J'ai carrément plus d'un an et demi dans mes visionnages des films Marvel. Oui je sais, c'est honteux, et en même temps je le vis relativement bien, sachant qu'hormis Black Panther, les derniers épisodes ne m'ont pas vraiment emballé. Et puis les films se sont enchaînés, et une sensation de manque s'est installée ; j'ai donc décidé de rattraper un peu ce manque, mais dans l'ordre. On commence donc cette session avec le premier Spider-Man produit par la Maison des Idées, dans le giron de laquelle il est retourné après un long passage (et 5 films) chez Sony. A noter toutefois que Sony a bien géré l'affaire, puisqu'il continue à être crédité, et touchera le box-office...
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker développe peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...
C'est donc l'un des ennemis les plus emblématiques de Spidey qui va lui être confronté, dans une aventure spectaculaire, avec quelques morceaux de bravoure (dont un ferry qui est coupé en deux) pour illustrer la légendaire force de l'homme-araignée, aux prises également avec un amour impossible, mais aussi sa réussite en tant que lycéen. J'ai trouvé cet épisode sympathique, à défaut d'être véritablement marquant. La faute, probablement, à un script plutôt sage, sans véritable surprise, où l'on voit le justicier de quartier changer -un peu- de dimension, sous la houlette lointaine de Tony Stark. L'ensemble est bien réalisé, ça marche bien au niveau des effets spéciaux numériques. La surprise est plutôt à trouver dans le casting, puisque le Vautour est incarné par Michael Keaton, qui incarne donc un nouveau volatile, après Batman et Birdman... Il s'en sort pas trop mal dans cet univers Marvel, même si là encore son rôle est assez lisse. mention spéciale pour la tante May, incarnée par Marisa Tomei et pas une actrice de plus de 80 ans, plutôt en phase avec le monde dans lequel elle vit, même si s'occuper d'un ado un peu perdu n'est pas simple.
Bref, un moment pas désagréable, mais guère plus. En outre, la séquence post-générique est l'une des moins intéressantes de toute la franchise...
Spooky