « cyber », les biotechnologies sont la révolution technologique, philosophique, et artistique majeure du XXIème siècle. Cette dernière ne résistera pas longtemps à l’avancée de la technoscience où clonage et transgénèse sont la partie émergée d’un ensemble de pratiques naissantes. L’ingénierie génétique a trouvé ses premiers hackers. Les enfants des cyberpunks continuent le combat, et si le paradigme a changé, l’idée est la même : scientifique dans la pratique, punk dans l’âme. Les mordus d’ADN remplacent les amateurs de silicium. Loin de s’en attrister, certains l’acceptent et commencent à s’approprier le monde de demain.
Concernant la Mutanogénèse, le terme est tiré d'une série de clichés d'artwork sur laquelle j'ai travaillé, nommée « Mutanogénèsographie », qui s'est transformée en exposition d'artwork, vidéo et installation, le but étant de redonner sa vraie place au mutant moderne par le biais de la représentation fantastique, à l'instar des canons de beauté artificiels qui nous submergent. Mais la mutation génétique étant un sujet que j'affectionne particulièrement, je désirais creuser plus loin la représentation des technologies génétiques et de ses rapports avec l'art. La Mutanogénèse, c'est de la genèse de la mutation génétique dont il est question, d'une introspection sur l'évolution de notre société qui tend vers le contrôle de l'ADN. Balayé entre utopie et dystopie, l'exposition collective propose différentes représentations artistiques des technologies génétiques et de leur devenir, le tout dominé par la pratique alternative et des milieux subversifs propre à chacun des artistes.
L'exposition aura lieu du 17 mai au 27 juin 2013, avec pour sa soirée de lancement un vernissage le 17 mai à partir de 19h. Avec les partenaires de l'événement, "Le Satellite", "In My Brain" et le "P.E.R.I.L.", nous vous donnons rendez-vous 18 rue de Bonald - 69007 Lyon, à la galerie alternative du tattoo shop "In My Brain", metro D - guillotière / tram T1 - St André.
Vous trouverez plus de renseignements ainsi que le lien concernant chaque artiste sur la page web de l'évènement.
Quels sont les artistes associés à cet évènement collectif ?
Je commencerai par citer Blaise Pascal, La multitude qui ne se réduit pas à l'unité est confusion ; l'unité qui ne dépend pas de la multitude est tyrannie.
Le choix de ne pas travailler avec ce thème sur une exposition solo était donc une évidence... réunir différents artistes alternatifs aux mediums variés, de la peinture à la photographie, de l'infographie à la sculpture, autour du thème commun qu'est celui du Biopunk était donc logique. Tous ces artistes sont en quelque sorte les enfants de la science-fiction, de par leur art respectif, leur thème et leur technique, le Biopunk est un très bon pilier pour les réunir et faire répondre entre elles leurs œuvres entre quatre murs.
- Nathan Vranckx, peintre surréaliste domicilié à Liège, vient exposer pour la première fois à Lyon. Les monstres génétiques et autres créatures assemblent son univers pictural.
- Stephane Roy, photographe plasticien domicilié à Paris, il revient exposrt dans sa ville natale. Entre analyses cliniques et thérapeutiques, son travail est une descente vers les abysses de nos pensées
- Scarfos, plasticien lyonnais, déforme et soude le métal afin de proposer des sculptures qui sont des prises de conscience et pour certaines ayant un but funéraire.
- Patrick Siboni, domicilié à Paris cet artiste digital au multiples mediums, autant artiste que scientifique du pixel, étudie ses sujets avant tout avec un regard anatomique et psychologique.
- Monsieur E de l'étrange atelier, domicilié à Lyon, illustrateur et auteur de BD, c'est l'alliance de la série B et du rockabilly qui donne à ses crayons tout son art.
- Caz in the Machine, artiste digital travaillant la photomanipulation rend ses lettres de noblesse à la culture cyberpunk avec ses créations graphiques, savant mélange de biomécanique et de biothechnologie.
- Alleycat Photograph, à l'intersection de l'architecture et du documentaire, c'est sous le pseudonyme d'Alleycat que cet artiste rend sa vision du monde qui l'entoure.
- P.E.R.I.L., structure artistique conceptuelle basée sur la dystopie aux medium variés tels que l'artwork, la photographie ou la vidéo, étudie les courants de science-fiction en les adaptant à de son univers.
Quels sont vos projets en cours ou en devenir ?
Comme la plupart, trop de projets et pas assez te temps pour les mener à bien sur le même front, c'est une nouvelle approche du temps qu'il faut revoir, ainsi les journées ne sont pas bloquées qu'à 24h. Nuits blanches quand tu nous tiens... Bien sûr continuer d'alimenter ma structure artistique avec plus de supports vidéo. Des événements sont prévus, à titre personnel, exposition solo et collective, soirée à thème, mais également avec l'association The Lyon Beefsteak Club pour qui je mets la main à la pâte, qui a pour but la promotion et la vulgarisation du folklore et de la culture ayant trait au mythe du vampire (conférences, projections, festivals, etc.).
Il y a également des projets d'édition en cours, avec Nicolas Delestre, trompettiste professionnel et bibliophile démonique avec qui je travaille sur un récit en artwork. Mais également avec Markus Leicht, écrivain français de science-fiction avec qui un projet assez conséquent est en réalisation.
Wiktor, merci.
Déjà le troisième tome pour la trilogie de David S. Khara aux Editions Critic. Si j'avais découvert le monsieur avec ses Vestiges de l'Aube (initialement chez Rivière Blanche, entre-temps réédité dans une nouvelle mouture chez Michel Lafon), c'est bien son Projet Bleiberg qui aura marqué la reconnaissance du public envers l'auteur.
Comment en effet minimiser l’explosion Bleiberg, qui atteint aujourd'hui les 100 000 exemplaires vendus, pour un tirage initial de 1 500 exemplaires ? Force est de constater que même moi, qui avais pourtant apprécié Les Vestiges de l'Aube, j'ai incomparablement plus accroché à Bleiberg et ses suites. Parce que le mélange d'Histoire et d'histoire est franchement réussi, que les personnages sont attachants et que le montage hollywoodien de la trame scotche d'emblée le spectateur, qui n'a pas franchement le temps de reprendre son souffle en cours de lecture.
Ce troisième opus va une nouvelle fois mettre Eytan Morgenstern face aux dirigeants du Consortium, qui oeuvrent depuis des siècles dans l'ombre et sont notamment à l'origine des expériences qui ont transformé le jeune enfant en machine à tuer quasi-indestructible. Cette fois-ci, c'est aux proches d'Eytan qu'ils vont s'attaquer, espérant que le géant pliera sous la menace. C'est mal connaître l'agent du Mossad et l'affection que lui portent ses amis, depuis Jérémy et Katherine en passant par Eli et Avi. Chacun, avec leurs forces et leurs faiblesses, vont accompagner leur ami et l'aider à remonter la piste de ceux qui s'attaquent une fois de plus à eux. En parallèle, l'auteur lève un peu plus du voile qui recouvre le passé d'Eytan, remontant à la période où il venait tout juste de s'évader du camp de Stutthof. De quoi comprendre un peu plus la psychologie du personnage, et les différentes étapes par lesquelles il a pu passer avant de devenir l'agent qu'on connaît. Ce qui est également vrai pour les autres personnages, auxquels on finit sans mal par s'attacher.
Le lecteur est d'emblée propulsé dans l'histoire, et les enchaînements de l'intrigue n'offrent aucun temps mort. Cinématographique dans son approche des scènes d'actions, et la description des réactions de ses personnages, l'auteur maintient d'un bout à l'autre du roman son emprise sur l'esprit du lecteur. Sans compter que le fond de l'histoire, qui s'intéresse aux recherches sur la biomécanique, est une nouvelle fois parfaitement intégré, sans donner à aucun moment l'impression de faire dans l'encyclopédique. Tout en choisissant un cadre plus contemporain, les éléments d’Histoire ici utilisés remontant à la guerre du Golfe (si on excepte les flashbacks ayant trait au passé d’Eytan).
J'avais franchement aimé Le projet Bleiberg, presque davantage Le Projet Shiro, et voilà que Le Projet Morgenstern prend le dessus du peloton. Depuis ses premières armes avec Les Vestiges de l'Aube, il n'y a pas de doutes, David S. Khara a fait mûrir sa plume. Les liens entre Histoire et histoire sont plus maîtrisés, les personnages plus travaillés, le style hollywoodien gagne en efficacité au fil des romans. Bref c'est du tout bon. J'ai hâte de voir ce que le Monsieur nous réserve pour la suite.
Vladkergan