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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


HARRY PELOTEUR

 

Ah ben ça alors. Jamais je ne penserais qu’une troisième suite serait aussi bonne. La saga Harry Potter a peut-être connu sa meilleure adaptation avec le quatrième volet, réalisé par Mike Newell (Quatre mariages et un enterrement…). La saga, qui a rendu son auteur, Joanne K. Rowling, plus riche que la reine d’Angleterre, a jusqu’alors connu des adaptations cinématographiques de qualité croissante. Chris Columbus, qui a dirigé les deux premiers films, avait mis le projet sur les bons rails. Alfonso Cuaron avait livré en Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban un véritable petit chef-d’œuvre, revisitant partiellement mais essentiellement l’aspect visuel de la franchise, et sublimant le décor de Poudlard, entre autres. On attendait donc Mike Newell au tournant. Il a répondu présent, et même au-delà des espérances, réussissant un film bon sur TOUS les plans. Visuel, narratif, direction d’acteurs, effets spéciaux, décors, musique, montage… Tout est bon. Newell, aidé par le désormais célèbre (et très riche) scénariste Steve Kloves, toujours adoubé par Rowling, a retenu les leçons des premiers films, en passant, voire éludant les passages « obligés » des romans : le tournoi de Quidditch, la rentrée à Poudlard…

On plonge donc d’emblée dans le cœur du roman, le Tournoi des Trois Champions, après une très belle scène d’introduction sur la Coupe du Monde de Quidditch. Le Tournoi des Trois Champions rassemble trois écoles de sorciers, celle de Beauxbâtons (une école de fiiiiiiiiiiiiiiiiiilles !) en France, et celle de …, en Bulgarie, qui sont cette année hébergées par celle de Poudlard. L’école bulgare est représentée par Viktor Krum, superstar mondiale du Quidditch, tandis que Beauxbâtons a pour championne Fleur Delacour (la charmante française Clémence Poésy). Alors que Cédric Diggory est choisi par la Coupe de Feu pour représenter Poudlard, un deuxième apprenti magicien est désigné tardivement, il s’agit de Harry, alors que la limite d’âge avait été repoussée à 17 ans, pour des raisons de sécurité. En effet, les Mangemorts, adeptes de Voldemort, viennent de dévaster le campement de la Coupe du Monde de Quidditch. L’ombre de Vous-Savez-Qui plane sur le monde des sorciers, et le Ministère de la Magie est sur des charbons ardents. Mais le règlement est le règlement, et Harry est autorisé à concourir, sous la discrète surveillance de Maugrey Fol-Œil (l’excellent Brendan Gleeson). Commencent alors les épreuves : voler un œuf d’or à un dragon, délivrer un ami sous l’eau, en restant une heure, dans le Lac Noir qui jouxte Poudlard, puis trouver un trophée dans un gigantesque labyrinthe.





Trois énormes scènes aux effets spéciaux compliqués et longs. Toutes réussies. Mais la participation de Harry au Tournoi recèle en réalité un piège. Auquel Voldemort (Ralph Fiennes, qui fait une entrée tout à fait convaincante dans la saga, aux côtés d’autres acteurs comme Alan Rickman et Gary Oldman) n’est pas étranger. Une remarque concernant les acteurs « habitués » : les jeunes sorciers ont bien grandi. Les hormones commencent à les démanger, et ils ne ressemblent plus du tout à des gamins ; ils sont un peu âgés pour les rôles. Rupert Grint (Ron Weasley) a désormais dépassé le mètre 80. Heureusement que Daniel Radcliffe (Harry Potter), désormais l’adolescent le plus riche au monde, est resté à 1m65, ce qui fait de lui le nain de la production. Mais la croissance continue, ce qui explique l’imminence du tournage du cinquième film, en février 2006. Pour un nouveau chef-d’oeuvre ?

 

Spooky.

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