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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.milady.fr/img/upload/1011-mercy5.jpg

 

Mercy Thompson vient de passer les deux derniers mois à tenter d'échapper aux griffes de la Reine des vampires. Et maintenant le chef des loups-garous de la ville a besoin de son aide.
Un grimoire renfermant les secrets des faes vient d'être découvert et le monde est sur le point d'apprendre à quel point ces derniers sont impitoyables... et dangereux. Mercy ne cracherait pas sur quelques jours de vacances...

Après un quatrième tome qui faisait la part belle à l'aspect vampire de l'univers dans lequel évolue Mercy, voici venu un 5e opus qui puise ses racines exclusivement dans les univers lycanthropiques et féériques de l'univers établi par Patricia Briggs.

Sans pour autant être révolutionnaire, l'histoire commence sur les chapeaux de roues, l'auteur lançant de nombreuses pistes qui finiront toutes par se rassembler à l'approche de la fin du volume. Si certes arcs me semble finalement rapidement résolus, au vu de l'importance qu'ils ont acquis au fil du tome (celui des fées notamment), la partie lycanthropique est pour le moins intéressante, et creuse davantage la manière de fonctionner de la meute, autour de son alpha et des liens qui unissent les différents membres. Alors que les loup-garous sont présents depuis le premier tome, c'est la première fois que l'auteur explore réellement à fond cet univers et ses codes, en proposant une vision pas totalement originale mais assez cohérente.

La psychologie des personnages est travaillée de manière à mettre en scène des personnalités intéressantes, pas archétypiques. Chaque personne a ses parts d’ombres, qu’on découvre au fur et à mesure des opus, et ce 5e tome ne fait pas exception dans la logique.

Mercy Thompson est une des séries estampillées bit-lit que je trouve la plus agréable à lire. Les tomes s'enchainent mais ne se ressemblent pas, et les personnages gagnent en richesse et en profondeur au fil des tomes. Si certaines des thématiques déjà creusées jusque-là ne sont pas très bien utilisées dans ce nouvel opus (les fées pour les nommer), ce 5e tome n'en est pas moins intéressant et n'a pas entamé mon intérêt pour cette série toujours aussi agréable à lire.


Vladkergan.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Depuis Gladiator, Ridley Scott est redevenu un réalisateur dans le coup. Pourtant en ce qui me concerne je n'ai pas été convaincu outre mesure par le peplum du créateur d'Alien et Blade Runner. La faute à une narration hachée et à un traitement confus des combats, entre autres.

 

Des combats, Kingdom of Heaven en compte beaucoup, puisqu'il raconte le voyage en Terre sainte d'un jeune seigneur français que son père emmène en croisade. Arrêtons-nous deux minutes sur le début dui film, que je trouve caractéristique des derniers films de Scott. Balian (Orlando Bloom, l'archer elfe du Seigneur des Anneaux), est un forgeron qui vit quelque part en France. Il a perdu le goût de vivre depuis que son enfant a été tué, et que sa femme s'est suicidée par désespoir. L'âme de celle-ci erre donc en enfer, et l'arrivée de son père, jusqu'alors inconnu, tombe à pic, puisqu'il lui propose de guerroyer avec lui vers Jerusalem. Combattre les Infidèles lui permettrait de racheter l'âme de sa femme, d'autant qu'en tuant l'agresseur de sa femme, un prêtre, son âme est damnée. Il part donc avec son père, qui, blessé, ne peut embarquer à Messine, en Italie, avec le reste des Croisés. Balian, adoubé par son père, fait naufrage quelque part en Méditerranée, et là, magie ! se réveille sur une plage pas loin de Jérusalem.

 

Ces circonstances préliminaires évacuées, Ridley scott peut enfin se concentrer sur le propos central, le parcours de Balian et sa rencontre avec Sybilla, la femme d'un noble français et la soeur du roi de Jérusalem. Lequel roi se meurt lentement de la lèpre, et qui voit d'un mauvais oeil la succession probable de son beau-frère, qui n'a de cesse de rompre la paix fragile conclue avec les Musulmans.

 

Au bout de quelques semaines la guerre éclate à nouveau, et l'immense armée de Saladin assiège la ville sainte. Les dissensions entre les généraux chrétiens apparaissent au grand jour.

 

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Je reviens sur les défauts du film, parce que ça m'agace. Scott expédie de façon presque infantile la partie introductive, truffant celle-ci d'approximations narratives. On ne ressent que peu les circonstances pénibles du voyage. C'est bien pratique également de faire naufrage juste en face de la côte terminus... On savait que Scott ne s'embarrassait parfois pas de cohérence, ça se confirme. Passons sur le fait qu'un simple forgeron puisse devenir un bretteur émérite et un stratège capable d'organiser la défense d'une ville face à Saladin, qui n'était pas le premier venu... Et puis, tous ces gens qui traversent un continent, une mer, un désert, semblent tous sortir de la douche.


Second gros défaut, et non des moindres, l'acteur principal est une endive. Orlando Bloom n'a, à l'exception d'une séquence, que des scènes avec deux phrases maximum. Ca, pour remuer sa perruque aile-de-corbeau et lancer des oeillades, il y a du monde. Certes, le personnage est censé être renfermé, ténébreux, etc., mais pas de manquer d'expressivité. Une belle gueule d'elfe ne suffit pas. Il passe la première demie-heure du film avec son père, incarné par Liam Neeson, lequel a dix fois plus de présence à l'écran...

 

Bloom a une belle gueule, mais plus son arc, seulement une épée, qu'on le voit finalement peu manier.

 

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Passons au positif à présent. Scott et ses scénaristes ont songé -et c'est tout à leur honneur- à rétablir quelques vérités historiques. Comme de montrer -de façon succincte mais nettement visible- la supériorité scientifique, culturelle et humaniste des Musulmans à cette époque ; comme de montrer que la Guerre sainte n'est dûe qu'à une suite de provocations  (à cause de l'ennui, du goût du sang, par exemple) des Chrétiens. Suggérant par-là même que le conflit israëlo-palestinien repose sur pas grand-chose en définitive. A ce titre la meilleure scène du film est celle où l'on voit les deux ennemis parlementer, et où Balian dit qu'il pourrait raser Jérusalem si cela pouvait permettre de sauver ses habitants et ses défenseurs, et où Saladin lui rétorque que ce ne serait pas une si mauvaise idée... Ce genre de parti-pris n'a pas dû plaire à tous Outre-Atlantique...

 

Au final Kingdom of Heaven est plutôt un bon film, si l'on passe outre la première demie-heure un peu bâclée et son acteur principal, dont on se serait bien passé. La lecture proposée de l'une des croisades est intéressante, révélant le côté criminellement futile de celle-ci.

 

Spooky

 

EDIT : commentaires de Jean-Luc Sala et Tristan Pastier sur facebook : en lisant ta critique je me dis que tu n'as pas vu la version longue qui est excellente puisqu'elle amène tout un pan dramatique zappé dans la version ciné (le fils de Sybille, le mariage et le sacre)... il y a aussi des excellents bonus dans cette version sur les partis pris graphiques de Ridlet Scott... (et si tu voulais voir un film épique raté et mal écrit jette un coup d'oeil a son Robin Hood)...

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Ils sont sept. Sept survivants d'une terrible catastrophe, probablement nucléaire (on ne le saura peut-être pas, et finalement peu importe), qui se trouvaient dans la cave du château de Malevil lorsque c'est arrivé.

 

Le château de Malevil, dans les ruines duquel Emmanuel et ses amis venaient jouer étant enfants. Un château qu'il a pu acheter et restaurer pour mieux faire fructifier ses terres alentour. Un château dans les caves duquel il se trouvait donc avec ses amis d'enfance et sa gouvernante (et son fils mentalement retardé) lorsque l'onde de chameur insoutenable a littéralement rasé tout le pays, voire la Terre entière. Protégé par une falaise et un creux, Malevil a survécu avec ses occupants humains, et quelques bêtes, dont certaines sur le point de mettre bas (ce qui est bien pratique). La survie s'organise bientôt, entre labours et embouteillage (de vin). Un semblant d'ordre, où Emmanuel, plus ou moins élu chef, s'efforce de composer avec les caractères des uns et des autres. Jusqu'au jour où la découverte d'autres survivants amène Muette à Malevil, une jeune et jolie femme...

 

Robert Merle n'est pas un auteur de genre. Enfin disons qu'il a exercé dans plusieurs genres. Enseignant, il a reçu le prix Goncourt en 1949 avec Week-end à Zuydcooote, puis la gloire avec Fortune de France, qui narre les heurs et malheurs des rois de France. L'élément de genre, la destruction presque totale de la vie sur Terre suite à une guerre nucléaire, vite évacué, l'auteur s'attache à nous narrer le quotidien ordinaire -si tant est qu'il puisse l'être dans de telles circonstances- de personnages ordinaires. Nous sommes clairement dans l'étude de moeurs, dans un cadre post-apocalyptique combinant le huis-clos à une chronique rurale, provinciale (on insiste bien sur le fait que certains personnages s'expriment en patois). Le château de Malevil, devenu le refuge de ces derniers représentants de l'humanité, est traité presque comme un personnage à part entière. Son caractère d'inexpugnabilité lui confère une aura toute particulière. De plus Merle, visiblement très au fait des techniques de défense médiévales, insiste bien sur ce point.

 

Le récit est écrit à la première personne, sous forme de journal d'Emmanuel (sans repères temporels cependant) mais est parfois interrompu par son ami Thomas, qui apporte des précisions ou des corrections. Ce procédé ajoute une dimension d'authenticité au récit, déjà très prenant. Plusieurs éléments sociétaux sot présents en toile de fond : la démocratie, la religion, la morale -surtout sexuelle... Merle découpe son récit en longs chapitres, très denses, au cours desquels il se passe beaucoup de choses. La langue est assez claire, le français étant entrecoupé d'un peu de patois du sud-ouest et d'un chouia d'argot.

 

Quelques petites choses m'ont gêné. Le comportement de certains personnages, le narrateur en tête, qui m'a semblé décalé, inadéquat. Mais comment savoir comment nous réagirions dans cette situation ? Egalement, l'aisance avec laquelle la communauté surmonte toutes les difficultés, notamment techniques. Quelle chance d'avoir un ingénieur, un tireur émérite,et un chef charismatique dans ses rangs ! Et enfin, une conclusion qui n'en est pas une, et qui laissera de nombreux lecteurs sur leur faim.

 

En résumé, je dirais que Malevil est une curiosité dans le sous-genre post-apocalyptique. Comme souvent dans ce sous-genre, il permet de faire une étude de moeurs, mais ici c'est poussé plus loin, le cadre post-apocalyptique n'étant qu'un alibi. Ma lecture fut intéressante, enrichissante même, mais attention car elle sort des sentiers battus de la littérature de genre.

 

Un gros merci à Erwelyn pour m'avoir permis de lire ce pavé (plus de 600 pages tout de même).

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Aux confins de la Russie et de la Chine, un avion-cargo vient prendre livraison du personnel d'une exploitation minière qui vient de fermer. Mais au cours du vol de retour, une tempête surprend l'équipage et le contraint à poser l'appareil en catastrophe. En plein désert de Gobi, et sans radio, détruite dans le crash. L'espoir est donc mince, mais parmi la dizaine de survivants un homme mystérieux, Elliott, leur propose de construire un second avion à partir de l'épave du premier.


J'arrête là mon résumé car il est fort probable que les spécialistes en aéronautique ont crié à l'hérésie (si si, j'ai entendu des cris). N'y connaissant pas grand chose moi-même, cela m'a fait sourire. Bien entendu, l'essentiel du récit se concentre sur les rapports entre les personnages de ce survival, entre le directeur tiré à quatre épingles, l'ingénieur (une femme), le pilote baroudeur et une ou deux têtes brûlées, dans des décors grandioses.

 

J'ai trouvé l'ensemble assez maladroit. Le casting de seconds couteaux est mal dirigé. Pourtant avec le vétéran Dennis Quaid, Giovanni Ribisi (Il faut sauver le soldat Ryan, Intuitions, Capitaine Sky et le monde de demain...), Hugh Laurie (plus connu sous le nom du Dr House dans la série TV éponyme) et Miranda Otto (Le Seigneur des Anneaux), il y avait de quoi faire. Mais ils sont tous impavides dans un scénario mal fichu, pourtant remaké d'un film de Robert Aldrich vieux de 40 ans. Les scènes de crash sont gérées par ordinateur et avec des maquettes, mais le résultat est médiocre. Heureusement que les décors sont assez mis en valeur par la caméra de John Moore (En territoire ennemi, Max Payne).

 

Note : Il n'y a pas l'once d'une romance entre la seule nana du groupe et les neuf mecs présents. Certes, Miranda Otto n'est pas une créature de pages centrales, mais ele n'est pas laide non plus. Je ne sais pas si c'est un bon point finalement...

 

En définitive un film sans âme, qui doit cependant faire sa carrière en video-club avec la bobine de Dennis Quaid dessus.

 

Spooky.

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Le Trône de Fer (Game Of Thrones en VO) : vaste saga fantasy écrite par George R. R. Martin. Il m’aura fallu le temps pour m’y mettre. Sans doute avais-je été dissuadé par l’ampleur de la tâche et par le fait que la saga, si imposante soit-elle, n’était pas terminée.

Mais, aidé par l’excellente adaptation tv, j’ai fini par m’y coller.

 

L’histoire, A Song of Ice and Fire, démarre sur le continent de Westeros, dans le royaume des Sept Couronnes, un pays composé de plusieurs grandes maisons (ou familles) qui sont au nombre de 9 : la maison Stark, la maison Baratheon, la maison Lannister, la maison Targaryen, la maison Tully, la maison Greyjoy, la maison Arryn, la maison Tyrell et la maison Martell. Au début de la saga le pouvoir est détenu par le roi Robert Barathéon, qui siège à Port-Réal et doit composer avec la reine, Cersei Lannister, et les intrigues de différents conseillers. Au Nord du pays et de Winterfell, le royaume de la famille Stark, une troupe d’élite appelée la Garde de Nuit veille sur la frontière du haut d’un immense mur de glace, et protège le Royaume de la menace de peuples sauvages et de créatures appelées les Autres que tout le monde pensait légendaires.

A l’Est les deux derniers survivants de la maison Targaryen négocient avec les Dothrakis, peuple composé de puissantes hordes de cavaliers nomades, et un de leurs chefs (Khal) : Drogo. 

 

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Plus qu’un véritable univers fantasy tel qu’on peut l’imaginer (et je ne vous en dévoilerai pas les quelques éléments hormis le fait que les saisons peuvent durer plusieurs années), on a l’impression de retrouver l’Europe du Moyen-Age et une époque qui semble sur le déclin. Grâce à l’importante galerie de personnages, dont même les plus secondaires peuvent avoir leur importance, l’univers de Martin estriche en intrigues politiques, affrontements et rebondissements.

La narration sort de l’ordinaire : Martin a fait le choix de donner plusieurs points de vue à son récit en changeant de narrateur à chaque chapitre. Du coup aucun des personnages, qu’ils soient directement ou non au centre de l’action, n’est laissé de côté. Ils sont tous extrêmement détaillés et pourvus d’une psychologie très réaliste.

Le récit gagne en épaisseur, en vie et évite ainsi le piège du manichéisme.

 

Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce 1er tome de l’intégrale. Y goûter c’est l’assurance de vouloir y revenir et c’est parfait tant cet univers est dense et riche à la fois avec l’existence de 3 autres tomes de l’intégrale et de 2 courts récits (Le Chevalier errant et L'Épée lige) servant de prélude et se déroulant près de 90 ans avant. Il y a de quoi faire pour ne pas succomber aux affres du manque.

 

Vraiment ne passez pas à côté de cette formidable épopée et surtout n’oubliez jamais : 

 

                                                  L’Hiver arrive !!!!!

 

FabMart.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.albin-michel.fr/multimedia/Article/Image/2011/9782226221414-j.jpg

 

Abyssus abyssum invocat, dit l'adage. L'abysse appelle l'abysse. Les profondeurs de l'âme, Guy de Timée pensait pourtant les avoir côtoyées en pourchassant un tueur de prostituées dans les recoins les plus sombres de l'exposition universelle de Paris. En s'éloignant de Paris, dans ce Vexin qui sépare la capitale de la Normandie, en compagnie de son amie Faustine, il pensait retrouver la joie de vivre, une certaine sérénité propre à lui permettre d'écrire son prochain roman. Mais c'était sans compter sur le Mal, qui peut prendre plusieurs visages et qui se manifeste à nouveau dans le voisinage. En massacrant sauvagement une paisible famille de fermiers, en séquestrant brièvement l'écrivain, dont le goût du morbide l'amène à enquêter, afin de le faire assister à l'un de ses rituels macabres, à lui faire entrevoir, une nouvelle fois, les profondeurs les moins reluisantes de l'âme humaine.

 

Ca commence très fort, avec le meurtre sordide, malsain au possible, d'une famille en rase campagne. Toute la communauté est en émoi, et Guy de Timée se met tout de suite dans les traces de l'assassin, sentant que son "expérience" pourra accélérer l'enquête. Mais en attendant les horreurs se multiplient, une autre famille tombe sous les coups de celui que l'écrivain surnomme le Croquemitaine, puis un gendarme disparaît... Le décor est plus champêtre, mais Guy de Timée fait preuve de la même (et surprenante) technique de déduction que dans son aventure précédente. Chattam mène son récit tambour battant, ménageant peu de temps morts entre les scènes effrénées (et la plupart à la limite du gore), si bien qu'arrivés aux deux tiers du roman, ç'eut pu être la fin.

 

Mais à ce moment l'intrigue prend un nouveau virage. Guy revient à Paris, espérant remonter une nouvelle piste, mais ce retour fait aussi surgir de noirs souvenirs... On retrouve d'ailleurs plusieurs protagonistes du premier roman. D'un coup le rythme se ralentit, s'arrête presque. Seul, l'écrivain-enquêteur replonge dans ses pensées, ses peurs et ses névroses. On retrouve le rythme de Léviatemps, presque lénifiant.

 

Au final Le Requiem des abysses est un thriller effréné, nettement plus que le premier volet ; moins axé sur la découverte d'une société à un moment donné (ceci expliquant peut-être celà) ; le dernier tiers retombe dans les travers de léviatemps, mais la fin, moins correcte que ce que l'on pourrait croire, contrebalance un peu ce défaut. A lire, sans doute.

 

Spooky.

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