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Voilà, on arrive au bout du voyage... Une balade en Terre du Milieu qui a duré deux ans pour le grand public, entre six et sept pour la plupart des techniciens impliqués dans le projet. Le Retour du Roi nous a donc permis de retrouver Frodo, Sam et leurs amis dans leur quête de destruction de l’Anneau. On replonge donc avec plaisir dans la somptuosité des décors, musique, effets spéciaux déjà largement décrits ici où là. les protagonistes se dirigent donc vers l’affrontement final, que Peter Jackson nous annonçait comme dantesque. Mais la bataille des Champs du Pelennor a-t-elle effacé celle du Gouffre de Helm ? Certainement pas. Le casse-tête logistique du second épisode restera donc un sommet de genre, malgré des incohérences formelles. Autre point d’orgue du film, la séquence où Sam et Frodo se retrouvent face à Arachne (Shelob en VO), monstrueuse araignée qui personnellement, m’avait terrifié à la lecture du livre. Elle est totalement crédible, plus par exemple que sa congénère de Harry Potter et la Chambre des Secrets. On ne la voit pas beaucoup, et c’est d’autant plus terrifiant (car suggestif), puisque Shelob vit en permanence dans une caverne profonde.
On assiste donc à des réalisations personnelles hors du commun : Aragorn doit accomplir sa destinée de roi du Gondor, puis trouver le bonheur avec Arwen, Merry deviendra un valeureux guerrier, face au Roi-Sorcier (en compagnie d’Eowyn)...
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Encore une fois, on peut déplorer un choix discutable des scènes (disparition totale de Saroumane dans ce troisième volet, plus de nettoyage de la Comté), des tics d’ex-réalisateur de gore : combats graphiquement confus (mais un combat est-il toujours clair ?), filmés de trop près, ce qui fait espérer un temps de respiration dans ces empoignades. Après avoir vu cet ultime chapitre, je ne sais plus que penser, l’abattement m’étreint : serait-ce de la lassitude face à ce film, un émerveillement si fort qu’il faudra du temps pour en tirer la quintessence ? En tous les cas, ce que l’on peut dire, c’est que la trilogie épique réalisée par le Néo-Zélandais en short aura marqué l’histoire du cinéma, du genre, et révolutionné ceux-ci.