Aux confins de la Russie et de la Chine, un avion-cargo vient prendre livraison du personnel d'une exploitation minière qui vient de fermer. Mais au cours du vol de retour, une tempête surprend l'équipage et le contraint à poser l'appareil en catastrophe. En plein désert de Gobi, et sans radio, détruite dans le crash. L'espoir est donc mince, mais parmi la dizaine de survivants un homme mystérieux, Elliott, leur propose de construire un second avion à partir de l'épave du premier.
J'arrête là mon résumé car il est fort probable que les spécialistes en aéronautique ont crié à l'hérésie (si si, j'ai entendu des cris). N'y connaissant pas grand chose moi-même, cela m'a fait sourire. Bien entendu, l'essentiel du récit se concentre sur les rapports entre les personnages de ce survival, entre le directeur tiré à quatre épingles, l'ingénieur (une femme), le pilote baroudeur et une ou deux têtes brûlées, dans des décors grandioses.
J'ai trouvé l'ensemble assez maladroit. Le casting de seconds couteaux est mal dirigé. Pourtant avec le vétéran Dennis Quaid, Giovanni Ribisi (Il faut sauver le soldat Ryan, Intuitions, Capitaine Sky et le monde de demain...), Hugh Laurie (plus connu sous le nom du Dr House dans la série TV éponyme) et Miranda Otto (Le Seigneur des Anneaux), il y avait de quoi faire. Mais ils sont tous impavides dans un scénario mal fichu, pourtant remaké d'un film de Robert Aldrich vieux de 40 ans. Les scènes de crash sont gérées par ordinateur et avec des maquettes, mais le résultat est médiocre. Heureusement que les décors sont assez mis en valeur par la caméra de John Moore (En territoire ennemi, Max Payne).
Note : Il n'y a pas l'once d'une romance entre la seule nana du groupe et les neuf mecs présents. Certes, Miranda Otto n'est pas une créature de pages centrales, mais ele n'est pas laide non plus. Je ne sais pas si c'est un bon point finalement...
En définitive un film sans âme, qui doit cependant faire sa carrière en video-club avec la bobine de Dennis Quaid dessus.
Spooky.