Alors… Alien vs Predator, ça se passe dans l’Antarctique. Le satellite d’un riche milliardaire (oui, c’est un pléonasme) repère une source de chaleur 2000m sous la glace, en forme de bâtiment du genre pyramide. Il recrute donc une équipe et hop !, va voir ce qui se passe. Entre-temps, un vaisseau extraterrestre en orbite a émis un unique rayon laser qui a creusé dans la glace un trou jusqu’au fond (admirez la précision)... Les gentils et imprudents humains en profitent donc pour descendre, et se retrouvent dans une pyramide extraterrestre (qui mélange les styles égyptien, cambodgien et aztèque, peuples arriérés s’il en est, qui forcément ont adoré les extraterrestres en question et les ont donc copiés). Ils se font prendre au piège et là la reine alien enchaînée pond ses oeufs, les parasites envahissent des humains, et hop ! Les aliens arrivent youpi ! Et là les Prédators s’amusent à les chasser, et les humains meurent, sauf bien sûr la nana qui arrivera jusqu’à la fin. Car si vous en doutiez tout ça est bien un jeu pour les Prédators, soigneusement organisé par eux. Bon, le truc c’est que les aliens sont un peu balèzes et un peu nombreux, et qu’il n’y a que trois Prédators... et que la reine se fait libérer par ses rejetons. La Terre va-t-elle être envahie ? Est-elle condamnée ?
*** Petit spoiler ***
Eh bien non ! Car l’héroïne, qui maîtrise évidemment toutes les techniques de combat anti-alien, parvient à s’allier avec le dernier Prédator, qui lui est 5ème dan de l’explosage d’aliens ! Ils lancent une bombe qui fait tout péter, et parviennent à remonter à la surface (de l’Antarctique, rappelons-le) où les attend la reine ! Eh ouiiii ! Et donc la nana (qui a perdu ses fringues quelque part, quelle étourdie !) et le Prédator combattent la reine, waaah ! La fin est particulièrement émouvante, snif, je vous laisse la voir.
*** Fin spoiler ***
Bon voilà, ça pourrait être rigolo mais ça se prend malheureusement très au sérieux. Pas d’humour, pas d’ironie, pas de recul. C’est de l’action-only et il faut vraiment se forcer à ignorer toutes les incohérences du scénario pour trouver ça sympa. Ca se regarde, ça vide bien le cerval, mais n’allez pas payer une place de cinéma pour ça...