Sherlock Holmes (Robert Downey Jr, délicieusement facétieux), détective haut en couleur, enquête sur les multiples attentats qui se déroulent dans l'Europe de la fin du XIXème siècle. Il soupçonne un certain professeur Moriarty (Jared Harris, froid comme la mort) d'y être mêlé.
Personnage fétiche de la littérature britannique, Sherlock Holmes n'en a que le nom. Les aventures de cette icône sont librement réécrites pour le cinéma. Dans cette suite, Guy Richie retrouve ses héros pour une aventure beaucoup plus complexe que la première.
Dans le premier volet, nous avions une ambiance ésotérique baignant dans la magie noire et la sorcellerie. A force de déductions et grâce à l’appui inestimable du docteur Watson, Holmes arrivait non sans mal à défaire tous les noeux qui ont été faits.
Le premier opus était brillant, plein d'humour, d'action, saupoudré d'effets visuels plus adroitement utilisés que dans les films de John Woo (John qui??? John Woo!!!)
Dans ce deuxième film, la difficulté réside dans le fait que des attentats ont lieu partout en Europe et que Holmes ne peut pas être partout, et surtout que Moriarty est un joueur redoutable. Aussi redoutable que Holmes lui-même avec ses déductions. Les deux ennemis jouent une partie d'échecs dont on ne sait qui pourrait être le vainqueur. On peut imaginer la difficulté pour quelqu'un de se combattre soi-même. C'est là toute la problématique de cette enquête.
De son côté, Watson (parfait Jude Law) épaule toujours son ami tout en essayant de se marier non sans que Holmes montre sa profonde désapprobation (comme toujours).
L'humour reste de mise (notamment les joutes verbales des deux héros, ainsi que certains déguisements de Holmes, sans oublier le frère de celui-ci, irrésistible de décontraction, interprété par Stephen Fry), l'action et les observations rapides de Holmes sont toujours présents et font le sel de ce long métrage.
Une réussite totale malgrès une presse un peu moins conquise que pour le premier volet.
Personellement j'ai préféré celui-ci.
Kami.