Le Trône de Fer (Game Of Thrones en VO) : vaste saga fantasy écrite par George R. R. Martin. Il m’aura fallu le temps pour m’y mettre. Sans doute avais-je été dissuadé par l’ampleur de la tâche et par le fait que la saga, si imposante soit-elle, n’était pas terminée.
Mais, aidé par l’excellente adaptation tv, j’ai fini par m’y coller.
L’histoire, A Song of Ice and Fire, démarre sur le continent de Westeros, dans le royaume des Sept Couronnes, un pays composé de plusieurs grandes maisons (ou familles) qui sont au nombre de 9 : la maison Stark, la maison Baratheon, la maison Lannister, la maison Targaryen, la maison Tully, la maison Greyjoy, la maison Arryn, la maison Tyrell et la maison Martell. Au début de la saga le pouvoir est détenu par le roi Robert Barathéon, qui siège à Port-Réal et doit composer avec la reine, Cersei Lannister, et les intrigues de différents conseillers. Au Nord du pays et de Winterfell, le royaume de la famille Stark, une troupe d’élite appelée la Garde de Nuit veille sur la frontière du haut d’un immense mur de glace, et protège le Royaume de la menace de peuples sauvages et de créatures appelées les Autres que tout le monde pensait légendaires.
A l’Est les deux derniers survivants de la maison Targaryen négocient avec les Dothrakis, peuple composé de puissantes hordes de cavaliers nomades, et un de leurs chefs (Khal) : Drogo.
Plus qu’un véritable univers fantasy tel qu’on peut l’imaginer (et je ne vous en dévoilerai pas les quelques éléments hormis le fait que les saisons peuvent durer plusieurs années), on a l’impression de retrouver l’Europe du Moyen-Age et une époque qui semble sur le déclin. Grâce à l’importante galerie de personnages, dont même les plus secondaires peuvent avoir leur importance, l’univers de Martin estriche en intrigues politiques, affrontements et rebondissements.
La narration sort de l’ordinaire : Martin a fait le choix de donner plusieurs points de vue à son récit en changeant de narrateur à chaque chapitre. Du coup aucun des personnages, qu’ils soient directement ou non au centre de l’action, n’est laissé de côté. Ils sont tous extrêmement détaillés et pourvus d’une psychologie très réaliste.
Le récit gagne en épaisseur, en vie et évite ainsi le piège du manichéisme.
Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce 1er tome de l’intégrale. Y goûter c’est l’assurance de vouloir y revenir et c’est parfait tant cet univers est dense et riche à la fois avec l’existence de 3 autres tomes de l’intégrale et de 2 courts récits (Le Chevalier errant et L'Épée lige) servant de prélude et se déroulant près de 90 ans avant. Il y a de quoi faire pour ne pas succomber aux affres du manque.
Vraiment ne passez pas à côté de cette formidable épopée et surtout n’oubliez jamais :
L’Hiver arrive !!!!!
FabMart.