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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

Joanne K. Rowling a su faire de sa saga romanesque une série à succès. Revenons sur le premeir film, adaptant le roman éponyme. Mais comme vous le savez, l'adaptation est très rarement à la hauteur de l'œuvre originale (à l'exception du Nom de la Rose, par exemple). Eh bien, Harry Potter à l'Ecole des Sorciers ne déroge pas à cette règle, même si l'ensemble reste d'une bonne facture. Recentré sur l'intrigue principale (l'arrivée de Harry et sa première année à Poudlard), le réalisateur (Chris Columbus, tâcheron de Mrs Doubtfire et L'Homme Bicentenaire, pour ce qu'il a fait de mieux) a oublié d'insuffler du rythme à ce premier opus.


L'histoire originale fourmille de mille petits détails, d'intrigues sous-jacentes, certes difficiles à intégrer dans 2h30 de métrage. Le premier défaut qui saute aux yeux est le décor ; tout est trop propre, trop neuf… Harry et ses amis semblent étudier dans le Château de la Belle au Bois Dormant à Eurodisney, alors que l'atmosphère des bouquins est plutôt sombre. Le jeune acteur qui incarne le héros, Daniel Radcliffe, est trop propre sur lui pour être crédible ; de plus, il ne s'étonne de rien de ce qui lui arrive, alors que Harry Potter vient de l'extérieur du monde de la magie. Au sein d'un casting uniquement composé d'Anglais (exigence de Joanne Rowling), on relèvera surtout les seconds rôles, les amis d'Harry (Ron et Hermione), le géant Hagrid ou encore Rogue (Alan Rickman, seule "star" du casting). A qui la faute ? A Columbus donc, gros feignant qui n'a pas lu les bouquins (laissant le soin à sa fille de 11 ans de le conseiller !), mais aussi au studio, la Warner, qui comme tous ses congénères, musèle l'esprit artistique pour faire dans le commercial et l'hypocrisie du politiquement correct.
Tout cela ressemble au Spielberg de ces dernières années, me direz-vous, et vous n'auriez pas tort, car l'ombre du réalisateur d'E.T. plane sur le film et sur la suite, car après avoir laissé tomber l'adaptation du premier Harry Potter, il dit s'intéresser de près à celle du troisième, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban. Dire qu'on a failli avoir un Harry américain, entrant dans un collège typiquement américain, avec des lycéens complètement américains… Brrr ! Rien que d'y penser, cela me donne des boutons ! Même s'il était prévu qu'Haley Joel Osment (le prodige de Sixième Sens et de A.I.) joue le rôle-titre…

Pour les fans de l'œuvre romanesque, c'est une semi-déception ; pour les autres, un film pour enfants à l'intérêt moyen. A noter cependant un bon point, la restitution vigoureuse et prenante des parties de Quidditch, le sport des sorciers. Chris Columbus a fait sa Menace Fantôme !

Spooky
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F
<br /> J'avoue que j'ai tout vu de la saga sans pour autant prendre le livre de peur d'être hyper déçu... Un jour peut être je tenterais la saga en livre :)<br />
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S
<br /> <br /> Là encore, c'est mieux en bouquin :)<br /> <br /> <br /> <br />

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