En plein dans le mille pour Dreamworks ! Le studio fondé par Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg et David Geffen vient de planter une nouvelle épine dans le pied du géant Disney.
Shrek est l'histoire de l'ogre éponyme, qui va aux toilettes et pue du bec, qui vit tout seul dans son marais. Mais un jour il est envahi par les créatures des contes de fées, déportées par Lord Farquaad, un petit noblaillon (c'est le cas de le dire !) qui a des rêves de grandeur.
En échange de son marais, Shrek doit aller chercher une princesse prisonnière d'un dragon dans un sombre donjon. Même Disney n'a pas osé faire un film sur un concept aussi plat, me direz-vous. Quoique... Mais Shrek
Le réalisme est tel que l'on croirait voir jouer les doublures-voix : Mike Myers (Austin Powers 1, 2, 3...) dans le rôle-titre, l'excellentissime Cameron Diaz (Charlie et ses Drôles de Dames, notamment) en princesse pleine de surprises, et Eddy Murphy (euh... Dr Dolittle ? désolé) en âne (il n'a jamais été aussi bon).
On oublie très vite qu'on est dans un dessin animé, pour s'attacher aux personnages. Bref, une grande œuvre de cinéma, au-delà des clivages de genre et de forme. joue sur les canons du conte de fées pour mêler action et humour finaud, et nous scotche au mur.