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Après les perles que sont Stand by me, Misery, Dolores Claiborne et Les Evadés, voici donc une nouvelle adaptation réussie de Stephen King. La ligne verte, c’est d’abord un feuilleton paru quasi-simultanément dans le monde au cours de l’année 1996. Les exigences éditrices et le décalage horaire ont décidé du fait qui chaque épisode parut en France avant les Etats-Unis... Durant 6 mois, comme Dickens avant lui, le «Bestsellasaurus Rex» réussit le tour de force de tenir en haleine des dizaines de millions de lecteurs. En France, la collection Biblio (émanation de J’ai lu, c’est à dire Flammarion) a décuplé ses tirages (de 40000 à 500000 exemplaires). Après un phénomène d’édition, ce suspense carcéral est devenu un événement cinématographique.
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Frank Darabont, déjà réalisateur des Evadés, a réuni une Dream Team dans The Green Mile. On connaissait le talent du multi-oscarisé Tom Hanks : il campe ici un gardien-chef de prison déchiré par une infection urinaire et qui est confronté à une série d’événements étranges. David Morse, habitué aux rôles de méchant, est fabuleux dans le costume de son adjoint Brutus Howell. Doug Hutchison, habitué d’X-Files (il y interprète l’élastique Victor Eugène Tooms), est parfait en gardien pleutre et malsain. L'un des mérites de Darabont (scénariste de talent : Freddy 3, The Blob, La Mouche 2, oui bon, d'accord, il avait besoin de manger à l'époque) est d’avoir respecté au plus près l’oeuvre de King, n’éludant que des intrigues influant peu sur le fil conducteur ; le résultat dure tout de même 3h15. 3h15 de pur bonheur.