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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

films

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

Qu'elle va être longue cette année 2012, jusqu'à la sortie de la première partie du film Bilbo le Hobbit, réalisée par Peter Jackson. L'un des films -avec Batman Dark Knight rises- les plus attendus de l'année prochaine, tout simplement.

 

La première bande-annonce met l'eau à la bouche, non ? On reparlera de tout celà l'année prochaine.

 

Joyeux noël et bonnes Fêtes à toutes et à tous :)

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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L'occasion m'a été donnée de voir ce petit film d'animation, qui est passé inaperçu lors de sa sortie en 2008.

 

Kôichi, jeune écolier en quatrième année de primaire, découvre une pierre bien étrange dans le lit asséché d'une rivière et la rapporte à la maison. Alors qu'il décide de laver ce précieux trophée, un étrange animal en sort. Surprise, c'est un kappa, un esprit de l'eau.
La famille de Kôichi appelle ce kappa Coo et décide d'en prendre soin. Toutefois, la rumeur de la présence de Coo ne tarde pas à se propager et toute la ville ne parle plus que de lui. Coo, inquiet d'ennuyer la famille de Kôichi, décide de partir. L'aventure de Coo à la recherche d'autres kappa commence.

 

Un kappa ressemble à un enfant chétif, la peau verdâtre et qui porte une carapace de tortue. Ils ont au sommet du crâne un creux, qui doit être rempli de liquide (de l'eau de préférence) pour avoir de l'énergie. Ces êtres légendaires ont fait l'objet de nombreuses histoires, dont la plupart prennent pied dans la période médiévale (pour faire court) nipponne. Ici Coo traverse les siècles car il est pris dans une gangue de boue ou de pierre, et c'est totalement par hasard qu'il est découvert par Koichi. Le kappa découvre donc le Japon des automobiles, des ordinateurs, des appareils photo, alors qu'il ne connaissait que son marais et les samouraï. Tiens d'ailleurs, c'est à la suite d'une dispute mortelle entre le samouraï qui possédait son marais et son père que le petit Coo s'est retrouvé coincé dans la boue. Le petit personnage se sent totalement étranger dans le monde qu'il découvre, d 'autant plus que le marais qu'il a habité a disparu, remplacé par un immeuble.

 

Le film, dont je n'avais jamais entendu parler, est vraiment sympa ; le personnage du kappa impulse une ambiance humoristique et un peu poétique à ce récit moderne. Son interaction avec Koîchi est bien réalisée, sans tomber sans le sentimentalisme ou le cucul la praline. le personnage d'Hitomi, la petite soeur, est assez énervant par contre, on a envie de la baffer presque à chaque coup. Le film comporte des moments d'émotion, comme lorsque cette même Hitomi accepte enfin Coo, à sa façon maladroite de petite fille, la mort du chien d ela famille, allié inattendu (et plutôt bien vu) du kappa, ou encore la scène du meurtre du père de Coo, en prologue. Ces deux dernières scènes empêchent le film d'être vu complètement par les plus jeunes, d'autant plus que cette dernière scène, avec décapitation et démembrement, est assez explicite.

 

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Sur le plan de la réalisation, j'ai trouvé l'animation un peu sommaire et hachée au début du film, défaut qui s'est un peu estompée par la suite. De même, si Coo est vraiment mignon et bien travaillé, les humains sont quant à eux souvent "dessinés" très sommairement, au milieu du film, quand ils apparaissent le plus souvent, en fait.

 

A noter que cet anime a été adapté d'une trilogie de romans écrits par Masao Kogure, relativement confidentiels et non traduits à ce jour.

 

Un été avec Coo est donc un film assez sympa, qui raconte une histoire toute simple mais bien racontée, visuellement pas exempt de défauts mais pas franchement désagréable. Le réalisateur Keiichi Hara a fait tout de même un chouette boulot, comme en confirment les scènes de repas en famille très sympathiques (voir une image ci-dessus). A voir si vous tombez dessus.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

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Ca me fait bien plaisir de publier ce premier article sur Ansible, fanzine que j’aime bien, au moins autant que certains des rédacteurs.

Pour fêter cette première chronique, je vais donc écrire un article sur une œuvre vraiment culte, un grand classique assez connu qui est très cher à mes yeux. Pour ce film très particulier je vais donc faire un article –j’espère- un peu particulier.

 

Les 5 éléments qui font d’Orange Mécanique le meilleur film que j’ai vu  (évidemment avec mon peu de recul du haut de mes 16 ans ET ma culture plutôt faible en cinéma) 

 

 

- La meilleur B.O. :

 

La musique est vraiment quelque chose d’important pour moi, si elle est bonne elle donnera forcément un bonus dans mon appréciation d’un film.

Et celle d’Orange Mécanique est la meilleure que j’ai pu entendre. Encore aujourd’hui, le CD tiré de la bande originale du film fait partie des cds que j’écoute le plus souvent.

 

Rendez-vous compte, les plus grands compositeurs (avec en premier lieu bien sûr, Beethoven), joués avec des espèces de synthés, très électro mais en plus cheap ; c’est magistral, psychédélique mais néanmoins moderne.

De plus, grâce à ce CD, j’ai enfin pu mettre un nom derrière certains morceaux (le final de l’ouverture de l’opéra sur Guillaume Tell, The thieving magpie) : Rossini qui est mon compositeur de musique classique préféré.

(Et encore, là je ne parle pas ni de Sunforest, ni de ces ballades que sont « I Want to Marry a Lighthouse Keeper » et autres…)

Enfin, il faut savoir que Stanley Kubrick voulait pour ouvrir son film la chanson des Pink Floyd que je trouve la plus réussie (Atom heart mother) et ils ont refusé, ces nuls.

 

 

- La meilleure bande annonce :

 

…Et par extension, les scènes les plus accrocheuses.

Déjà quelques mois avant de voir le film, j’ai regardé plusieurs fois cette B.A dont je ne comprenais rien mais que je trouvais formidablement accrocheuse.

 

http://www.youtube.com/watch?v=5n2NXuQ5ako

 

Et pourtant, dans le film, ces images qui marquent mais n’ayant aucun lien visible ensemble prennent une cohérence incroyable, et certaines scènes cultes resteront à jamais gravées dans ma mémoire (bien sûr celle du traitement « au cinéma », mais aussi celle de la tentative de  suicide, au encore celle ou Alex fait l’amour avec deux jeunes filles, le tout filmé en accéléré, avec en musique de fond Rossini, eh oui, encore lui).

 

- Un personnage principal, à la « Kudrick » :

 

Je n’ai pas vu tout les films de Stanley Kubrick, n’empêche, grâce aux trois que j’ai vu (Barry Lyndon et Lolita), je trouve quand même que le protagoniste est toujours un personnage assez ambigu, plutôt méchant d’ailleurs, et même s'il devrait nous sembler antipathique, voire plus, on s’attache à lui.

Sauf qu’ici Alex Delarge est quand même un adepte de l’ultra-violence, de passage à tabac de S.D.F, et autres viols, et pourtant, le film nous oblige à ressentir de la compassion pour ce monstre… C’est très fort.

 

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- Une morale « géniale » :

 

Car s'il n'y en a pas, il y a bien une réflexion sur l’être humain, que je ne spoilerai pas ici.

 

Et la cinquième raison qui fait de A clockwork orange le meilleur film que j’ai vu, c’est qu’il m’a fait aimer le cinéma, alors que c’était un media auquel je me désintéressais depuis de nombreuses années, et il m’a permis  de découvrir plein d’autres chef d’œuvres (qui bien sûr ne l’égalent pas, mais même si je vois un jour un film qui l’égale, je crois que j’aurai toujours autant de passion pour celui-ci).

 

J’espère que ces quelques lignes vous auront donné envie de le (re)voir, quant à moi, j’aimerais bien un jour dégoter le roman originel.

 

Superjé

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs. Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vus par les humains sous peine d’être obligés de déménager et de perdre cet univers miniature fascinant fait d’objets détournés. Arrietty sait tout cela. Pourtant, lorsqu’un jeune garçon, Sho, arrive à la maison pour se reposer avant une grave opération, elle sent que tout sera différent. Entre la jeune fille et celui qu’elle voit comme un géant, commence une aventure et une amitié que personne ne pourra oublier…

 

 

Je pense que j'aurai du mal à oublier ce film. Je le dis d'entrée, c'est un petit bijou de poésie, d'ambiance et de visuel. Quitte à recevoir des tomates pourries dans les dents, je l'affirme, c'est la dernière production des studios Ghibli à être sortie chez nous, et l'une des toutes meilleures.

 

Sur le plan de l'esthétique, c'est une réussite totale ; les décors réduits du monde d'Arrietty, la maison et le jardin, taille géante pour la petite chapardeuse, et même la rivière de la fin, tout est simplement magnifique. Pour accompagner en termes d'ambiance, ce n'est pas Joe Hisaishi, habituel complice des films de Hayao Mizazaki, quis 'y colle, mais la harpiste bretonne Cécile Corbel. Complètement inconnue du grand public jusqu'alors, cette jeune femme a envoyé son second album aux studios Ghibli en 2009, et c'est e producteur Toshio Suzuki qui lui a confié la musique d'une production en cours, Arrietty donc. S'inspirant du scénario, de designs de personnages et de quelques poèmes du réalisateur pour son score, Cécile Corbel a livré une composition minérale, aérienne, totalement en phase avec l'ambiance du film. La chanson de fin, qui s'intitule "la chanson d'Arrietty", est d'ailleurs chantée en trois langues, français, anglais et japonais, par la compositrice elle-même. Ce morceau est terriblement envoûtant, et m'a suivi plusieurs jours après le visionnage du film.

 

Côté réalisation, c'est donc Hiromasa Yonebayashi, 36 ans, le plus jeune réalisateur du studio, qui s'en est chargé, et le résultat est vraiment beau. le scénario avait été développé par les fondateurs du studio, Miyazaki et isao takahata ; mais trop âgés pour s'y coller, ils se sont tournés vers le meilleur animateur du studio. Très vite le Un rythme qui ne baisse jamais, un film visible par tous les publics (à partir de 3 ans). Le film est librement inspiré du livre Les Chapardeurs (The Borrowers en VO), livre fantastique pour la jeunesse écrit en 1952 par Mary Norton. n'ayant pas lu le bouquin, je ne peux juger de sa fidélité à l'oeuvre originale. Deux seuls petits bémols en termes de scénario et de narration pour le film, la façon dont Sho trouve la maison des Chapardeurs, sans la chercher, et la fin, qui n'en est pas une, et appelle forcément une suite car laissant le spectateur frustré après une telle merveille.

 

Le fim parle entre autres du rapport des personens avec la nature. Les humains ont la fâcheuse tendance à la détruire, à ne pas y faire attention, alors que les Chapardeurs s'accommodent de ce qu'elle peut leur offrir ou leur opposer, dans une dévotion proche de l'animisme, tout en profitant des petits avantages procurés par la présence d'humains dans le voisinage. Mais hélas les Chapardeurs disparaissent peu à peu, comme beaucoup d'espèces animales, du fait de notre action.

 

L'amitié entre Arrietty et Sho est un véritable élément narratif dans le film, et traité de façon très poétique et sensible. Le producteur Toshio Suzuki dit d'ailleurs de la Chapardeuse  que comme les autres héroïnes nées chez Ghibli, Arrietty possède une vraie conscience écologique et sait surmonter ses faiblesses pour défendre ses valeurs et s’élever.

 

Je ne peux donc que vous recommander ce superbe film, qui en tant que premier long-métrage, supporte largement la comparaison avec celui de l'autre jeune pousse de la maison Ghibli, Les Contes de Terremer.

 

Spooky.

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Le Cycle de Terremer est une suite romanesque écrite par l'américaine Ursula K. Le Guin, entre 1940 et 2001. Relevant du médiéval fantastique, c'est une somme qui fait partie des grands classiques su genre. L'univers décrit est cohérent, poétique et original, pour reprendre els termes de Wikipedia. La grande disparité du temps s'explique par le fait que l’auteure a peu à peu comblé les trous de son cycle, et que la date de publication de chaque roman ou recueil de nouvelle ne correspond pas à la chronologie de l'œuvre. Pour en savoir plus, rendez-vous là.

 

Pour ma part je n’ai lu que le septième tome, peut-être le plus connu, qui s'intitule Les Tombeaux d'Atuan. Cela ne m’a pas laissé de grands souvenirs, sans doute à cause d'un rythme très lent...

 

Le film de Goro Miyazaki, fils d'Hayao, conte les aventures du jeune Arren, prince du royaume d'Enlad, qui va s'allier aux forces du grand magicien Epervier, pour rétablir l'équilibre du monde rompu par une sorcière maléfique. Dans le combat qui s'annonce, Arren et Epervier croiseront la route de Therru, une mystérieuse jeune fille. Ensemble, ils dépasseront leurs peurs et uniront leurs destins pour mener le plus fascinant des voyages.  

 

Officiellement Les Contes de Terremer sont inspirés par Tehanu. Mais lorsque vous comparez les synopsis, vous verrez que les ressemblances sont ténues. 

Et ce n'est pas qu'un avis de fan du genre ou de blogueur qui crache sur les films, puisque Ursula Le Guin a elle-même déclaré ne pas reconnaître son œuvre dans le film ; alors que c'est elle qui avait demandé à Hayao Miyazaki de l'adapter... Sans vouloir dénigrer le travail du jeune réalisateur, elle lui a donc laissé la seule paternité du long-métrage d’animation.

 

Mais qu’en est-il du film lui-même ? Eh bien c’est un peu compliqué. Première constatation, le travail artistique est souvent impeccable, par moments un peu approximatif, mais l’ensemble est visuellement très agréable. Normal, me direz-vous, lorsque je vous dirai que le fiston a travaillé avec l’équipe de son père. Mais hélas, c’est peut-être le seul bon point du film. Sur le plan de l’histoire, même si l’ensemble est assez linéaire, il n’est pas évident pour le spectateur lambda de rentrer dans l’univers proposé. Ainsi n’apprend-on presque rien sur tout le background de Terremer, sauf qu’un mage doit, pour pouvoir influer sur un élément, un animal ou une personne, connaître son véritable nom. C’est presque le seul ressort du film, celui qui permettra à Arren et Therru de vivre heureux, libérés du joug d’un terrible sorcier. Au visionnage du film, on se dit qu’on a loupé des trucs, mais au final on se rend compte que le réalisateur a fait des coupes dans l’œuvre originale, pour l’arranger à sa sauce, sans forcément penser à son accessibilité au grand public. On ne comprend pas l’importance de la magie, ce qu’il se passe entre Epervier et Arren, qui est en fait un passage de relais entre deux personnes investies de grands pouvoirs… On ne comprend pas non plus pourquoi Arren tue son père –qui est roi- dès le début du film, alors que cela est expliqué dans le roman (et expédié dans le film)…

 

Pourtant, Goro Miyazaki, comme son père, est un fan de longue date de l’œuvre de Le Guin ; on sent bien qu’il aime cet univers. Mais son interprétation tombe à plat, par manque de prise en compte du grand public. Dommage. Peut-être qu’un jour un réalisateur « live » s’y attaquera, mais la comparaison avec Le Seigneur des Anneaux (un sorcier très puissant et bon, un autre très méchant, un jeune homme qui poursuit son apprentissage, un décor très médiéval fantastique…) sera inévitable.  

 

Spooky.

 

Note : c'est Ursula Le Guin qui a inventé le terme et le principe de l'ansible, dont le présent blog tire son nom. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page consacrée de Wikipedia, où ce blog est cité.

 

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Publié le par Spooky
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Oubliez tout ce que vous savez. Il y a bien eu un crash en 1947 d'un vaisseau extraterrestre. Mais ce n'était pas à Roswell, au Nouveau-Mexique, mais à Moorcroft, dans le Wyoming. Aux commandes, un petit être gris, avec une grosse tête, qui va se retrouver "invité" par le gouvernement américain, et va influer sur tout la culture populaire de l'après-guerre. Seulement voilà, il en a un peu marre, et les moguls de l'administration aimeraient bien le découper en tranches afin d'exploiter ses incroyables donc de clairvoyance, d'invisibilité, de guérison. Du coup Paul (du nom du chien de la femière propriétaire du champ de laquelle il a fait son terrain d'atterrissage forcé) décide, après avoir lancé un SOS à ses congénères de la Constellation d'Andromède, de tailler la route vers le point de récupération prévu, pas loin de son atterrissage initial.

 

Mais comme il est un conducteur assez catatrophique, il fait plusieurs tonneaux avec la voiture qu'il a subtilisée... Juste devant un camping-car tranquillement conduit par Clive et Graeme, deux nerds anglais qui sont venus participer au Comic Con* de San Diego et se faire la tournée des sites ufologiques des Etats-Unis. Ceux-ci le recueillent, et acceptent bientôt de l'accompagner à son rendez-vous, malgré la poursuite par trois agents du FBI (dont deux pieds nickelés) et la présence d'une bigote borgne...

 

Si ce résumé vous semble un peu foutraque, il donne un aperçu assez juste de ce qu'est le film. Les producteurs ont mis en avant le fait qu'il était scénarisé par Nick Frost et Simon Pegg, déjà présents sur Shaun of the Dead et Hot Fuzz, grosses pochades made in England. Ici ils tiennent également le haut de l'affiche, en compagnie d'un être virtuel (avec la voix en Vo de Seth Rogen, et en VF de... Philippe Manoeuvre). Je n'ai pas vu Hot Fuzz, mais Shaun of the Dead m'avait un peu déçu par son humour auquel je n'adhérais pas vraiment (au contraire de l'ami Toxic). J'avais un peu peur de retrouver cet humour pince-sans-rire et absurde sur Paul. Cela n'a pas trop été le cas, les deux coscénaristes jouant sur un registre un peu moins "raffiné" mais en restant dans un style assez classique. Pour attirer un peu le public américain, sans doute. Pour le coup, il y a des séquences qui m'ont bien fait rire, mais à l'inverse, certaines allusions m'ont laissé froid, voire circonspect. Une partie du film est d'ailleurs truffée de références pour les geeks, puisque les deux couillons qui se retrouvent embarqués par l'alien en sont. J'imagine d'ailleurs que je n'ai pas tout saisi, ma culture en la matière étant relativement pauvre.

 

Le scénario offre sa part de rebondissements, avec des coups de feu, des éventrations, et même une ou deux morts violentes (hors champ). Cela m'a semblé un peu déplacé dans cette comédie. [SPOILER]Un peu comme si les co-scénaristes n'avaient pas su, par exemple comment se débarrasser d'un personnage secondaire qui pète les plombs. Ce personnage est très caricatural, mais pas outré (allez comprendre) au début, et se comporte de manière très différente d'un coup ou presque.[/FIN SPOILER] D'autres éléments un peu étranges viennent se greffer, comme le comportement du "Grand Manitou", celui du père de la nana coincée de partout qui prend le camping-car en cours de route... Il y a de bonnes choses, et elles sont majoritaires par rapport à ces éléments gênants, ce qui rend le film largement regardable. Les acteurs s'en sortent plutôt pas mal, mention spéciale à Nick Frost en écrivain geek et légèrement frustré, et le Paul du titre est vraiment bien foutu en termes de réalisation technique, il est assez expressif.

 

Un film sympathique donc, à recommander pour une soirée sans prise de tête.

 

Spooky.

 

* Le Comic Con est le rendez-vous incontournable des geeks américains chaque année, puisqu'on y retrouve des conférences, des animations, des stands consacrés aux comics, aux séries TV, au cinéma, aux jouets (goodies), aux jeux videos, aux romans de fantasy... (liste non exhaustive) ; pour les amateurs, c'est une sorte de rencontre grand format de la Japan Expo, du Comic Con français, du festival d'Avoriaz, des Utopiales...

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Tout d'abord, j'avoue ne pas trop connaitre ce personnage de DC comics. Il est un peu plus mystérieux pour moi. Je ne l'ai croisé que quelquefois dans des lectures où était mis en scène Batman ou Superman. J'étais donc demandeur surtout que la bande annonce était pas mal, elle donnait envie de découvrir cet univers.

 

Hal Jordan, pilote d'essai casse-cou, est choisi par un anneau extraterrestre afin de défendre son univers et ainsi entrer dans la prestigieuse équipe des Lantern corp. Je passe les invraisemblances scénaristiques, je passe le fait que c'est un film hollywoodien et qu'il faut une histoire d'amour. Mais là, nous sommes à un niveau très bas quand même !

 

Pratiquement à un niveau de Jan de Bont (ndSpooky : réalisateur de Speed, Twister et Tomb Raider) !!! Ce film pourrait passer après Walker Texas Ranger sur TF1 sans problème. Les dialogues sont cucul, on s'ennuie à se pendre et on connait l'histoire dans les détails avant quelle n'arrive sur l'écran. Les Lantern corp ainsi que les immortels gardiens de toutes vies sont une idée merveilleuse avec laquelle un VRAI scénario méritait d'être écrit. Malheureusement, ce ne fut pas le cas.

 

KAMI

 

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Quand j'étais plus jeune j'ai vu La Planète des singes. C'était à la télévision. Je me souviens du malaise en voyant ces primates parler et arborer une attitude presque "humaine". J'étais à la limite de me demander si c'était vraiment des singes qui jouaient et comment ils pouvaient faire ça...

 

Pierre Boulle a sorti son roman en 1963. Et il est toujours d'actualité. J'avoue qu'en terme d'anticipation, celui-ci est extrêmement bien ficelé. Nous humains, au sommet de la chaîne alimentaire, rencontrons notre futur, nos ancêtres les primates. Génial. A l'époque j'étais conquis par le récit, l'ambiance (même si je considère que les producteurs hollywoodiens ont étiré le filon jusqu'à que l'on se lasse). Mais revenons à notre film. Il faut je pense un peu connaitre (là encore) le devenir de ces origines dont on nous parle. Cela nous aide tout au long de cette révolution en marche, à concevoir toute l'étendue de la catastrophe humaine. Au début le film relate l'histoire d'un jeune scientifique employé dans une entreprise aux dents longues. Celui-ci fait des test sur des singes afin d’accroître leur intelligence. Et il y arrive. Il y voit aussi le moyen de faire régresser la maladie d’Alzheimer. Il fait des tests sur son père qui est atteint. Sans le savoir, il a franchi le pas de trop vers la conquête de l'évolution des espèces.

 

Le film est très bien tourné. Les effets spéciaux des singes en image de synthèse, un peu dérangeants pour ma part au début, s'estompent au fur et à mesure du récit. Andy Serkis que l'on a déjà vu jouer dans les même conditions Gollum dans Le Seigneur des anneaux, déploie là encore une palette d'expressions qui donne vie à César (le singe révolutionnaire) grâce au motion capture. Aidé par un formidable spécialiste des primates Terry Notary. A eux deux il ont su donner une âme aux singes virtuels.

 

L'histoire évolue dans deux directions. La première la rébellion des singes. La seconde, l'anéantissement de la race humaine (qui nous rappelle quelque peu celle de Terry Gilliam avec L'armée des 12 singes (tiens tiens!!!) - un de mes films préférés). Le seul bémol reste pour moi le rôle de Freida Pinto, jolie femme qui est un faire-valoir au rôle principal (parce qu'il faut absolument une histoire d'amour dans tous les récits hollywoodiens, vision dogmatique qui m’insupporte).

 

Conclusion le film est un excellent prequel grâce à son interprétation et à une écriture fidèle à l'univers de Pierre Boulle. Je ne serai pas surpris d'une suite au vu de la fin de ce film. Un prequel 2 en quelques sortes. En même temps, c'est aussi ça Hollywood !


KAMI

 

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A lire aussi chez Soleil vert.

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Deuxième guerre mondiale, USA. Le jeune Steve Rogers est un gringalet parsemé de maladies comme l'asthme et autres allergies. Il a la fibre patriotique et essaye par tous les moyens de s'engager dans l'armée et défendre le drapeau. Lui et ses 45 kg sont exemptés quoi qu'il entreprenne. Sa motivation est telle, qu'un beau jour son souhait est exaucé. Il rencontre un professeur de l'armée qui se fie à l'inflexible motivation de notre héros. Il se verra sujet d'une expérience qui aura pour effet de modifier son corps. Devenu super puissant il se fait enrôler sous le nom de Captain America.

 

La peur en allant voir ce film se situe d'abord sur le fait que mettre en scène un livre est un vrai calvaire. (et oui les BD sont des livres). La suivante est que Captain America a eu des précédents (http://www.youtube.com/watch?v=HwrLIGZFyMc)... Pas trop réussi. Et puis il s'agit d'un héros américain portant haut les couleurs de son pays. Un nationalisme ambiant qui aurait pu avoir les relents de la famille Bush ou Reagan. Que nenni. Le nationalisme est ridiculisé et son héros avec pendant des scènes de propagande. Le scénario est en adéquation avec la production de The Avengers à venir et également au monde classique de la BD. Crâne rouge, ennemi de toujours de Captain America, est diaboliquement respecté. Le père Stark est parfait. L'Hydra est bien représentée, conforme au monde Marvel. L'ambiance du film s'apparente légèrement avec le monde de Hellboy et ses nazis fanatiques de l'occulte. Mais pas plus.


Ce film n'est pas extraordinaire, loin de là. Chacun ses goûts me direz-vous. Car le Captain America n'est pas pour moi un personnage très intéressant à la base. Lisse, patriotique, toujours bon, zéro défaut. Moi, ça m'ennuie profondément. C'est donc un film divertissant. Un avant-goût à The Avengers. Point.

 

KAMI

 

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Séquence émotion : Voici le tout premier article écrit pour Ansible, qui à l'époque ne comprenait que 5 pages. C'était en décembre 1999.

 

Star Wars Episode One : The Phantom menace with new scenes uncut or how you met Anakin Skywalker before he fell in the dark side of the force and became the incredibly bad and unsexy Darth Vader

 

Cela pourrait être l'accroche du dernier film de George Lucas, censé se passer 30 ans avant la trilogie qui a enflammé deux générations. C'est peu de dire que ce nouvel opus (une préquelle donc) était attendu, lorsqu'on voit qu'aux Etats-Unis certaines personnes faisaient la queue 6 semaines (!) avant la sortie du film, en mai dernier. Il a donc fallu 6 mois pour que le Tiers-Monde (France, Belgique...) le découvre enfin.

 

Finalement, le jeu n'en valait pas la chandelle. Un avis résumé ? La planète Naboo est assiégée par la Fédération du commerce qui veut récupérer le marché. La République envoie deux négociateurs, les jedis Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, pour discuter. La rencontre n'a pas lieu et le palais de la reine Amidala est attaqué. Celle-ci s'échappe avec les jedis pour rejoindre la planète Coruscant et plaider sa cause auprès du Sénat. Leur vaisseau est abattu et ils doivent se poser sur la planète Tatooine. Là ils rencontrent un jeune esclave, Anakin, (Jake Lloyd) au potentiel jedi immense (analyse sanguine à l'appui). La participation (et la victoire) du gamin à une course de pods permettra d'acquérir la pièce idoine et de le sauver.

Mais une menace (fantôme, il paraît) voit tout ça d'un mauvais oeil et envoie un Sith (un Jedi renégat), le diabolique Dath Maul pour détruire cette rébellion naissante.

 

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Le scénario est nul, et les ficelles grosses comme des câbles sous-marins. Pour ce film, on voit que Lucas s'est empâté depuis 20 ans dans la production : la direction d'acteurs est inexistante et on s'ennuie très vite. Il y a trop d'effets spéciaux et quelque part, on ne peut que les remarquer (la scène de bataille entre les droïdes et les naboo). Il y a beaucoup de scènes inutiles et des personnages ridicules (Jar Jar Binks, une espèce de chien humanoïde, parle avec un accent petit nègre et a une démarche plutôt efféminée). La scène de course de pods est le morceau de bravoure du long métrage, ce qui n'est pas sans faire sourire quand on sait qu'elle est entièrement faite d'effets spéciaux ; de plus, elle n'apporte pas grand-chose à l'intrigue mais permet à Lucas de réamorcer la pompe à fric ebn sortant un jeu video inspiré par la séquence.

 

Pour ne pas choquer le public, cet ex-génie met un peu de Bible dans son scénar : Anakin, 8 ans, a du sang de jedi dans ses veines, alors que sa mère l'a conçu toute seule (!). A ce moment tout le monde rigole dans la salle ; j'ai d'ailleurs failli sortir, excédé par tant de bêtise et de gâchis.

 

Il y a des grands noms à l'affiche : Liam Neeson, Ewan Mc Gregor, Samuel L. Jackson... Seule Natalie Portman tire son épingle du jeu par sa sensibilité et son incroyable garde-robe ; autre point positif, le méchant, Darth Maul, interprété par un cascadeur spécialiste des arts martiaux. [SPOILER] Malheureusement il meurt à la fin du film. Dommage... [/FIN SPOILER] On retrouve aussi avec plaisir 6-PO et Maître Yoda ainsi qu'un R2-D2 sous-exploité. Au final, un film à effets spéciaux au scénario inexistant.

 

Spooky.

 

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