Quelquefois craintif devant le chien,
D'autres fois agressif devant le mulot,
Le chat ne sert jamais à rien.
Certaines gens disent que ces félins ne sont pas beaux.
Leurs yeux ressemblent à des lanternes,
Qui s'éclaircissent quand ils voient leur mère,
Et avec un voile terne,
S'assombrissent quand il est en colère.
Puis s'éteignent quand la vie les quitte
Ainsi que leur âme et leur beauté.
Alors on peut le dire, les chats meurent trop vite.
Que leur reste-t-il ?
Rien qu'un corps sans vie, sans intelligence.
Que reste-t-il de ces chats si subtils ?
Rien que de la transparence.
Nota : ce texte est l'un des premiers que j'aie jamais écrit, en classe de sixième, à l'occasion d'un devoir à contrainte. C'était en mars 1987. J'ai obtenu alors un 16/20.