Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
...:::Ansible:::...

...:::Ansible:::...

Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://blog.vampirisme.com/vampire/images/couv/rice-nuit-terreur.jpg

 

Il y a des jours, comme ça, où vous vous arrêtez sur une couverture dans une bouquinerie, et où vous tombez sur une sorte de petite bombe...

1,80 € plus tard, me voilà en train de lire "Nuit de terreur", roman de 1973 écrit par l'Américain Jeff Rice.

 

Las Vegas, années 1970 ; une série de disparitions et de meurtres étranges commence à poser problème à la police locale. Rapidement le journaliste Carl Kolchak se met sur l’affaire, suspectant l’origine vampirique des morts vidés de leur sang et des vols de stocks de sang dans les hôpitaux. S’étant largement documenté sur la question vampirique, il décide de proposer ses services à la police, qui finit par débusquer la créature surnaturelle dans son repaire, une maison de banlieue anonyme.

Ladite créature, Janos Skorzeny, s’avère être un ressortissant roumain de plus de 70 ans, qui fit des exactions à Londres puis au Canada, utilisant des faux papiers jusqu’à son parcours final dans le Nevada. C’est un vampire aux crocs démesurés (mais qui ne se révèlent que lorsqu’il attaque ou est en proie à la peur), à l’haleine pestilentielle et au teint blafard, qui ne sort que la nuit en utilisant des véhicules volés ou achetés cash.

L’écriture de Jeff Rice est serrée, dynamique et diablement efficace, presqu’uniquement factuelle. Un style qui devait être très en vogue au début des années 1970, pour donner de spolars de haute tenue mais aussi extrêmement efficaces. Les producteurs télévisuels ne s’y trompèrent pas, puisqu’avant la sortie du roman deux téléfilms-pilote célèbres, intitulé Kolchak : the Night Stalker et Kolchak: The Night Strangler furent produits en adaptant le roman en 1972. Une série télévisuelle du même nom (Dossiers brûlants en France), qui ne connut qu’une saison, fut diffusée en 1974-75, l’année suivant la publication du roman. Celle-ci relate des enquêtes de ce même journaliste sur des affaires relevant souvent du fantastique ou de la science-fiction. Cette série, dont les premiers scripts furent écrits par Richard Matheson, autre figure du genre fantastique, est connue pour être l’une des inspirations premières de Chris Carter, créateur du monument télévisuel The X-Files (Aux frontières du réel en version française).

Darren Mc Gavin, qui joua Kolchak dans la série originale, apparut dans le show de Carter comme une sorte de père spirituel du Département des affaires non classées du FBI. Une nouvelle série, produite par Frank Spotnitz, ancien de X-Files, vit le jour en 2005 avec Stuart Townsend dans le rôle-titre : Kolchak: Le Guetteur (Nightstalker en VO). La série ne connut que dix épisodes à cause de la faible audience. Un comic book vit également le jour en 2003 ; le même éditeur sortit deux recueils de nouvelles dans le même univers, écrites par différents auteurs, dont P. N. Elrod et Christopher Golden. Le nom de Kolchak a aussi inspiré nombre d'oeuvres depuis 40 ans, mais il serait inutile de les lister ici.

Un passage relate les recherches de Kolchak sur l’histoire des vampires, et comporte des mentions sur certaines figures vampiriques : le Dracula de Stoker, mais aussi Vlad Dracul, le voïvode de Roumanie du Xvème siècle, John George Haigh, Fritz Harmann, qui sévit à Hanovre, le Vampire de Dusseldorf, le sergent Bertrand qui dévorait des cadavres dans le Paris des années 1848, jusqu’à l’affaire Sharon Tate. Malgré la brièveté de ces mentions, elles sont très bien relatées, rendant ce passage particulièrement intéressant pour les amateurs de vampirisme et de fantastique. Au vu de sa descendance mais aussi de la qualité de son écriture, on peut affirmer que ce roman, pourtant méconnu, est une étape importante dans la production du genre non seulement vampirique, mais aussi fantastique.

Anecdote amusante, sur l’édition française de la collection « Super noire », chez Gallimard (première édition française en 1975), on trouve en quatrième de couverture une publicité pour… un parfum. Pour le plaisir, voici l’argumentaire : « L’homme qui porte BALAFRE. Quand elles le croisent, les femmes devinent tout de suite… Il a choisi la virilité sans concession. Ni archange, ni démon, il porte Balafre tout simplement. Balafre brun au parfum tabac épicé. Balafre vert au parfum frais boisé. Balafre ! Lancôme pour hommes. » En visuel noir et blanc, un coffret du parfum, à côté d’un poignard dressé, puis un homme en costume portant une cicatrice sur la joue…

 

A lire également sur vampirisme.com.

 

Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Quelquefois craintif devant le chien,

D'autres fois agressif devant le mulot,

Le chat ne sert jamais à rien.

Certaines gens disent que ces félins ne sont pas beaux.

Leurs yeux ressemblent à des lanternes,

Qui s'éclaircissent quand ils voient leur mère,

Et avec un voile terne,

S'assombrissent quand il est en colère.

Puis s'éteignent quand la vie les quitte

Ainsi que leur âme et leur beauté.

Alors on peut le dire, les chats meurent trop vite.

Que leur reste-t-il ?

Rien qu'un corps sans vie, sans intelligence.

Que reste-t-il de ces chats si subtils ?

Rien que de la transparence.

 

Nota : ce texte est l'un des premiers que j'aie jamais écrit, en classe de sixième, à l'occasion d'un devoir à contrainte. C'était en mars 1987. J'ai obtenu alors un 16/20.

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Le feu était l'apanage des dieux.

Un jour Prométhée le leur vola

Et le donna aux hommes créés par eux.

Pour cela, puni il sera.

Encvhaîné à un rocher isolé, il fut condamné

A voir son coeur dévoré par un aigle

Chaque matin pour repousser durant la nuitée.

Il souffre pour avoir violé les règles.

Dur est le châtiment réservé

Et voulu sortir de son être.

 

circa 1993

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Ressources et amis

http://i63.servimg.com/u/f63/11/33/82/02/bannie11.png

 

Je vous avais parlé il y a quelques temps de la communauté de blogs Autres-mondes sur over-blog, auquel le présent est affilié, mais aussi et surtout de l'extraordinaire vitalité de ses membres. La communauté n'est pas restée inactive cet hiver, puisqu'outre le forum, la page Facebook et le compte Twitter, la communauté a aussi sa gazette qui reprend les différentes contributions des membres, mais aussi et surtout son site internet !

 

 

Quel intérêt me direz-vous ? Eh bien une meilleure visibilité, surtout auprès d'éventuels partenaires...

 

Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Ô rose au regard enchanteur !

Pour toi je compose ce fabliau

Pensant à toi je suis poète à mes heures

Ta beauté ne saurait être traduite par des mots.

Ton passage est comme un rêve évanescent

Qui hante mes nuits et souille mon enveloppe.

Que ne suis-je immortel pour, jusqu'à la fin des temps

Adorer ton image, qui, forte, me dope.

Je suis aux frontières du passé et de l'avenir.

La vie semble me fuir et m'échapper.

Je n'entendrai plus les chevaux hennir

Dans les stalles qui me happaient.

 

circa 1993

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://ecx.images-amazon.com/images/I/7137EbZleDL._SL500_.jpg

 

Cet ouvrage est le second écrit par Stéphane Soutoul, et le second que je lis. Comme le premier, il a pour sujet les vampires, une passion pour le jeune auteur. Il s'agit ici d'une recueil de nouvelles, plus ou moins longues (le recueil compte plus de 300 pages), qui représente le fruit d'une année de travail.

 

Très vite on est happé, comme le serait le sang par la bouche d'un suceur de sang. Soutoul écrit bien, il a du vocabulaire et des idées. Sa grande culture lui permet d'utiliser des optiques différentes pour ses histoires, du romantique à la limite de la bit-lit (ce qui rend son oeuvre aussi accessible à de nombreux publics) à d'autres récits proches du gore. Avec des morceaux de buddy-movie parfois. J'ai passé un très bon moment de lecture. Attention, il faut tout de même dire que l'atmosphère vampirique peut lasser, à la longue. je recommande donc de déguster ce juteux recueil à petites doses, sous peine de se retrouver un peu fatigué par ce mets capiteux...

 

Mais il y a un hic, qui n'est pas du fait de l'auteur. L'éditeur n'a pas fait son boulot correctement. La maquette est correcte, certes, mais je me suis demandé s'il y avait eu de la relcture. fautes de frappe, orthographe, accords, même s'ils ne sont pas légion, sont suffisamment présents pour en douter. Et une lecture éditoriale aurait permis de fluidifier certains passages, lorsque l'auteur a tendance à se répéter ou à piétiner dans son récit.

 

Voilà pour la partie strictement éditoriale. La carrière de ce chouette bouquin est complètement plombée par l'attitude irresponsable dudit éditeur. Stéphane Soutoul en dit plus sur son blog, mais sachez, en quelques mots, que l'éditeur a déposé le bilan, et l'auteur n'a reçu aucun centime sur la vente de l'ouvrage. Alors que Stéphane Soutoul a assuré lui-même, et seul, la promotion de l'ouvrage. Il ne reste donc qu'à espérer que l'ouvrage renaîtra de ses cendres, chez un nouvel éditeur, un vrai, qui respecte ses engagements et surtout ses auteurs...

 

Spooky.

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Le peintre regardait le paysage autour de lui

Le soleil rougeoyant inondait de lueurs incandescentes

La vallée entourée d'une aura de calme induit ;

La cascade cristalline faisait résonner sa descente

Dans les rochers au front bombé ; le chemin fredonnait

Son ode à la verdure son accompagnatrice

Le guerrier empoignit son pommeau ciselé,

Enceint son cimier et entra dans la lice.

Son adversaire, un colosse buriné, lui lança

Un regard de rapace puis s'élança au galop.

Le choc ébranla les deux bélligérants qui déjà,

Jaugeaient l'étendue des dégâts avant de s'affronter à nouveau.

 

circa 1993.

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

L'aube se lève sur la campagne

La cloche sonne les matines.

Le curé, sur son vélo, dit bonjour à ses ouailles.

Les agriculteurs vont aux champs

Les cantonniers bouchent les trous des chemins.

Le brouillard se lève des marais

La chouette pousse un soupir.

C'est les Landes, pays de mes ancêtres.

 

(sans date)

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Fictions

Une fleur d'oranger s'ouvrit sur le monde ;

Laissant sa vie de bourgeon aux strates du passé.

Le vent emporta sa fine poussière féconde

Se mêlant à l'éther immobile et illuminé.

L'homme s'avança hors de l'ombre de sa tanière

Après avoir mué pendant le rude hiver boréal

Sa peau fripée dépérissant doucement derrière

Le monde allait devenir son vassal.

Déployant ses ailes de soie, il se dirigea

Vers l'abomination aux crochets chitineux

Toutes griffes dehors, il engagea le combat

Avec l'obscur démon aux traits haineux.

 

circa 1993.

Voir les commentaires

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/04/44/60/044460_af_vo.jpg

 

Séquence émotion : Voici le tout premier article écrit pour Ansible, qui à l'époque ne comprenait que 5 pages. C'était en décembre 1999.

 

Star Wars Episode One : The Phantom menace with new scenes uncut or how you met Anakin Skywalker before he fell in the dark side of the force and became the incredibly bad and unsexy Darth Vader

 

Cela pourrait être l'accroche du dernier film de George Lucas, censé se passer 30 ans avant la trilogie qui a enflammé deux générations. C'est peu de dire que ce nouvel opus (une préquelle donc) était attendu, lorsqu'on voit qu'aux Etats-Unis certaines personnes faisaient la queue 6 semaines (!) avant la sortie du film, en mai dernier. Il a donc fallu 6 mois pour que le Tiers-Monde (France, Belgique...) le découvre enfin.

 

Finalement, le jeu n'en valait pas la chandelle. Un avis résumé ? La planète Naboo est assiégée par la Fédération du commerce qui veut récupérer le marché. La République envoie deux négociateurs, les jedis Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, pour discuter. La rencontre n'a pas lieu et le palais de la reine Amidala est attaqué. Celle-ci s'échappe avec les jedis pour rejoindre la planète Coruscant et plaider sa cause auprès du Sénat. Leur vaisseau est abattu et ils doivent se poser sur la planète Tatooine. Là ils rencontrent un jeune esclave, Anakin, (Jake Lloyd) au potentiel jedi immense (analyse sanguine à l'appui). La participation (et la victoire) du gamin à une course de pods permettra d'acquérir la pièce idoine et de le sauver.

Mais une menace (fantôme, il paraît) voit tout ça d'un mauvais oeil et envoie un Sith (un Jedi renégat), le diabolique Dath Maul pour détruire cette rébellion naissante.

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/35/83/29/18831864.jpg

 

Le scénario est nul, et les ficelles grosses comme des câbles sous-marins. Pour ce film, on voit que Lucas s'est empâté depuis 20 ans dans la production : la direction d'acteurs est inexistante et on s'ennuie très vite. Il y a trop d'effets spéciaux et quelque part, on ne peut que les remarquer (la scène de bataille entre les droïdes et les naboo). Il y a beaucoup de scènes inutiles et des personnages ridicules (Jar Jar Binks, une espèce de chien humanoïde, parle avec un accent petit nègre et a une démarche plutôt efféminée). La scène de course de pods est le morceau de bravoure du long métrage, ce qui n'est pas sans faire sourire quand on sait qu'elle est entièrement faite d'effets spéciaux ; de plus, elle n'apporte pas grand-chose à l'intrigue mais permet à Lucas de réamorcer la pompe à fric ebn sortant un jeu video inspiré par la séquence.

 

Pour ne pas choquer le public, cet ex-génie met un peu de Bible dans son scénar : Anakin, 8 ans, a du sang de jedi dans ses veines, alors que sa mère l'a conçu toute seule (!). A ce moment tout le monde rigole dans la salle ; j'ai d'ailleurs failli sortir, excédé par tant de bêtise et de gâchis.

 

Il y a des grands noms à l'affiche : Liam Neeson, Ewan Mc Gregor, Samuel L. Jackson... Seule Natalie Portman tire son épingle du jeu par sa sensibilité et son incroyable garde-robe ; autre point positif, le méchant, Darth Maul, interprété par un cascadeur spécialiste des arts martiaux. [SPOILER] Malheureusement il meurt à la fin du film. Dommage... [/FIN SPOILER] On retrouve aussi avec plaisir 6-PO et Maître Yoda ainsi qu'un R2-D2 sous-exploité. Au final, un film à effets spéciaux au scénario inexistant.

 

Spooky.

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/35/83/29/18831871.jpg

Voir les commentaires

1 2 3 > >>

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog