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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky

Lors d'un petit séjour en arrêt maladie, je me suis fait la première (et unique, jusqu'ici) saison de Miss Marvel, l'adaptation en série streaming du comic book relatant les aventures d'une adolescente d'origine pakistanaise qui se retrouve investie de super-pouvoirs après avoir récupéré un bracelet antique possédé par son arrière-grand-mère. Si la série ne brillait pas par ses qualités narratives ou techniques, elle avait le mérite de poser quelques bases sur l'histoire de Kamala Khan, alias Miss Marvel, par ailleurs fan de Captain Marvel. La saison se termine sur  cliffhanger dont la suite directe est donc le film The Marvels, qui réunit la jeune super-héroïne, son idole, et une troisième acolyte, Monica Rambeau, dont une partie de l'histoire est contée dans la série WandaVision (que je n'ai pas vue).

Dans Captain Marvel, le personnage-titre était intervenue pour mettre fin à la guerre intergalactique entre les Skrulls et les Krees. Mais cette apparition avait eu des conséquences dramatiques sur la planète de ces derniers, précipitant la dégradation de son atmosphère. C'est pourquoi la Supremor (sorte de Guide suprême) cherche à récupérer un artefact lui permettant de créer des trous de ver à même de pouvoir récupérer de l'air, de l'eau et d'autres ressources sur d'autres planètes pour pouvoir les transférer sur la sienne. Et au passage, de détruire des écosystèmes sur des planètes où a vécu Carol Danvers, alias Captain Marvel. Un évènement inattendu va chambouler son plan : les trois héroïnes, sans se concerter (ni en avoir conscience), vont utiliser simultanément leurs super-pouvoirs respectifs.

 

Passons sur les nombreuses incohérences de ce concept, pour parler de celles du scénario. Le moment où les trois super-héroïnes sont réunies et s'expliquent est très mal géré. Ca discute cinq minutes sérieusement, et hop, elles font des trucs totalement futiles, comme sauter à la corde... Miss Marvel est une gamine de 17 ans, qui se comporte comme si elle en avait 12, et se révèle insupportable, alors que dans sa série, elle est à peu près crédible en tant qu'ado. Certes, elle rencontre son idole de toujours, mais on n'a pas vraiment l'impression qu'elle ait compris qu'elle se trouve dans un vaisseau spatial, en route pour affronter une nation extraterrestre hostile... Captain Marvel, ou plutôt son interprète, Brie Larson, est une brique de savon, elle n'a aucune expression, probablement mal dirigée. Les scénaristes en font presque une post-adolescente, alors que le personnage a une portée cosmique, loin au-dessus des considérations terre-à-terre... Et Monica Rambeau est quasi inexistante durant tout le film. Sa meilleure scène se trouve dans le post-générique... Quant à la méchante, la cheffe skrull Dar' Benn, c'est l'une des plus invisibles du MCU...
 

N'oublions pas les autres détails qui font tiquer : POURQUOI DIABLE Nick Fury fait-il monter la famille de Kamala dans la station orbitale su Shield ? On ne le saura jamais, c'est juste l'occasion de faire quelques saynètes humoristiques sans intérêt ou un (tout petit peu) d'émotion lorsqu'ils y retrouvent l'adolescente. Bon, il y a l'arc concernant Goose, le pseudo-chat dont Carol Danvers a hérité, qui est presque intéressant, mais qui manque d'une scène ou deux (comment cet œuf est-il arrivé là ?). Mais celui-ci n'a pas besoin des Khan pour être cohérent. Et remarquons que si Captain Marvel et Monica ont des super-pouvoirs leur permettant de voler sans souci dans le vide de l'espace (ta gueule c'est magique), Miss Marvel peut visiblement y respirer sans souci, et ne gèle pas au contact dudit vide... Je sais que Samuel L. Jackson vieillit, il n'a plus forcément les capacités de jouer les scènes d'action, mais de là à faire de Nick Fury un pépère rondouillard qui gâtifie devant un chaton, il y a une marge...
 

Il n'y a donc pas grand-chose à sauver dans ce long métrage, même pas les images, entre effets spéciaux présents sur la plupart des plans et cadrages sans imagination...



Spooky

 

 

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