Avant, ma vie était facile. Mais ça, c’était avant.
J’ai fui tous ceux que j’aimais pour les protéger et, depuis, j’ai l’impression de tourner en rond.
Pour retrouver une vie normale, il va falloir que je mette la main sur mon père et sur mon frère, ces vampires psychopathes qui cherchent à me faire la peau. Jusque-là, j’ai fait chou blanc, ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé.
Bien sûr, les pouvoirs exceptionnels que je possède devraient m’être utiles pour mener à bien ma mission.
Il y a juste un tout petit problème : je ne sais toujours pas m’en servir. Heureusement, je vais trouver de l’aide là où je n’en attendais pas. Si seulement les emmerdes pouvaient se tenir à distance, cette fois…
Ah, elle m'a manqué, ma casse couilles préférée de la bit-lit francophone !
Et pourtant, sa situation a bien changé. Désormais elle est en chasse. Son but ? retrouver son frère Connor, un salopard de première qui n'hésite pas à semer la mort partout où il passe. Et puis Maeve sait aussi que faisant partie intégrante d'une prophétie, elle est la proie de leur père, Victor, un vampire qui a encore moins de scrupules, mais qui se cache en attendant son heure. Quand on sait que Connor et Victor sont alliés, on imagine la situation difficile de Maeve. Qui se retrouve au sein d'un groupe de vampires avides d'abattre Victor, au sein duquel se trouvent son grand-père, son petit ami "officiel", mais aussi celui qui a su combler sa misère sexuelle pendant sa "mort" officielle. Pas simple, n'est-ce pas ?
C'est curieux, mais une partie de ce tome m'a fait penser à l'un des romans de la série Harry Potter, lorsque le héros est obligé pendant les deux tiers du roman de se cacher dans un repaire de ses partisans, ou plus précisément des opposants à Voldemort. Ce parallèle me semble d'autant plus juste qu'au sein de cette cellule, Maeve ne rencontre pas que des amis francs... En effet elle apprendra à ses dépens qu'il est vraiment dur de se fier à quiconque... Que les choses soient claires, je n'accuse absolument pas Marika Gallman de plagiat, je remarque simplement que les deux romans présentent des phases similaires dans l'état de guerre où se trouvent leur héros : une transition, un regroupement des forces, un entraînement qui obligent le héros à rester confiné, et donc à se sentir frustré. Mais la comparaison s'arrête là, la gestion du personnage de Maeve étant beaucoup plus adulte et mature que celle du sorcier à lunettes (en même temps c'est logique, elle a 5 ou 7 ans de plus).
Pour le coup, il ne se passe pas énormément de choses pendant la majeure partie du roman, nous sommes encore plus dans les pensées de Maeve. Cela s'anime franchement dans le dernier quart, avec une scène assez prenante mettant en scène des araignées, espèce représentée sur la couverture du roman, et pour laquelle j'éprouve une aversion assez prononcée, en ce qui concerne les gros specimens, ceci dit. J'ai donc eu le poil hérissé pendant la lecture de cette scène, à laquelle succède une scène de confrontation bien racontée, quoiqu'un peu longue. La fin du volume voit Maeve prendre les choses en mains. J'espère que son caractère de chieuse ne va pas causer du tort à ses visées...
Sur le plan de la narration j'ai trouvé que Marika Gallman avait franchi un palier. Elle gère un peu mieux ses personnages, leurs rôles et leurs interactions sont plus fluides que dans le premier opus. Je suis curieux de lire la suite.
Spooky.