Ce film fut le succès critique inattendu du cinéma de genre en 2009.
Dans un monde dévasté par la guerre entre les hommes et les machines, une petite créature, semblable à une poupée, s'éveille et tente d'apprivoiser le monde hostile qui l'entoure. Il va faire la connaissance d'un congénère, 2, qui va l'aider à comprendre quelques petites choses, entre autres qu'il est 9, la dernière création d'un savant qui a succombé peu auparavant. Mais l'attaque inopinée d'une sorte d'insecte métallique va lui enlever 2. La rencontre des autres créatures, guidées par 1, va l'amener à se poser d'autres questions.
Impeccable sur plan technique, Numéro 9 permet au spectateur une immersion totale dans l'atmosphère post-apocalyptique, où seules des poupées semblent vivre. Je me suis vite laissé porter par cette ambiance, et l'action presque non-stop. Bien sûr, le récit réserve quelques surprises, qui ont fait crier certains cinéphiles, mais pour ma part je n'ai aps été déstabilisé outre mesure.
Shane Acker, le réalisateur, a travaillé comme animateur sur Le Seigneur des Anneaux ; il a profité de son séjour de six mois en Nouvelle-Zélande pour ramener Elijah Wood sur son film ; c'est lui qui donne sa voix à 9. Tim Burton a placé son ombre tutélaire sur le jeune réalisateur en produisant son film, et en amenant le compositeur Danny Elfman et la scénariste Pamela Pettler, ses habituels complices.
Un film plutôt bien foutu, pas exceptionnel au niveau de son scénario, mais qui permet de passer un bon petit moment.
Spooky.