Pitch Black est la bonne surprise SF de cet été 2000. Prototype du petit film sans prétention, il ne peut qu’agréablement surprendre. Réalisé par le méconnu David Twohy (le très bon The Arrival, dont le sujet était l’invasion extra-terrestre), cette série B est à classer dans la catégorie « bon petit film ». Un vaisseau, suite à une défaillance électronique (même dans la SF, Microsoft fout la merde), s’écrase sur une planète inconnue. Seule une dizaine de personnes survit au krach, dont un dangereux tueur nyctalope (qui voit dans l’obscurité), qui profite de la confusion pour s’échapper. La planète est éclairée par trois soleils, dont la conjonction imminente avec la planète va provoquer une éclipse qui n’a lieu que tous les 22 ans. L’obscurité libère des créatures affamées et cauchemardesques. Entre-temps l’équipage a découvert une colonie humaine et surtout une nacelle de sauvetage. Mais il leur faut parcourir deux kilomètres à couvert dans la nuit noire pour pouvoir la rejoindre avec les batteries adéquates…
Sur un canevas ultra-classique, dans la lignée directe d’Alien, le film tient en haleine pendant une bonne heure et demie, porté par l’interprétation de Vin Diesel (le tueur Riddick, vu dans le Soldat Ryan), Cole Hauser (le chasseur de primes camé) et surtout la jolie Radha Mitchell, qui joue là le pilote du vaisseau écrasé (c’est pas de sa faute, elle était dans un aquarium quand ils se sont viandés). Les effets spéciaux sont plutôt bons, et le rythme est soutenu, jusqu’au final qui est plutôt surprenant. A noter qu’une préquelle est en production, qui raconterait les aventures de Riddick.