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Salué par Ursula Le Guin, l'une des grandes dames de la science-fiction, comme une des plumes les plus brillantes à l’origine de la littérature de fantasy, le théosophe gallois Kenneth Morris s’inspira de l’épopée celtique du Mabinogion, pour écrire des romans qui devaient par la suite sombrer dans l’oubli. Le Livre des Trois Dragons, paru en 1930, narre les aventures du héros Manawyddan. S’y croisent druides, ovates et bardes, guerriers et artisans, dans un récit où les dieux mènent la danse, avec à leur tête Hu Gadarn, l’Empereur des Dieux et des Cymry, les gallois, qui règne sur l’Ile des Puissants.
Paru sept ans avant
Le livre raconte l'histoire de Manawyddan, personnage important de cette mythologie, qui doit accomplir de grandes choses (apprendre à chanter, fabriquer des armes, des objets de la vie courante, et surtout affronter trois dragons, dont un avec lequel le combat semble durer des semaines).
C'est un ouvrage surprenant, un peu tombé dans l'oubli, mais qui n'a rien à envier à ce qu'a fait Tolkien en termes de relecture des mythes, auquel Ursula Le Guin le compara, au même titre qu'E. R. Eddison. Attention, le style archaïsant ainsi que l profusion de noms gallois à rallonge peuvent rendre la lecture un peu dure par moments.
Spooky