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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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A l'aube de ses quinze ans, les jours de Loreleï sont comptés. Souffrant d'une grave malformation cardiaque elle vit ses dernières heures quand sa grand-mère qu'elle croyait morte apparaît et lui remet une pierre mystérieuse : le soleil de Siam, que seule une âme pure peut porter. Sa santé s'améliore rapidement et Loreleï décide de prendre son destin en mains, quitte New York pour rejoindre cette étrange aïeule et sa meilleure amie qu'elle ne connaît que par Internet. Accompagnée d'un garçon étrange, aussi serviable avec elle qu'agressif avec les autres, Loreleï va rapidement devenir la cible d'étranges personnages. Fous dangereux, criminels ou bons samaritains, tous semblent vouloir la rallier à leur camp. Un choix qu'elle ne se sent pas capable d'assumer.

 

Une Elue qui souffre de graves problèmes de santé, deux mondes qui coexistent, des anges et des démons... La cohorte des clichés de la littérature fantastique, voire de fantasy (souvenez-vous de Michael Moorcock...) semble s'être donné rendez-vous dans cette série de romans... Laurent Luna, l'auteur, se débrouille pourtant pas trop mal au rayon qualité d'écriture ; il réussit à être assez clair la plupart du temps. Sauf quand Loreleï est propulsée sur Siàm, où là on ne comprnd plus trop ce qu'il se passe. Heureusement que cela ne lui arrive que lorsqu'elle dort ou est inconsciente.

 

J'ai perdu de l'intérêt aux deux tiers de ce bouquin. J'avais lu ces deux premières parties en une petite semaine (ce qui est pas mal, par les temps qui courent dans mon rythme de lecture), puis la suite s'est étirée en au moins autant de temps. Signe d'un désintérêt manifeste. Pourquoi ? je vais vous le dire.

 

La lutte entre le Bien et le Mal, les Archanges, c'était devenu n'importe quoi. La fin du livre s'est passée dans un maëlstrom d'actions confuses, sans justification ni clarification. L'auteur a confondu vitesse, précipitation et fourre-tout. Le travail de relecture et d'édition était moins affirmé dans cette partie, puisque quelques coquilles et autres fautes de français ont subsisté... Et puis l'auteur s'est un peu tiré une balle dans le pied asez vite en choisissant des noms assez ridicules pour ses personnages... Qui appellerait sa fille Loreleï de nos jours ? Les Archanges s'appellent Gabriel, Ezequiel, ce qui est normal, me direz-vous, mais ceux qui n'existent pas dans la Bible se sont retrouvés avec des patronymes aussi imprononçables qu'incongrus. Dans le monde de Siàm, Loreleï (oui oui, avec le tréma, parfaitement ridicule -et crédible chez une Américaine...) est affublée d'un sidekick aucunement crédible, une sorte de génie de la lampe plus ancien que tout ce qui existe, mais qui a le look d'une balle de tennis avec une touffe de cheveux. Et dans notre monde, c'est un chihuahua avec le cerveau de la taille d'un grain de sable...

 

Que peut-on dire après cela ? Conseiller à Laurent Luna de mettre moins de délire dans ses productions, un peu moins d'angélisme (c'est pas parce qu'on est dans de la littérature pour adolescents qu'on peut écrire n'importe quoi...) peut-être...

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Reportages

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L'Epouvantable vendredi est une initiative issue d'un partenariat entre l'association AOA Production (les créateurs de la Zombie Walk en France) et l'Institut Lumière. Depuis maintenant plusieurs saisons, l'objectif est de proposer des soirées thématiques sur le cinéma horrifique, alternant soirées dédiées à un thème et à un réalisateur. La Hammer, les zombies, James Wan, Dario Argento, Sam Raimi, le diable, les vacances sanglantes, les maisons hantées… ont eu les honneurs de leur soirée. Vu l'attachement de l'ami Spooky pour cet auteur incontournable (même si je ne suis pas aussi amateur que lui) qu'est Stephen King, je ne pouvais pas passer à côté d'une review pour la soirée qui lui était dédiée. D'autant que je n'avais vu aucun des films au programme.

Arrivés une petit demi-heure avant le lancement des hostilités, nous pénétrons dans le hangar qui jouxte la salle de projection, hangar dans lequel quelques aménagements ont été faits pour l'occasion. Décoration "salle de bal", petite table hommage à Stephen King et à son oeuvre (pas mal de ses bouquins trônaient là, avec quelques accessoires de circonstance, comme une machine à écrire). La salle étant à ce moment-là ouverte au public, nous décidons d'aller nous installer. Quelques minutes passent, le temps de bouquiner dans notre coin (Madame et moi avons toujours un ou deux bouquins de prêts dans nos besaces respectives), avant que les deux organisateurs ne s'avancent devant l'écran.

Depuis la naissance de ces soirées, Fabrice Calzettoni (Institut Lumière) et Julien Pouget (AOA Production) sont les deux cerveaux de ces soirées horrifiques. Après avoir rappelé que le DVD du court métrage zombie-esque Stripes serait disponible en vente à la pause, et parlé du déroulement de la soirée, se dévoile la bande-annonce du prochain Epouvantable Vendredi. Une soirée qui sera un peu différente, dans le sens où il s'agira d'une soirée Robocop, pas forcément d'emblée reliée à l'horreur, mais les organisateurs ayant débusqué des copies VOSTFR, ils ont sauté sur l'occasion. Dans la foulée, une bande-annonce de l'Epouvantable bis, qui proposera deux films un peu différents liés à Stephen King et à son oeuvre : le nanard réalisé par l'auteur lui-même, Maximum Overdrive, et Un élève doué, avec un Ian McKellen bluffant (du moins c'est l'impression laissée par la bande annonce). On embraye ensuite avec un montage de scènes incontournables du Shining de Kubrick, et la composition exceptionnelle de Nicholson.

 

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Carrie est donc le premier film de la soirée. J'avoue avoir été totalement bluffé par ce film, qui a superbement vieilli (le fait d'avoir pu le voir sur grand écran, dans une version restaurée, n'y étant sans doute pas pour rien). Un scénario pesant au possible, dont le climax monte petit à petit, une réalisation parfaite, des jeux de caméras très bien sentis (notamment dans les face à face entre Carrie et sa mère, et l'impression de domination de la mère sur la fille qui en résulte), bref une très bonne surprise me concernant, même si cela faisait des années qu'on me disait du bien du film.

Carrie terminé, on sort donc de la salle (qui est vidée entre chaque film), pour aller boire une bière et se restaurer. Histoire de rester dans l'ambiance du film, des figurants dansent au centre du hangar, au milieu des fumigènes qui remplissent peu à peu les lieux. Comme d'habitude, la soirée est en partenariat avec le magasin de bière Les fleurs du malt, qui proposent des bières de circonstance. On opte donc pour deux Lucifer, deux sandwiches et des muffins au chocolat maison. Au détour de la file d'attente, on croisera Julien Pouget, avec qui j'échange quelques mots sur Carrie et la déco, une fois de plus très réussie, de la soirée. Pendant qu'on s'assoit à une table, les écrans présents dans la salle diffusent des images d'autres films de King. Rassasiés, on retourne dans la salle pour le second film.

En prélude à The Mist, les organisateurs ont prévu quelques extraits de films adaptés de l'oeuvre de King. S'enchaînent donc des extraits de Christine, Cujo, Misery, les monteurs ayant eu le bon goût de n'afficher le titre du film qu'à la fin de chaque extrait, pour faire travailler un peu nos cerveaux. The Mist prend donc la suite. Un film signé Frank Darabont (qui a également signé la Ligne verte, autre adaptation de King), qui narre l'histoire des habitants d'une ville coincés dans le supermarché local, alors qu'une brume à couper au couteau envahit la région. Une brume dans laquelle il ne fait pas bon se promener, si on en croit les cris de ceux qui s'y sont essayés. Jusqu'à ce qu'un petit groupe comprenne que des créatures inconnues se cachent dans celle-ci. Entre la bigote locale, qui remporte peu à peu l'adhésion de la foule, devant l'incompréhension de la situation, et un petit groupe qui compte bien réchapper au massacre, la situation va être de plus en plus explosive. Un bon cru, même s'il souffre de quelques faiblesses de scénario, a priori déjà présentes dans la nouvelle de départ. Il aurait peut-être été judicieux de davantage malmener le matériau d'origine. Reste que la fin est totalement désespérée, comme King sait le faire.

 

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Deuxième pause, durant laquelle on se pose devant un écran pour visualiser quelques extraits des films de King, avant de retourner dans la salle. Cette fois-ci, ce sont des extraits des nanards qui vont avoir les honneurs, à l'image du bien connu It, ou encore Dead Zone. Dernière partie de la soirée, avec Creepshow, écrit par King pour Romero, à ce moment-là en pleine traversée du désert. Différents sketches à l'humour noir prononcé constituent la trame du film, qui a par la suite inspiré la célèbre série Les contes de la crypte. Des scénarios amusants, quoique courts, des apparitions incongrues (Stephen King lui-même, Leslie Nielsen), mais on ne terminera pas le film, Madame ayant commencé à s'endormir au deuxième arc.

Au final, une très bonne soirée, qui démontre une fois de plus le souci de qualité qui est celui de ce rendez-vous pluri-annuel. Une fois de plus, la salle était pleine durant une bonne partie de la soirée, preuve que les Epouvantables vendredis suscitent l'adhésion du public. Les amateurs lyonnais de films d'horreurs ne peuvent qu'apprécier.



 

Vladkergan

 

Note : les deux premières photos sont des photos officielles, on peut en trouver d'autres à l'adresse suivante : http://www.lepouvantablevendredi.com/?p=50

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Je vois clair dans votre jeu. Vous vous dites "avec toute la littérature grise qu'il s'enfourne au sujet de Tolkien, ses notes de blog à rallonge qu'il nous sort tous les trois mois, Spooky doit être incollable sur le sujet". Eh bien figurez-vous que ce n'est pas si évident que ça.

 

Quand je suis tombé "presque" par hasard (j'en vois deux au fond qui lèvent les yeux au ciel) sur ce petit bouquin d'occase, je me suis dit "Ben non, J'ai une mémoire de poisson rouge en vrai" (rapport à la question du titre du bouquin, qui dit que.... ok, vous suivez toujours). En plus je n'ai lu ce bouquin que j'adore que deux fois dans ma vie, et même si la deuxième est récente, je n'ai pas retenu tous les détails. Et du coup je l'ai acheté et j'ai commencé à répondre aux questions... Il y en a 1 200 en tout, réparties presque équitablement sur les trois Livres du roman : 450, 400 et 350 questions dans l'ordre de parution.

 

D'entrée de jeu, je souffre. On me demande combien il y a de maisons dans telle allée de Hobbitebourg, ou comment s'appelle le gars qui vend des poneys aux Hobbits à Bree... Des questions qui portent sur des détails bien sûr, mais dont les réponses sont toutes dans le bouquin. Par contre je ne suis pas forcément convaincu par toutes les réponses ; par exemple je ne suis pas sûr que Bilbo ait trouvé l'Anneau dans... une mine. Mais comme j'ai la flemme de vérifier les réponses un peu douteuses (qui doivent être plusieurs dizaines), je m'abstiens de rouvrir Le Seigneur des Anneaux pour vérifier. Mon résultat, sans tricher ? 666 (!) réponses justes sur 1200. Ce qui nous fait une moyenne de 11,1 sur 20. Pas fameux hein. Une relecture de ce roman-culte s'impose donc...

 

A noter que pour se dédouaner de tout risque de procès, les Editions Pocket ont indiqué sur la couverture et en page de garde que cet ouvrage a été réalisé sans l'autorisation des ayant-droits de Tolkien et/ou de New Line Cinema, qui a produit les films adaptant la trilogie. Traduit d'un bouquin sorti en Angleterre en 2002 pour une sortie en 2003, aucun "auteur" n'est crédité non plus (seul le traducteur...). Seul visuel que se sont permis les éditeurs, la reproduction partielle d'une illustration de couverture du roman, signée Wajtek Siudmak (illustrateur légendaire de la collection SF de Pocket), dont ils ont forcément les droits.

 

Lorsque j'ai évoqué cette lecture sur facebook, plusieurs personnes se sont montrées intéressées. Mais je me voyais mal reproduire ici les 1 200 questions ; du coup je vais en sélectionner (presque par hasard) 5 concernant chaque Livre, et pour que ce soit un peu plus sympa, celui ou celle qui me donnera le plus de bonnes réponses en commentaires d'ici 48 heures (soit mercredi 15h) gagnera un bouquin de son choix parmi une sélection de mon cru. Ce bouquin ne sera pas forcément lié à Tolkien, mais relèvera de l'imaginaire ; par contre si le ou la gagnante a un désir particulier, on peut aussi en discuter. Attention, je n'accepterai qu'une liste de réponses par personne, par contre vous pouvez multiplier les commentaires pour vous inspirer ou vous envoyer sur de fausses pistes... En cas d'ex aequo en nombre de bonnes réponses, le ou la plus rapide sera privilégié :)

 

Prêt(e)s ? Alors voici les questions :

 

1. Le Sirannon fut entouré de digues pour créer quel élément géographique ?

2. Que tentent les Hobbits face à l'arbre qui leur interdit l'entrée de la Vieille Forêt  : l'abattre, le brûler ou lui jeter un sort ?

3. Combien de chiens accompagnaient le fermier Maggotte lorsq'uil croisa la route de Frodon, Sam et Pippin ?

4. Qui donna à Frodon son épée avant qu'il ne parte de Fondcombe ?

5. Caras Galadhon est : un allié de Sauron, une rivière de Hobbitebourg ou une colline ?

 

6. Comment s'appelle la ville des Hommes de Nùmenor ?

7. Qui a pour symbole une main blanche sur fond noir et la lettre S ? 

8. Combien de combattants se trouvent déjà au Gouffre de Helm avant l'arrivée des forces de Theoden ?
9. Quel Ent les Orques ont-ils jadis blessé ?

10. Quel geste insultant Langue de Serpent a-t-il envers Theoden avant de fuir ?

 

11. De quelle couleur est l'étendard géant que Halbarad déroule pour le montrer aux Morts ?

12. Quel âge se termine avec la défaite de Sauron ?

13. Quel chapitre du livre de Frodo est-il inachevé afin que Sam puisse le terminer : le chapitre 30, 40, 60 ou 80 ? 

14. Quels sont les deux Hobbits faits chevaliers de la Cité et de la Marche ?

15. Qui supplie Aragorn de lui permettre de l'accompagner sur les Chemins des morts  ?

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs. Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vus par les humains sous peine d’être obligés de déménager et de perdre cet univers miniature fascinant fait d’objets détournés. Arrietty sait tout cela. Pourtant, lorsqu’un jeune garçon, Sho, arrive à la maison pour se reposer avant une grave opération, elle sent que tout sera différent. Entre la jeune fille et celui qu’elle voit comme un géant, commence une aventure et une amitié que personne ne pourra oublier…

 

 

Je pense que j'aurai du mal à oublier ce film. Je le dis d'entrée, c'est un petit bijou de poésie, d'ambiance et de visuel. Quitte à recevoir des tomates pourries dans les dents, je l'affirme, c'est la dernière production des studios Ghibli à être sortie chez nous, et l'une des toutes meilleures.

 

Sur le plan de l'esthétique, c'est une réussite totale ; les décors réduits du monde d'Arrietty, la maison et le jardin, taille géante pour la petite chapardeuse, et même la rivière de la fin, tout est simplement magnifique. Pour accompagner en termes d'ambiance, ce n'est pas Joe Hisaishi, habituel complice des films de Hayao Mizazaki, quis 'y colle, mais la harpiste bretonne Cécile Corbel. Complètement inconnue du grand public jusqu'alors, cette jeune femme a envoyé son second album aux studios Ghibli en 2009, et c'est e producteur Toshio Suzuki qui lui a confié la musique d'une production en cours, Arrietty donc. S'inspirant du scénario, de designs de personnages et de quelques poèmes du réalisateur pour son score, Cécile Corbel a livré une composition minérale, aérienne, totalement en phase avec l'ambiance du film. La chanson de fin, qui s'intitule "la chanson d'Arrietty", est d'ailleurs chantée en trois langues, français, anglais et japonais, par la compositrice elle-même. Ce morceau est terriblement envoûtant, et m'a suivi plusieurs jours après le visionnage du film.

 

Côté réalisation, c'est donc Hiromasa Yonebayashi, 36 ans, le plus jeune réalisateur du studio, qui s'en est chargé, et le résultat est vraiment beau. le scénario avait été développé par les fondateurs du studio, Miyazaki et isao takahata ; mais trop âgés pour s'y coller, ils se sont tournés vers le meilleur animateur du studio. Très vite le Un rythme qui ne baisse jamais, un film visible par tous les publics (à partir de 3 ans). Le film est librement inspiré du livre Les Chapardeurs (The Borrowers en VO), livre fantastique pour la jeunesse écrit en 1952 par Mary Norton. n'ayant pas lu le bouquin, je ne peux juger de sa fidélité à l'oeuvre originale. Deux seuls petits bémols en termes de scénario et de narration pour le film, la façon dont Sho trouve la maison des Chapardeurs, sans la chercher, et la fin, qui n'en est pas une, et appelle forcément une suite car laissant le spectateur frustré après une telle merveille.

 

Le fim parle entre autres du rapport des personens avec la nature. Les humains ont la fâcheuse tendance à la détruire, à ne pas y faire attention, alors que les Chapardeurs s'accommodent de ce qu'elle peut leur offrir ou leur opposer, dans une dévotion proche de l'animisme, tout en profitant des petits avantages procurés par la présence d'humains dans le voisinage. Mais hélas les Chapardeurs disparaissent peu à peu, comme beaucoup d'espèces animales, du fait de notre action.

 

L'amitié entre Arrietty et Sho est un véritable élément narratif dans le film, et traité de façon très poétique et sensible. Le producteur Toshio Suzuki dit d'ailleurs de la Chapardeuse  que comme les autres héroïnes nées chez Ghibli, Arrietty possède une vraie conscience écologique et sait surmonter ses faiblesses pour défendre ses valeurs et s’élever.

 

Je ne peux donc que vous recommander ce superbe film, qui en tant que premier long-métrage, supporte largement la comparaison avec celui de l'autre jeune pousse de la maison Ghibli, Les Contes de Terremer.

 

Spooky.

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Le Cycle de Terremer est une suite romanesque écrite par l'américaine Ursula K. Le Guin, entre 1940 et 2001. Relevant du médiéval fantastique, c'est une somme qui fait partie des grands classiques su genre. L'univers décrit est cohérent, poétique et original, pour reprendre els termes de Wikipedia. La grande disparité du temps s'explique par le fait que l’auteure a peu à peu comblé les trous de son cycle, et que la date de publication de chaque roman ou recueil de nouvelle ne correspond pas à la chronologie de l'œuvre. Pour en savoir plus, rendez-vous là.

 

Pour ma part je n’ai lu que le septième tome, peut-être le plus connu, qui s'intitule Les Tombeaux d'Atuan. Cela ne m’a pas laissé de grands souvenirs, sans doute à cause d'un rythme très lent...

 

Le film de Goro Miyazaki, fils d'Hayao, conte les aventures du jeune Arren, prince du royaume d'Enlad, qui va s'allier aux forces du grand magicien Epervier, pour rétablir l'équilibre du monde rompu par une sorcière maléfique. Dans le combat qui s'annonce, Arren et Epervier croiseront la route de Therru, une mystérieuse jeune fille. Ensemble, ils dépasseront leurs peurs et uniront leurs destins pour mener le plus fascinant des voyages.  

 

Officiellement Les Contes de Terremer sont inspirés par Tehanu. Mais lorsque vous comparez les synopsis, vous verrez que les ressemblances sont ténues. 

Et ce n'est pas qu'un avis de fan du genre ou de blogueur qui crache sur les films, puisque Ursula Le Guin a elle-même déclaré ne pas reconnaître son œuvre dans le film ; alors que c'est elle qui avait demandé à Hayao Miyazaki de l'adapter... Sans vouloir dénigrer le travail du jeune réalisateur, elle lui a donc laissé la seule paternité du long-métrage d’animation.

 

Mais qu’en est-il du film lui-même ? Eh bien c’est un peu compliqué. Première constatation, le travail artistique est souvent impeccable, par moments un peu approximatif, mais l’ensemble est visuellement très agréable. Normal, me direz-vous, lorsque je vous dirai que le fiston a travaillé avec l’équipe de son père. Mais hélas, c’est peut-être le seul bon point du film. Sur le plan de l’histoire, même si l’ensemble est assez linéaire, il n’est pas évident pour le spectateur lambda de rentrer dans l’univers proposé. Ainsi n’apprend-on presque rien sur tout le background de Terremer, sauf qu’un mage doit, pour pouvoir influer sur un élément, un animal ou une personne, connaître son véritable nom. C’est presque le seul ressort du film, celui qui permettra à Arren et Therru de vivre heureux, libérés du joug d’un terrible sorcier. Au visionnage du film, on se dit qu’on a loupé des trucs, mais au final on se rend compte que le réalisateur a fait des coupes dans l’œuvre originale, pour l’arranger à sa sauce, sans forcément penser à son accessibilité au grand public. On ne comprend pas l’importance de la magie, ce qu’il se passe entre Epervier et Arren, qui est en fait un passage de relais entre deux personnes investies de grands pouvoirs… On ne comprend pas non plus pourquoi Arren tue son père –qui est roi- dès le début du film, alors que cela est expliqué dans le roman (et expédié dans le film)…

 

Pourtant, Goro Miyazaki, comme son père, est un fan de longue date de l’œuvre de Le Guin ; on sent bien qu’il aime cet univers. Mais son interprétation tombe à plat, par manque de prise en compte du grand public. Dommage. Peut-être qu’un jour un réalisateur « live » s’y attaquera, mais la comparaison avec Le Seigneur des Anneaux (un sorcier très puissant et bon, un autre très méchant, un jeune homme qui poursuit son apprentissage, un décor très médiéval fantastique…) sera inévitable.  

 

Spooky.

 

Note : c'est Ursula Le Guin qui a inventé le terme et le principe de l'ansible, dont le présent blog tire son nom. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page consacrée de Wikipedia, où ce blog est cité.

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Reportages

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La chaîne de magasins Virgin Mégastore a entamé une réorganisation des rayons de ses magasins, pour tenir compte des nouvelles tendances de lectures actuelles. Dans ce cadre, le magasin des Champs-Elysées, à Paris, a organisé une soirée d'inauguration en deux temps.

 

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D'abord une séance de dédicace avec plusieurs auteurs-phares de l'imaginaire français, comme Ange (Anne et Gérard Guéro), Pierre Pevel, Laurent Genefort, Erik Wietzel et l'illustrateur Didier Graffet.

 

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L'ambiance est sympathique, et permet aux curieux de découvrir le nouveau rayon, ou plutôt espace, qui propose de beaux rayonnages consacrés à la fantasy, au fantastique, à la bit-lit (devenue presque un genre à part entière, du coup...).

 

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Puis, dans un second temps, une soirée privée permettait à quelques happy few, auteurs, éditeurs et... blogueurs) d'accéder à un salon agrémenté d'un buffet et de coupes de champagne. Là, la responsable de la librairie du magasin, après avoir présenté en quelques mots ce nouvel espace, a proposé aux personnes présentes de se mélanger, d'échanger, de faire connaissance. Il y eut quelques interviews réalisées concomittamment... Parmi les personnes présentes, citons Mélanie Fazi, romancière et traductrice...

 

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Barbara Bessat-Lelarge et Claire Deslandes, charmantes éditrices chez Bragelonne...

 

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Gérard Guéro, visiblement suivi par quelques snipers...

 

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A gauche, Charlotte Volper, heureuse éditrice entre autres de D'Or et d'émeraude, et à droite Thibaud Eliroff, directeur éditorial chez Folio SF.

 

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Parallèlement, deux charmantes maquilleuses...

 

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...proposaient aux participants de se voir relookés de façon assez spectaculaire... (non, je n'y suis pas passé)

 

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En point d'orgue, un tirage au sort a permis à quelques blogueurs de remporter des cadeaux... intéressants, comme un drap de douche ensanglanté...

 

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Et tout cela avec comme musique d'ambiance la BO du Seigneur des Anneaux !

 

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A noter que les blogueurs ont pu repartir avec un sac rempli de nouveautés et avant-premières offertes par plusieurs éditeurs partenaires de l'évènement... On va en reparler...

 

Vraiment, une soirée réussie !

 

Spooky

 

(note : si vous voyez un crâne chauve sur mes photos, c'est Gérard Guéro, qui a l'art de surgir de nulle part pour être dans le champ...)

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Le premier tome de cette série avait ouvert des espaces narratifs très intéressants, et je l'avoue, j'étais curieux de lire la suite des aventures du petit Cahyll et de son ami batracien Glark. La fin de ce premeir tome avait laissé les deux amis en fuite, loin des foyers qui les avaient vus naître, en quête d'un ailleurs, d'un lieu et d'un temps meilleurs, d'une paix que l'animosité larvée entre leurs deux peuples ne pouvait laisser entrevoir. Mais au fil de leur errance, il vont tomber, contre toute attente, sur la bonne grande mare, lieu sacré du peuple des gorderives (dont est issu Glark), où l'empathie de Cahyll va leur permettre de mettre à jour un complot visant à renverser la monarchie chez l'un et,à semer la mort chez l'autre. Doivent-ils continuer et ignorer cette menace, ou au contraire revenir sur leurs pas pour la contrer ?

 

Vous vous en doutez, le cas de conscience est encore une fois au coeur de ce deuxième tome de Fedeylins. L'introspection aussi, puisque grâce à l'empathie du jeune fedeylin, nous sommmes dans son esprit et aussi -belle idée de la part de Nadia Coste- dans celui de ceux qui le côtoient. Une bonne moitié du récit se passe d'ailleurs essentiellement dans les pas, les bonds et les vols du duo contre nature. On s'ennuie un peu, même si des rencontres originales (notamment une créature arachnéenne et une autre, proche du moustique) viennent faire évoluer un peu le récit et les réflexions de Cahyll. Heureusement, la bonne grande mare va opérer un changement dans ce récit, un virage majeur. Mais, une fois le retour des deux amis acté, que peut-il se passer ? Là encore, Nadia Coste a su éviter l'embourbement, et proposer non pas un, mais trois éléments permettant une suite, avec d'ailleurs un joli cliffhanger dans la toute dernière séquence.

 

C'est donc avec plaisir que je lirai la suite des aventures du jeune fedeylin et de son ami gorderive, ou des compagnons que l'auteure voudra bien leur adjoindre.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Oubliez tout ce que vous savez. Il y a bien eu un crash en 1947 d'un vaisseau extraterrestre. Mais ce n'était pas à Roswell, au Nouveau-Mexique, mais à Moorcroft, dans le Wyoming. Aux commandes, un petit être gris, avec une grosse tête, qui va se retrouver "invité" par le gouvernement américain, et va influer sur tout la culture populaire de l'après-guerre. Seulement voilà, il en a un peu marre, et les moguls de l'administration aimeraient bien le découper en tranches afin d'exploiter ses incroyables donc de clairvoyance, d'invisibilité, de guérison. Du coup Paul (du nom du chien de la femière propriétaire du champ de laquelle il a fait son terrain d'atterrissage forcé) décide, après avoir lancé un SOS à ses congénères de la Constellation d'Andromède, de tailler la route vers le point de récupération prévu, pas loin de son atterrissage initial.

 

Mais comme il est un conducteur assez catatrophique, il fait plusieurs tonneaux avec la voiture qu'il a subtilisée... Juste devant un camping-car tranquillement conduit par Clive et Graeme, deux nerds anglais qui sont venus participer au Comic Con* de San Diego et se faire la tournée des sites ufologiques des Etats-Unis. Ceux-ci le recueillent, et acceptent bientôt de l'accompagner à son rendez-vous, malgré la poursuite par trois agents du FBI (dont deux pieds nickelés) et la présence d'une bigote borgne...

 

Si ce résumé vous semble un peu foutraque, il donne un aperçu assez juste de ce qu'est le film. Les producteurs ont mis en avant le fait qu'il était scénarisé par Nick Frost et Simon Pegg, déjà présents sur Shaun of the Dead et Hot Fuzz, grosses pochades made in England. Ici ils tiennent également le haut de l'affiche, en compagnie d'un être virtuel (avec la voix en Vo de Seth Rogen, et en VF de... Philippe Manoeuvre). Je n'ai pas vu Hot Fuzz, mais Shaun of the Dead m'avait un peu déçu par son humour auquel je n'adhérais pas vraiment (au contraire de l'ami Toxic). J'avais un peu peur de retrouver cet humour pince-sans-rire et absurde sur Paul. Cela n'a pas trop été le cas, les deux coscénaristes jouant sur un registre un peu moins "raffiné" mais en restant dans un style assez classique. Pour attirer un peu le public américain, sans doute. Pour le coup, il y a des séquences qui m'ont bien fait rire, mais à l'inverse, certaines allusions m'ont laissé froid, voire circonspect. Une partie du film est d'ailleurs truffée de références pour les geeks, puisque les deux couillons qui se retrouvent embarqués par l'alien en sont. J'imagine d'ailleurs que je n'ai pas tout saisi, ma culture en la matière étant relativement pauvre.

 

Le scénario offre sa part de rebondissements, avec des coups de feu, des éventrations, et même une ou deux morts violentes (hors champ). Cela m'a semblé un peu déplacé dans cette comédie. [SPOILER]Un peu comme si les co-scénaristes n'avaient pas su, par exemple comment se débarrasser d'un personnage secondaire qui pète les plombs. Ce personnage est très caricatural, mais pas outré (allez comprendre) au début, et se comporte de manière très différente d'un coup ou presque.[/FIN SPOILER] D'autres éléments un peu étranges viennent se greffer, comme le comportement du "Grand Manitou", celui du père de la nana coincée de partout qui prend le camping-car en cours de route... Il y a de bonnes choses, et elles sont majoritaires par rapport à ces éléments gênants, ce qui rend le film largement regardable. Les acteurs s'en sortent plutôt pas mal, mention spéciale à Nick Frost en écrivain geek et légèrement frustré, et le Paul du titre est vraiment bien foutu en termes de réalisation technique, il est assez expressif.

 

Un film sympathique donc, à recommander pour une soirée sans prise de tête.

 

Spooky.

 

* Le Comic Con est le rendez-vous incontournable des geeks américains chaque année, puisqu'on y retrouve des conférences, des animations, des stands consacrés aux comics, aux séries TV, au cinéma, aux jouets (goodies), aux jeux videos, aux romans de fantasy... (liste non exhaustive) ; pour les amateurs, c'est une sorte de rencontre grand format de la Japan Expo, du Comic Con français, du festival d'Avoriaz, des Utopiales...

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Ressources et amis

Récemment je vous avais parlé du tome 1 des Belles Histoires de l'Oncle Alix, cet album-hommage réalisé avec quelques camarades. Je ne reviendrai pas dessus, sauf si vous le demandez, mais je voudrais faire un petit focus sur l'un d'entre nous. Celui qui se fait surnommer Superjé, un jeune homme de 16 ans, qui a porté le projet à bout de bras, et a su le mener à son terme malgré des fortunes diverses.

 

Pour nous remercier, ce jeune homme bien sous tous rapports nous a envoyé à chacun un dessin personnalisé. Après que l'ami pierig ait publié le sien sur son blog, j'ai décidé d'en faire de même.

 

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Merci à toi, Jérémie :)

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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J'avais croisé Mélanie Fazi lors de plusieurs rassemblements (les mauvaises langues diront "cocktails") rassemblant la fine fleur de la SFFF française ("Science-fiction, fantastique et fantasy), et j'avais appris qu'outre son activité de traductrice (vous trouverez l'ensemble de ses travaux ici, rubrique "biblio"), elle avait aussi écrit elle-même quelques ouvrages assez remarqués. Arlis des forains, son deuxième roman, a ainsi obtenu le prix Masterton en 2005.

 

Arlis est orphelin. Il a été recueilli par Emmett et Lindy, des forains. Entouré, entre autres, de Jared, le cul-de-jatte, et de Katrina, la fille aux serpents, il vit une enfance singulière, mais heureuse, sur les routes qui le mènent de ville en ville. L'arrivée des forains à Bailey Creek ne passe pas inaperçue et, comme souvent, Arlis est le centre d'intérêt de tous les enfants de la ville. Et plus particulièrement de Faith, la fille du pasteur. Elle fera découvrir à Arlis d'étranges rituels et lui ouvrira les portes d'un monde plein de mystères... et de dangers.

 

Il est difficile de classer ce roman dans une catégorie ; le fantastique y tient une part ténue, même s'il sert de moteur à l'histoire. Mais il se décline en une sorte de magie couplée à la force des rêves. Une idée assez originale, qui permet à Arlis de tenir une place toute particulière au sein du fantastique français. Très vite la qualité d'écriture de Mélanie Fazi se fait jour, ce qui permet une lecture aisée de cet OVNI. On peut bien parler d'OVNI, car malgré les promesses du sujet et cette quaité d'écriture, le roman nous laisse sur notre faim. L'auteure ne va pas au bout de ses idées, la relation entre l'adolescent et sa mère adoptive, par exemple, est sous-exploitée...

 

Malgré ces réserves, la lecture de ce petit roman est loin d'être désagréable. A découvrir donc.

 

Spooky

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