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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Vie du blog

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

 

Photos de Kirill Peretoltchine pour l'article Return to Middle-Earth de Sarah Warwick, dans le numéro d'octobre 2012 de TRAVELLER, le magazine en vol d'Easyjet. J'ai fait de mon mieux pour scanner, mais avec le papier glacé et le dos carré, la revue ne se prête pas trop à ce genre d'exercice.

L'article décrit la vallée suisse qui inspira Tolkien pour sa représentation de Rivendell (Fondcombe en VF), lors d'un voyage en 1911 dans les Alpes suisses, et l'Oberland bernois. "Le voyage de Bilbo le hobbit de Rivendell jusqu'à l'autre versant des monts Brumeux... est basé sur mes aventures en [Suisse]... à pied, en portant de gros bagages... d'Interlaken jusqu'à Lauterbrunnen, par des sentiers de montagne jusqu'au début de la vallée... puis vers l'est par-dessus les deux [cols en haute montagne du] Scheidegge, jusqu'à Grindewald... et nous sommes finalement arrivés à Meiringen." Une balade de 290km, qui a fait grimper Tolkien jusqu'à 2000 m d'altitude, dit Sarah Warwick. Il y a des précisions sur les correspondances entre noms réels et fictifs.


Très intéressant.

 

"La vallée de Lauterbrunnen, en Suisse, à moins de deux heures de Zürich, inspira les paysages de Tolkien."

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"Les chutes du Staubbach, une des 72 cascades de la vallée, qui tombe d'environ 300 m de hauteur."

middleearth2

 


"La vallée est réputée pour ses cascades alimentées par les glaciers."

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"La représentation de Rivendell par Ted Nasmith, illustrateur de Tolkien, présente une étonnante ressemblance avec la véritable vallée."

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Patrick Marcel

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

Vous êtes perdus dans l'univers de Stephen King ? Pas de panique, un fan a pensé à faire un tableau synaptique ainsi qu'une carte de son cher maine, où se déroulent nombre de ses histoires...

 

 

http://25.media.tumblr.com/tumblr_m8pm70lKBN1qa2tpwo1_500.png

 

 

Merci à John Steelwood et Romain Billot pour leurs trouvailles.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

Une nouvelle bande-annonce du Hobbit a été dévoilée sur internet cette après-midi. Vous la trouverez en VF ici, en VO . Des avis ? Radagast en traîneau tiré par des lapins géants, ça vous inspire ?

 

Oui Alice, je sais... Mais là, je parle du Hobbit, pas du SdA, ça compte pas, hein ? Et je n'ai pas parlé de Tolkien depuis 22 jours ! :)

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51BM%2BQYUNCL._SL500_AA300_.jpg

 

Deux créatures du bestiaire fantastique sont carrément à la mode ces temps-ci : d'abord les vampires, qui inspirent carrément tout un pan de l'imaginaire, mais aussi les zombies.

 

Dans ce mouvement de fond se trouve le roman Les Proies, écrit par Amélie Sarn dans une collection pour ados des Editions Milan. L'histoire prend pied de nos jours, à la fois dans un laboratoire du Var où se déroulent de curieuses expériences, mais aussi du côté de Bordeaux, où une lycéenne se pose des questions quant à la fidélité de son petit ami, et de la franchise de sa meilleure amie.

 

Quand soudain, c'est le drame.

 

Ne vous marrez pas, les morts reviennent à la vie, déambulent dans les rues (de Bordeaux, au départ) pour assouvir leur faim dévorante sur les pauvres vivants complètement dépassés. Et Margot, Lucas et Pauline, les trois adolescents ci-évoqués, se retrouvent à courir pour sauver leur vie, malgré les problèmes sentimentaux qui les tourmentent.  On suit également le parcours d'un armurier qui adore faire des gâteaux, d'un préadolescent qui se laisse enfermer dans sa bibliothèque municipale, ou encore d'une jeune homme, détenu de droit commun, qui est soumis à un drôle de marché... Bref, c'est le bordel.

 

En tous les cas en apprence, car Amélie Sarn va lier le destin de ces personnages, qui tous vont lutter pour leur survie. Et elle le fait plutôt bien ; son roman est très agréable à suivre, les descriptions sont claires quand elles ont besoin de l'être, et elle arrive à peu près à rester évasive quand il faut (sur l'origine véritable du virus qui transforme les morts en rôdeurs, par exemple). Le hic, c'est les personnages, du moins certains. Comme Lucas, lycéen qui ne pense qu'à aligner les conquêtes féminines, récupérer du matériel high-tech, sans penser aux conséquences. Ou comme Margot, presque systématiquement au bord de l'hystérie... Je sais qu'on est dans un roman pour ados, mais certains clichés ont la vie dure. Ceci dit les autres personnages sont quand même intéressants, comme Pauline, qui a un cerveau, ou comme Zoltan, loubard repenti.

 

Les zombies présentés dans le roman sont intéressants ; ils n'ont pas de réflexion, leur seul moteur est la faim de chair fraîche, mais ils sont capables de fomenter un guet-apens, ce qui est peu curieux. Ils marchent lentement, mais sont capables de courir et de bondir dans certaines situations, surtout la nuit, apparemment. 

 

Les Proies est donc un roman fort sympathique, pour peu que vous aimiez les morts qui marchent et les survivals.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

 

Comme sa devancière (en termes de présence sur le présent blog) Irène Fernandez, François-Marin Fleutot nous propose, dans un court essai, son survol des principaux éléments inhérents au Seigneur des Anneaux. Je cite Irène Fernandez, car tout un passage de l'argumentaire de Fleutot y fait directement référence, sans toutefois la nommer ; par contre elle est présente dans la bibliographie en fin d'ouvrage.

 

Quels sont donc ces "mythes" dont parle l'auteur ? D'abord les origines de la création du monde d'Arda. Les influences de Tolkien, ses lectures, son goût très tôt pour les langues, sa participation aux réunions des Inklings, ce club d'échanges entre érudits et professeurs d'Oxford. Sa participation à la première Guerre mondiale, aussi, qui lui a permis de voir de la bravoure chez les Petites Gens, chez les personnes ordinaires, lesquels lui ont inspiré ses Hobbits... Sa détermination à écrire -et ce sont ses mots, ou presque- une mythologie pour l'Angleterre.

 

Dans un second temps, FM Fleutot nous parle du bourraeu de travail que fut Tolkien, mettant autant d'ardeur et de sérieux dans ses travaux de chercheur et enseignant en philologie que dans ses écrits fictionnels. Puis on en vient au Seigneur des Anneaux proprement dit, que Tolkien a placé dans le monde créé dans Le Silmarillion alors encore en gestation, et se déroulant en accord avec la trame de Bilbo le Hobbit, sorti 17 ans auparavant.

 

Les héros du roman ne sont pas forcément ceux que l'on croit, ceux qui sont les plus spectaculaires, les plus bruyants, les plus flamboyants ; les héros de Tolkien n'en sont pas, ce sont des petites gens (autant physiquement qu'en termes de gloire) qui font ce qu'il faut pour sauver leur monde.

 

La question du Mal est aussi abordée, dans la mesure où on apprend qu'il est partout, potentiellement, mais que personne ne naît Mauvais. Pour gagner contre le Mal, il ne faut pas utiliser ses armes, sinon c'est lui qui nous vaincra.

 

Pour FMF, dans l'histoire principale du Seigneur des Anneaux, il y a plusieurs histoires, comme des histoires d'amour (Aragorn et Arwen, Faramir et Eowyn, les Ents qui ont perdu leurs compagnes...). Il évoque la plus grosse histoire en filigrane, l'avènement d'Aragorn en tant que Roi du Gondor. Un Roi qui se révèle en majesté après la fin de la Guerre de l'Anneau, y compris dans ses aptitudes de guérisseur.

 

La conclusion de tout cela ? Que ces combats, cette quête, ces pertes, ont finalement amené le monde d'Arda à une belle transition : la fin du Troisième Âge, l'avènement des Hommes en tant que peuple dominant, et l'écriture, par Bilbo puis Frodo, de leurs aventures en Terre du Milieu.

 

Mon sentiment sur tout celà ? François-Marin Fleutot a survolé, mais de belle manière, nombre de thématiques inhérentes au chef-d'oeuvre de Tolkien ; toutes n'y sont pas, bien sûr, et lui aussi n'a réduit son spectre de recherches qu'à un seul ouvrage. Mais la lecture fut intéressante, sinon éclairante.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

 

On me vantait depuis quelques temps la qualité des bouquins d'un jeune auteur français, David S. Khara, auteur de thrillers remarqués. Mais histoire de ne pas faire les choses dans le désordre, j'ai voulu commencer par le premier, Les Vestiges de l'aube.

 

C'est d'abord l'histoire d'une amitié. Celle de Barry Donovan, flic de la criminelle de New York, avec un personnage étrange, rencontré sur les réseaux sociaux, Werner Von Lowinsky. Tous les deux ont en commun un passé douloureux, la perte de leur femme et de leur enfant dans des circonstances dramatiques. L'un lors du 11septembre 2001, et l'autre lors de la Guerre de Sécession. Oui, vous avez bien lu ! Werner est né en plein 19ème siècle, et a été "transformé" en vampire après avoir pleuré la perte de sa famille dans l'attaque d'une bande de voltigeurs sudistes de sa plantation de coton... Il vivait reclus pendant plus d'un siècle quand il a rencontré virtuellement le flic, dont l'âme, l'histoire et les goûts l'ont touché.

 

Bien sûr, Werner ne va pas révéler tout de suite à Barry sa condition ; par contre, par amitié, il va tâcher de l'aider à avancer sur son enquête, une suite de meurtres horribles et de sang-froid qui rend les flics très nerveux. Werner va user de ses pouvoirs (transformation en brume, en faucon, manipulation mentale, force surhumaine, résistance aux balles...) pour l'y aider, sans toutefois éviter de faire des impairs.

 

Après avoir lu ce roman, le qualificatif qui me vient en premeir à l'esprit est "maladroit". Car plusieurs éléments semblent mal maîtrisés dans cette intrigue : on ne comprend pas trop pourquoi Werner sort de sa réclusion, et comment il a eu vent des réseaux sociaux ; la façon dont les flics avancent dans leur enquête ne me semble pas toujours très fluide, ou trop facile ; la relation entre Barry et Werner est également bizarrement orchestrée, on a l'impression qu'il y a une attirance presque charnelle entre eux, alors que ce n'est pas du tout le propos...

 

Et puis ce défaut inhérent à presque toutes les petites maisons d'édition : le manque de relecture. Ici il y a pas mal de fautes d'accord, mais surtout l'utilisation de tâche au lieu de tache, une faute que je vois de plus en plus souvent et qui me hérise de poil, d'autant plus qu'on est dans une histoire de vampires...

 

Mais.

 

A côté de ces petits soucis que je qualifierais de techniques, j'ai cru assister, au fil de ma lecture, à la naissance d'un véritable écrivain. Quelqu'un qui a une idée qui se tient à peu près, quelqu'un qui réussit, malgré les menus défauts -bien compréhensibles sur un premier roman- à vous accrocher, jusqu'à la fin. Quelqu'un qui réussit à installer, en quelque sorte, un univers...

 

A l'évidence, un auteur à suivre.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Totalement par hasard (mais si, mais si, croyez-moi), je suis tombé sur la page d'éditeur consécrée à la nouvelle traduction de Bilbo le Hobbit, premier roman de JRR Tolkien, et considéré (oui, je fais des raccourcis) comme le prologue du Seigneur des Anneaux. Et là... c'est le drame. Voici en effet l'argumentaire :

Le hobbit Bilbo Bessac mène une vie tranquille, sans grande ambition, s'aventurant rarement au-delà de son logis, à Cul-de-Sac. Son existence se trouve soudainement perturbée par l'arrivée du magicien Gandalf qui, accompagné de treize nains, l'entraîne dans un long et improbable périple en direction de la Montagne Solitaire. Ils ont en effet pour dessein d'aller dérober le trésor de Smaug le Puissant, un énorme et très dangereux dragon...

 

Attendez une minute...

 

Bilbo BESSAC ? Où est passé le Bilbon Sacquet que tous les lecteurs francophones connaissent depuis 1969 grâce à Francis Ledoux ? Certes, une nouvelle traduction, révisée, était nécessaire, ne serait-ce que pour corriger les nombreuses incohérences de la première. A cet effet les Editions Christian Bourgois avaient mobilisé un groupe de lecteurs, chargés de signaler ces soucis, avant de demander à Daniel Lauzon de retravailler l'ensemble, sous la supervision de Vincent Ferré. Mais de là à changer les noms, il y a un gouffre... Du coup j'ai un peu secoué le cocotier sur facebook, mais aussi fureté du côté de certains forums spécialisés.

 

Voici par exemple l'extrait d'un témoignage de Daniel Lauzon (le "nouveau" traducteur, donc) :

Pour répondre à la question qui a été posée, et faire suite au message concernant la quatrième de couverture publiée sur le site de C. Bourgois, je confirme que la nouvelle traduction du Hobbit proposera des noms francisés.

On se rappellera que Tolkien, à l'époque des premières traductions du SdA, s'était opposé à ce que les toponymes de la Comté soient traduits, afin de conserver « l'anglicité », proposition que les traducteurs n'ont pas retenue, à tort ou à raison. Tolkien a alors changé son fusil d'épaule et produit un Guide à l'intention des traducteurs, très bien fait, quoique incomplet. Partant du principe que les noms anglais sont en fait une traduction du parler commun (voir l'Appendice F du SdA), Tolkien invite le traducteur à trouver un équivalent dans la langue cible en tenant compte des origines étymologiques de chaque nom ; il spécifie également les noms à ne pas traduire (ceux d'origine elfique, naine – ou rohirrique, représentés par le vieil anglais). Ce principe ouvre une voie très intéressante que la plupart des traducteurs (à ma connaissance) ont suivie. Sauf, justement, Francis Ledoux dans sa traduction du Hobbit. (On montré que, pour le SdA, Ledoux a suivi le Guide produit par Tolkien.)


Personnellement, quand je pèse le pour et le contre, la francisation des noms, malgré toutes les difficultés qu'elle soulève, l'emporte haut la main. La traduction de Ledoux le prouve. « The Hill » devient « La Colline », évidemment ; « Lake-town » devient « Lacville », mais « Bag End » reste « Bag End ». Une note du traducteur est d'ailleurs nécessaire, lors de la conversation avec Smaug, pour expliquer ce que signifie « Bag End ». La stratégie de traduction est loin d'être claire.
Et dans le cas du SdA, les noms anglais sont si nombreux qu'il devient difficile de résister à la francisation. « Dans le Shire », « en Westernesse », « dans les Trollshaws », « sur les Barrow-downs », « en Middle-earth » ? Vraiment ?
Ces noms n'ont ni plus ni moins de signification que « Bag End » et il serait difficile de tracer une ligne entre ce qui doit être traduit et ce qui ne doit pas l'être. Les incohérences s'invitent et les migraines commencent. L'utilisation de l'anglais à toutes les sauces est un phénomène relativement récent qui est une affaire de mode.  L'anglais vend. Mais si Tolkien écrivait en tchèque ou en chinois, vous conserveriez les noms ?

 

Pour en savoir plus, je vous invite à aller sur le forum de tolkiendil.com, où une discussion s'est engagée entre les fans et l'équipe de traduction et d'édition.

 

Le plus étonnant c'est aussi que Bourgois ne sort pas une nouvelle édition, mais... trois. En effet une édition comportant des annotations de Douglas A. Anderson (traduites également par Lauzon) et une autre comportant des illustrations d'Alan Lee vont sortir presque simultanément, entre août et octobre de cette année...

 

Un autre élément à connaître : Pour pouvoir retraduire Le Hobbit, Daniel Lauzon était obligé de changer les noms qui ne sont pas "transparents". Apparemment, le droit français, à la différence d'autres pays, considère une traduction comme une création originale sur laquelle le droit d'auteur s'applique, et utiliser tout ou partie d'une traduction n'est par conséquent pas possible. Sacquet et les autres noms, non-transparents, sont des éléments originaux de la traduction de Ledoux, difficile alors de les utiliser en dehors d'une révision.

 

Au moins, ainsi on aura les poèmes avec un respect de la métrique et des rimes, et les passages oubliés par Ledoux seront réintégrés. De plus les noms seront cohérents avec la volonté de Tolkien, qu'il a exprimée dans le Guide to the Names in The Lord of the Rings (dont je suis entré en possession, je vous en parlerai prochainement).

 

Enfin, les plus exercés d'entre vous remarqueront que cette nouvelle édition s'appelle Le Hobbit, et non plus Bilbo le Hobbit... Cette évolution avait été amorcée dans les rééditions précédentes toutefois.

 

Bon, honnêtement je suis un peu "bouleversé" par cette évolution, j'étais très attaché à Sacquet et Mirkwood, par exemple. La bonne nouvelle de tout ça c'est que je vais me relire l'ancienne édition, acheter la nouvelle (probablement annotée), et relire également la bande dessinée...

 

Spooky

 

http://www.christianbourgois-editeur.com/images/couv/978-2-267-02389-3g.jpg

 

 

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/89/83/45/20176123.jpg

 

Nous sommes à la fin du XXIe siècle. Doug Quaid travaille dans une chaîne de montage de robots. Il est marié depuis 7 ans. Mais sa vie l'ennuie, il tourne en rond. Il envisage d'aller chez Recall.
Pour lui permettre de voyager et de se fabriquer une vie plus excitante, Recall est une entreprise qui propose des injections chimiques afin d'altérer la réalité et ainsi rêver comme si les évènements vécus en rêves étaient bien réels.
Quaid decide de se faire injecter dans le cerveau des rêves d'espion. Pour ce faire on vérifie si le client n'as pas dans ses souvenirs, un passé d'espion. L'injection chimique commence. Une seconde après, l'opérateur décide d’arrêter la machine car il vient de trouver dans les souvenirs de Quaid un passé d'espion. Au même moment une milice fortement armée débarque chez Recall. Quaid les tue tous.

Ce film d'action réalisé par Len Wiseman (Underworld, Die hard IV...) est un gros navet ! C'est le remake d'un film de Paul Verhoeven datant de 1990 avec Arnold Schwarzenegger et Sharon Stone entre autres. Ces deux films sont tirés d'une nouvelle de Philip K Dick. (We Can Remember It for You Wholesale). La version d'il y a 22 ans de Verhoeven était fort réjouissante. Meme si les effets spéciaux n'étaient pas tous d'une qualité irréprochable, le réalisateur avait un scénario plus intéressant qu'ici, et l'ambiance autrement plus pesante.


Dans cette version de 2012, nous pataugeons dans un film d'action pur et simple. Ca canarde, ça casse des vitres à qui mieux- mieux, sans que l'on soit accroché à l'histoire. Dans la version de 1990 on ne savait pas à la fin si ce que l'on venait de voir était un rêve ou la réalité, alors qu'ici, visiblement Recall n'est là que pour réveiller Quaid et donc plus de surprise. Pareil pour l'humour. Rien à se mettre sous la dent, tout est au premier degré. Bref, c'est chiant !


Kate Beckinsale est coiffée et maquillée en méchante (elle a plutôt l'air d'une sorcière de chez Disney !) ; Jessica Biel est une mignonne potiche qui ne fait absolument rien d’intéressant (la pauvre). Colin Farrell fait ce qu'il peut dans la peau de Quaid. Mais avec une telle histoire il est certainement sous cachetons à l'heure qu'il est. A moins qu'il aie mis un contrat sur la tête des deux pitoyables scénaristes.


N'ALLEZ PAS VOIR CETTE ENORME DAUBE !!!!!!! Merci.

 

Kami.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

 

Oui oui, vous avez bien compris si vous suivez un tant soit peu ce blog, je reviens cycliquement à des écrits de JRR Tolkien, ou sur son oeuvre. J'appelle ça des "sessions Tolkien". Attendz-vous donc à un ou deux autres articles dans la même veine dans les jours à venir...

 

Aujourd'hui je vais vous parler d'un court (135 pages dans un format un peu plus grand que du poche) essai paru aux Presses de la Renaisance, maison d'édition de littérature générale spécialisée en livres de religion. Je n'avais pas encore vu cet aspect dans mes précédentes lectures, du moins pas de façon consacrée. Irène Fernandez, normalienne, docteur ès lettres, est une spécialiste du mythe chez CS Lewis, auteur du Monde de Narnia, mais aussi ami intime de Tolkien. J'imagine que c'est par ce biais qu'elle en est arrivée à étudier les écrits du Professeur.

 

Elle s'est donc attachée à trouver un sens et une spiritualité dans le chef-d'oeuvre de Tolkien, comme l'indique le sous-titre de l'ouvrage. Si l'intention est louable, je la trouve biaisée dès le départ. En effet Le Seigneur des Anneaux n'est pas à considérer comme une oeuvre isolée, qui se suffit à elle-même (bien que sa lecture exclusive en soit cohérente), mais comme une partie d'un ensemble beaucoup plus vaste, que Tolkien n'a cessé d'explorer et de décrire, et dont seule une petite partie, est, à l'heure actuelle, disponible. Car comment parler de la cosmogonie d'un monde qui comporte plusieurs dizaines de milliers de pages, trois romans, des dizaines de nouvelles, des contes, des poèmes, etc. ? A son actif, la première version de cet essai est sortie en 2002, il y avait encore peu de sorties des oeuvres de Tolkien. Pas beaucoup plus en 2005, lorsque cette édition a été "revue et augmentée", mais comme I. Fernandez cite des sources anglophones, cette remarque n'est pas forcément légitime.

 

Passons.

 

L'essai se veut en fait une tentative de vulgarisation de l'oeuvre de Tolkien, au travers du prisme théologique. Il commence par une suite de petits chapitres destinés à dissiper les malentendus : sur l'heroic fantasy, le conte de fées, la mort et le cahtolicisme. Oui, le catholicisme ; car figurez-vous que Tolkien était catholique, qu'il le revendiquait, et qu'il pensait en avoir imprégné ses récits. Ma culture religieuse étant ce qu'elle est, c'est à dire pratiquement nulle, je ne saurais être aussi formel. On a souvent dit que Tolkien, dans ses écrits, faisait preuve de son amour de la terre, qu'il était, en quelque sorte, écologiste. Cette amitié intime avec la terre, comme il décrit le caractère principal de certains de ses personnages (comme Tom Bombadil, qui curieusement n'est qu'effleuré), peut amener à des sentiments plus élevés, que l'on peut rapprocher du catholicisme. Là, dit comme ça, ça surprend, et figurez-vous qu'à la lecture, ce n'était pas vraiment clair.

 

Irène Fernandez passe en revue un ensemble de qualités morales exaltées dans le Seigneur des Anneaux : l'Espérance, la Providence (de nombreux passages suggèrent qu'il existe une sorte d'autorité qui préside aux destinées de chacun, sans qu'on en sache plus), l'humilité, la miséricorde, et enfin l'eucatastrophe, terme inventé par Tolkien a priori qui désigne en quelque sorte une happy end. Si la religion catholique a récupéré la plupart de ces qualités, je ne pense pas qu'ils étaient inexistants auparavant... Donc donner une identité catholique à ce texte relève pour moi, en quelque sorte, de la supercherie, ou du hold-up spirituel, même si les arguments semblent bien tournés.

 

Le lecteur chevronné de l'intertexte n'apprendra pas grand-chose de cette lecture. Pour le profane avec quelques connaissances théologiques, il y a sans doute quelques éléments de vulgarisation dignes d'intérêt. Mais la base trop étroite (i.e. seulement le Seigneur des Anneaux, avec quelques lectures critiques supplémentaires mais insuffisantes à mon sens) fausse la plupart des arguments avancés.

 

Spooky.

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