Ô rose au regard enchanteur !
Pour toi je compose ce fabliau
Pensant à toi je suis poète à mes heures
Ta beauté ne saurait être traduite par des mots.
Ton passage est comme un rêve évanescent
Qui hante mes nuits et souille mon enveloppe.
Que ne suis-je immortel pour, jusqu'à la fin des temps
Adorer ton image, qui, forte, me dope.
Je suis aux frontières du passé et de l'avenir.
La vie semble me fuir et m'échapper.
Je n'entendrai plus les chevaux hennir
Dans les stalles qui me happaient.
circa 1993