Ce tome 3 contitue l'épilogue de cette série SF pour adolescents. Après les émeutes qui ont rendu la Colonie impropre à la vie, une poignée de survivants a sauté dans une navette qui se rend, comme les précédentes, sur Terre.
Et ces naufragés se retrouvent donc avec les "presque 100", qui vont devoir gérer ces nouveaux arrivants, dont une partie s'est blessée à l'atterrissage... Mais parmi eux se trouve Rhodes, ancien Vice-cchancelier, autoritaire et totalitaire. Ça ne sent pas bon pour Clarke, Wells et Bellamy, qui ont pris en charge les survivants, ainsi que pour Sasha, la Née-Terre qui est tombée amoureuse de Wells. Il va y avoir des morts...
Ce qui me pose le plus problème dans cette série -qui heureusement touche à sa fin avec ce troisième tome-, c'est l'angélisme de son auteure. Elle aurait tout aussi bien pu se dérouler à Santa Barbara de nos jours. On a des gosses de riches et des gosses de pas riches qui se disputent pour des choses assez futiles, même si Kass Morgan essaie de nous faire croire le contraire...
La caractérisation se révèle très caricaturale dans ce troisième tome. Un ancien garde éprouve du dégoût à la vue du sang ; des jeunes hommes, seulement un peu aguerris par leurs semaines de présence dans la nature, parviennent à battre sans coup férir des gardes armés... Et en pleine action, ils ont le temps de réfléchir à leur tactique, leurs amours, de résoudre deux-trois équations différentielles et ainsi de suite... isolés en pleine nature, avec des cabanes en guise d'habitat, ils s'y meuvent comme s'ils étaient dans un immeuble de bureaux...
Sur le plan éditorial, ce n'est pas glorieux non plus : fautes de frappe, traduction et syntaxe hasardeuses...
Et la fin... est un peu trop gnangnan à mon goût, trop angélique...
Bref, vous l'aurez compris, cette trilogie qui commençait pas trop mal finit un peu n'importe comment.
Spooky