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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Livres


 

Duma Key : un trait de crayon sur une page blanche. Une ligne d’horizon, peut-être.

Mais aussi une ouverture dans laquelle s’infiltrent les ténèbres…

Mutilé par un terrible accident, abandonné par sa femme, Edgar Freemantle, un businessman du Minnesota, décide de tout quitter pour la Floride.

Une nouvelle vie l’attend sur l’îlot de Duma Key, langue de terre presqu’inhabitée, dévastée régulièrement par des ouragans imprévisibles, et qui appartient à une mécène excentrique dont les sœurs jumelles ont disparu dans les années 20. Edgar va s’y découvrir un incroyable don pour la peinture. Les incroyables couchers de soleil lui inspirent des tableaux qui vont vite se révéler dangereusement prémonitoires. Freemantle comprend alors qu’il doit découvrir ce qui est arrivé aux jumelles et l’étrange secret de la propriétaire des lieux, avant que les ténèbres n’engloutissent Duma Key et ses habitants.

Un roman sur l’amitié, les liens qui unissent père et fille, sur la mémoire, la vérité et l’art. Une métaphore de la vie et des sources d’inspiration de l’écrivain, une exploration de la nature, du pouvoir et des influences de la fiction. Mais aussi un King subtilement terrifiant !

 

Ainsi son éditeur, Albin Michel, présente-t-il le dernier roman du Best-Sellasaurus Rex, Stephen King. Pour ma part, admirateur de longue date des oeuvres de l'auteur, j'ai été assez déçu, et ce, encore plus rapidement que d'habitude. Le roman fait 650 pages. Pendant presque les trois quarts de ceux-ci, il ne se passe pas grand-chose. Nous suivons la convalescence de cet entrepreneur qui se retrouve avec un étrange pouvoir d'évocation par le biais de la peinture. Mais là où il aurait pu y avoir une intéressante évocation du pouvoir de l'Art, de la création, ne se trouve en fait qu'une succession de situations assez grotesques, le point culminant se trouvant dans la nature de l'entité qui prend possession d'Edgar Freemantle, pour en fait le détruire. En cours de route King se rend compte de son erreur, et décide d'injecter une autre entité, bienveillante, qui lui permettrait de contrecarrer Perse, cette entité maléfique. Seulement il l'oublie tout aussi vite, réduisant Freemantle à une sorte de medium qui arrive à résoudre les problèmes, doté de science infuse, sans justification. Bien sûr, cela ne se fera pas sans morts sanglantes, mais celles-ci n'ont aucun relief.
Bref, un King mineur, comme la plupart de ses dernières productions...

 

Spooky.


 

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S
Erwelyn > En fait curieusement c'est presque un huis-clos, le roman se passant à 95% sur l'une des keys (et encore, dans trois maisons, dont une en ruine !). On ne parcourt donc pas ces îles, et seule une flore débordante est évoquée par moments, mais c'est bien peu pour retrouver un semblant d'évocation touristique...
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E
Bon, je l'aurai bien lu, attirée essentiellement par le décor des keys, que j'ai eu la change de parcourir en Floride. Mais visiblement, je risque de m'y ennuyer... tant pis.
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