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Les ravages du temps, la manipulation de la vie d’autrui par le lavage de cerveau… Voilà des sujets qui ont nourri des tonnes de films depuis qu’on sait en faire. Alors qu’est-ce que Mémoire effacée a de particulier ? Eh bien pas grand-chose. Mis à part que la tête d’affiche est la jolie et talentueuse Julianne Moore, plus habituée à des rôles assez dramatiques et « sérieux » (Le Fugitif, Psycho, The Hours, Loin du Paradis, Magnolia…). Mais cette oscarisable se permet également quelques écarts vers un cinéma plus commercial (Hannibal, Le Monde Perdu, Assassins…). C’est le cas avec ce film du multicarte Joseph Ruben (Les Nuits avec mon ennemi, Money Train, Loin du paradis, justement), qui pour le coup s’essaie au thriller surnaturel.
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Mais lorsque le film bascule dans le surnaturel, que des toits de maisons s’envolent, que la quête de Telly (Moore) ressemble à une poursuite poussive… On n’y croit plus. Tout simplement parce que c’est poussif, justement, que le scénario se perd dans ses contradictions, et que le côté fantastique est plutôt mal exploité. Telly essaie de retrouver son enfant ; « quel enfant ? », lui rétorque-t-on. Puis elle essaie d’approcher son mari, qui lui demande « Qui êtes-vous ? ». Le film hésite dès lors entre le drame social et le thriller de série, y perdant le début d’âme qu’il avait pu avoir en début de métrage… Les acteurs, au demeurant très sobres, semblent perdus, même les très bons Gary Sinise (Apollo 13, Snake Eyes) et Anthony Edwards (échappé des Urgences). L’ambiance est un peu sauvée par la musique de James Horner, envoûtante à souhait, ainsi que par quelques effets de surprise savamment dosés. Mais ça ne suffit pas pour sauver un film à oublier. Quel film ?