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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

 

Cloverfield est un film de 2008, produit par JJ Abrams, que j'avais beaucoup aimé, entre autres parce qu'il relançait -avec brio selon moi- la mode des longs-métrages filmés caméra à l'épaule, mais aussi pour son atmosphère oppressante. Ce 10, Cloverfield Lane se positionne non pas comme une suite directe, mais plutôt comme un nouvel élément dans l'univers de Cloverfield, de l'aveu même d'Abrams

 

Une jeune femme, Michelle, est victime d'un accident de la route. Elle se réveille dans le bunker souterrain d'un certain Howard, lequel prétend l'avoir sauvée d'une attaque imminente dont la nature reste à définir. Michelle fait aussi la connaissance d'Emmett, un jeune homme voisin d'Howard, qui avait pu se réfugier à temps dans le bunker lui aussi. Le patriarche, qui a hermétiquement fermé l'abri, fait régner un climat de terreur et de paranoïa sur ses deux compagnons, qui croient à ses paroles, faute de preuves du contraire. Jusqu'au jour où...

 

A la fin du film, je me suis posé des questions sur sa validité. Est-ce une brillante figure de style sur le thème de la paranoïa, en même temps qu'un survival malin ? Ou bien une immonde bouse qui repose sur des effets minimalistes et la frénésie des acteurs ? J'avoue que la présence de John Goodman dans le rôle d'Howard, ainsi que le parrainage de JJ Abrams (qui a réalisé en parallèle Star Wars Episode VII) m'ont fait pencher pour la première solution. Le film est un huis clos, puisque sur 90% de sa longueur nous n'avons que trois personnages, qui se regardent en chiens de faïence et s'interrogent du regard ou en toute franchise. Tout le long de cette séquence, je me suis demandé si tout cela n'était pas une vaste supercherie, autant pour le spectateur que pour les personnages. Et avec une fin survitaminée, le doute est levé, mais je ne vous dirai pas dans quelle direction. d'autant plus que la toute dernière séquence laisse penser qu'une suite vera le jour assez vite.

 

 

Dan Trachtenberg, le réalisateur, propose ici son premier long-métrage, et se montre assez à l'aise, même si par moments l'action est filmée d'un peu trop près, ce qui a pour résultat de réduire la lisibilité de la séquence, mais aussi (et surtout ?) d'accroître l'atmosphère étouffante du film. Bien vu.

 

J'ai donc bien apprécié ce film, qui appelle bien sûr d'autres segments dans le Clover-verse.

 

Spooky

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T
J'ai bien aimé. Agréable à suivre et sans prétentions, à mille lieux des purées visuelles qui flattent l'œil forain mais qui ne chavirent pas les cœurs. Ça a le goût du court-métrage façon IVème dimension et dès que l'on a saisi les intentions en début de film on craint même de trouver le temps long mais il n'en est rien. Les personnages sont bien dépeints entre le parano, le mou et l'échouée, et j'ai trouvé l'ensemble tout à fait cohérent.<br /> <br /> Dans l'intrigue y'a de quoi discuter entre passionnés de certains détails, qui peut être des fois compliquent ou simplifient le propos, ou d'autres un peu extravagants (sur la scène finale) qui aurait mérité plus de sueurs que d'effets numériques histoire de parapher un film qui aurait dû avoir du corps.<br /> <br /> Cette année entre celui-ci et Ex-machina je trouve que l'on a de quoi redevenir copain avec la SF.
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S
Oui, pour moi il montre qu'on peut faire un film assez efficace avec une économie assumée de moyens.
P
Non, pas blockbuster, je voulais dire "film américain qui veut en jeter dans les mirettes".^^
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P
Ce film popcorn m'a bien bien bousculé et pour un blockbuster américain, je trouve qu'il sort du lot.<br /> Et cette fin, oh my, cette fin si bienvenue ! J'ai eu l'impression de regarder un inédit de Spielberg des années 70 et qu'il s'était lâché sur l'histoire (ça doit être dû au look 70's d'Emmett, en fait...).<br /> Ceci dit, je dois être honnête mais ce film semble se savourer pleinement qu'une fois... Je n'ai pas l'impression que j'aurai le même plaisir ciné quand je verrai le DVD... Alors que Cloverfield, ben, je le reregarde toujours entièrement avec joie (pas tout le temps, non plus, c'est malsain d'être fan addict comme ça).
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S
Blockbuster ? Tu es sûr ? :)<br /> Sinon, d'accord avec toi, il m'arrive de me revoir Cloverfield pour le plaisir :)

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