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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Résultat pour “le seigneur des anneaux le retour du roi

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Dans le cadre de ma session de rattrapage des gros films fantastiques de ces derniers temps, et en particulier des Marvel, il fallait que je passe par la case Thor. Le film étant entouré d'une réputation de daube presque absolue, j'avais un peu peur de perdre deux heures... Je serai pour ma part un peu plus nuancé.

 

En effet il me semble que le script, même s'il n'est pas des plus complexes, loin de là, propose tout de même une introduction correcte à l'univers du Thor de Marvel, et une intégration que je qualifierai de correcte à la mythologie des Avengers au cinéma. Ainsi en apprend-on plus sur la rivalité de Thor et son frère Loki, laquelle se fait jour au moment où leur père, Odin, le roi des dieux, doit abdiquer en faveur de Thor. Mais l'intrusion de Géants du Froid, une peuplade longtemps longtemps adversaire du peuple asgardien, suspend la cérémonie, et la fougue avec laquelle Thor essaie de pourchasser leurs ennemis (avec lesquels une trêve avait pourtant été conclue), amène Odin à bannir son fils aîné du royaume des dieux et à le priver de ses pouvoirs. Le géant blond atterrit sur notre Terre, reliée à Asgard par les racines d'Yggdrasil, le Frêne des mondes. Il échoue sur les installations d'une équipe de scientifiques dont une, Jane Foster (incarnée par Natalie Portman), s'entiche rapidement de ce géant un peu gauche mais teeeeeellement gentil. Thor se rend compte de la perte de ses pouvoirs (il n'a plus sa force thorine, en gros) et se demande bien ce qu'il va faire sur ce monde étranger, tandis que Loki apprend son histoire au chevet de son père, dont il prend la place, coupant à Thor toute possibilité de revenir à Asgard. Concomittamment le marteau de Thor, Mjöllnir, échoue lui aussi dans le désert du Nouveau-Mexique, et une division du Shield, dirigée par l'agent Coulson, s'y intéresse de près.

 

Kenneth Branagh a réalisé le film. Un choix qui peut surprendre, car l'acteur et réalisateur est connu pour le côté shakespearien de son oeuvre, et ce n'est pas sa partition dans plusieurs Harry Potter qui infirmera cette réputation. Je pense que c'est peut-être le dernier réalisateur que j'aurais vu réaliser une adaptation Marvel, avec Cédric Klapisch. Mais je pense que ce choix s'explique par le fait qu'une partie de l'histoire se déroule sur Asgard, avec plein de dieux et demi-dieux, et que qui dit dieux, dit tragédie, dit déclamations ampoulées, dit costumes clinquants... Du bling-bling il y en a, car Asgard est toute d'or vêtue, et les costumes d'Odin et consorts sont... étrangement kitsch. Sauf que les moguls de marvel, au travers de leurs scénaristes J. Michael Straczynski et Mark Protosevich, proposent une vision "moderne" de l'histoire de Thor, avec une moitié de l'hisoire, et même les deux tiers, se déroulant sur Terre. Du coup ce clinquant est un peu effacé, et ce n'est pas plus mal. Mais alors, me direz-vous, comment se débrouille Branagh ? Eh bien pour les parties asgardiennes, il semble à son aise, même si les dialogues sont assez modernes et secs. Dans les scènes d'action, c'est filmé sans génie, assez platement.

 

Mais pourquoi, POURQUOI la moitié au moins des plans est-il réalisé avec la caméra de travers ? Je veux bien que ce soit pour faire style "regardez, c'est swag, personne ne fait comme ça, ahahahahahah". Sauf que ça ne sert à RIEN, ça ne se justifie jamais. La plupart du temps cette inclinaison de 30° intervient sur des scènes "calmes", des plans américains. Ça déstabilise le spectateur, croyez-moi... Et parfois, Branagh fait tourner sa caméra autour de ses acteurs, quand ils sont en groupe par exemple. Sauf qu'il ne le fait pas en un seul mouvement, mais en deux ou trois, ce qui casse la dynamique de l'idée. N'est pas Joss Whedon qui veut.

 

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C'est dommage, parce que les acteurs ne sont pas si mauvais. Chris Hemsworth a tout de même un peu de charisme, même si je le trouve trop expressif pour un dieu nordique. Ok, il est face à Natalie Portman, qui elle est juste à croquer. Loki est interprété par Tom Hiddleston, qui est assez effacé au début, mais monte en régime au long du film (pour être au top dans Avengers). Autour d'eux, des seconds rôles tenus par Anthony Hopkins (Odin), Stellan Skarsgard (le chef de Natalie Portman) ou encore Idriss Elba (Heimdall, le gardien du Bifrost, le pont menant à Asgard). Des rôles totalements impavides, pour des comédiens qui ont prouvé leur valeur par ailleurs. Dommage.

 

Thor n'est pas une daube absolue, mais c'est quand même un joli plantage, avec une direction d'acteurs assez défaillante, des choix artistiques déiscutables. Je pense que l'erreur de casting est de la faute des producteurs, qui ont choisi le pire metteur en scène dans cette situation.

 

Spooky

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Publié le par Ansible
Publié dans : #BD


CHUTE DES ROIS

Les vieux héros se sont retirés. Superman a disparu. Green Lantern flotte en orbite dans sa cité d’émeraude. Hawkman préserve sa mère la terre. Une nouvelle génération de « justiciers », sans idéal, égoïstes, font régner une nouvelle « justice » en Amérique. Une justice violente, aveugle, revancharde. Le célèbre Magog rassemble autour de lui une cohorte de « vigilants » agressifs dont les combats menacent la vie des gens de la rue. Seul dans sa tour d’ivoire, Superman devant ses écrans vidéos, regard le monde sombrer dans un raz-de-marée de haine et de violence… Puis un jour, tout explose.

(Petite parenthèse sur la comparaison qui semble être faite par certains de Watchmen et Kingdom Come. Les deux ont en commun une certaine thématique (l’intégration des super héros parmi l’humanité, avec tous les problèmes que cela comporte, aux niveaux personnel et politique), mais là où le premier présente une véritable richesse littéraire dans sa forme, rare même parmi les meilleurs romans, et profitant bien de la spécificité du médium bande dessinée, là où on sent l’esprit d’horloger d’Alan Moore avec un regard d’une profondeur fascinante, critique, cynique, décortiquant notre monde pour le retranscrire, le second — bien qu’à mon avis excellent — est très nettement plus terre à terre, plus premier degré...)

Kingdom Come, c’est bourré à craquer de super héros. Ca regorge de Superman, de Green Lantern, Batman, Wonder Woman pour les plus connus, mais aussi de toutes les centaines d’autres inventés depuis. Evidemment c’est un peu embêtant quand on ne connaît quasiment pas ce panthéon, on loupe quelques références...

Le scénario est pour le moins intéressant. Il traite des super héros en tant que problème, un peu comme pour X-Men (le film). La vision est très globale. Politique : comment régler un problème à grande échelle, la multiplication des super héros parmi la population, avec tous les désagréments que cela comporte (en particulier batailles rangées entre factions, “dommages collatéraux”, etc.). Les notions évoquées sont intéressantes, et épineuses. Entre autres cohabitation, suprématie d’un genre (humain ou super héros) sur l’autre, droits, devoirs, responsabilités, attentes des gens envers les super héros, etc. Les principaux personnages (Superman, Batman, Wonder Woman et dans une moindre mesure Magog et d’autres encore) sont torturés, déstabilisés, en plein questionnement et remise en cause. Superman en particulier est l’image même de l’indécision, ce qui lui jouera des tours. Les rôles qu’ils jouent sont à la fois taillés sur mesure pour eux et trop grands. On sent qu’ils agissent selon leur caractère, mais sont perdus.

Si les thèmes abordés sont nombreux et tout de même assez profonds, leur traitement est toutefois un peu confus. A la lecture, on s’aperçoit très vite de la densité de l’histoire... Et en 200 planches, on ressentira encore beaucoup cette impression (même si certaines scènes paraissent finalement assez dispensables, diluant un peu le sujet principal). Le spectateur omniscient incarné par Norman, s’il est nécessaire pour la fin, alourdit quelque peu la narration, et rend la compréhension de l’ensemble plus difficile, ce qui n’était probablement pas nécessaire. La fin en elle-même avec ce qu’elle comporte, on la voit venir d’assez loin, et c’est peut-être là une “faiblesse” de cette série : les hauts et les bas alternent un peu trop... Certains passages sont absolument fascinants, d’autres plus ternes. Et la fin laisse une impression inférieure à celle éprouvée lors de la lecture.

Le dessin d’Alex Ross me laisserait presque sans voix. Moi qui n’aime habituellement pas les dessins trop réalistes, j’ai tout simplement adoré. Il parvient à être vivant malgré son aspect un peu statique, et les visages sont souvent très expressifs. Certaines cases font même ressentir une intensité tout simplement poignante.



Malgré une narration un peu confuse qui dilue la force des thèmes abordés, j’ai dévoré Kingdom Come, en ayant immédiatement après l’envie de le relire. Avec Watchmen et Batman Dark Knight, il donne une vision véritablement intéressante du renouveau intelligent de ce genre souvent mal perçu.

CoeurdePat.

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Publié le par Spooky

 

Hans-Ake Lilja est un fan suédois de Stephen King, au point, il y a plus de 20 ans, de créer un site -anglophone-, consacré à l'Horrorus Rex. Pour fêter ces vingt ans, Lilja a décidé de réunir une douzaine de récits de et inspirés par son idole dans un anthologie. Cela donne Shining in the Dark.

 

Mais qui dit "anthologie", dit -hélas- qualité diverse. En effet pour ces 12 récits (et 13 auteurs), les statuts sont différents. Certains récits sont inédits, d'autres ont déjà fait partie de recueils, certains des auteurs sont contemporains, et l'un est plutôt ancien (Edgar Allan Poe). A tout Roi tout honneur, c'est un récit de King publié en 1971 puis en 1981, Le Compresseur bleu, qui ouvre l'anthologie. Et qui est loin d'être son meilleur. Il y a d'autres grands noms du fantastique dans le recueil : Clive Barker, Ramsey Campbell. Il y a aussi des copains de King : Bev Vincent, Stewart O' Nan, Richard Chizmar et un auteur aussi rare que prodigieux, Jack Ketchum, hélas décédé depuis trois ans. Amatrices et amateurs d'histoires, je vous recommande Une fille comme les autres et Fils unique, mais aussi Comme un chien. Ici nous avons une nouvelle écrite avec P. D. Cacek, sur les pièges des réseaux sociaux, assez réussie.

Parmi les récits que j'ai beaucoup appréciés, je citerai L'Attraction des Flammes, qui raconte le calvaire de deux adolescents qui se laissent entraîner dans une sorte de maison hantée de foire. La montée de l'horreur de ce huis-clos est très efficace, et la chute, qualité essentielle dans l'écriture d'une nouvelle, vraiment réussie. Elle est l'oeuvre de Kevin Quigley, qui indique s'être inspiré de la Foire des Ténèbres, classique du genre de Ray Bradbury.

Aeliana, écrit par Bev Vincent, est aussi efficace dans le genre récit très court sur une créature capable de changer de forme et qui ne chasse que pour se nourrir. La Fin de toutes choses, de Brian Keene, est un récit intimiste extrêmement touchant sur la perte accidentelle d'un enfant. Un petit mot du Coeur révélateur, d'Edgar Poe (traduit par Baudelaire) : c'est assez léger, et un peu daté, malheureusement. L'Amour d'une mère, de Brian James Freeman, vaut surtout par sa chute, que je n'ai vue venir que juste avant. Malin.

Le plus gros morceau du recueil se trouve à la fin ; il s'agit de Le Manuel du Gardien, une novella d'une cinquantaine de pages de John Ajvide Lindqvist (qui s'est fait connaître par son roman vampirique Laisse-moi entrer, adapté deux fois au cinéma). Il nous raconte l'histoire d'Albert, lycéen féru de jeux de rôles qui invoque par erreur lors d'une partie une entité mystérieuse, qui semble surveiller l'adolescent de très près... Hommage appuyé aux récits lovecraftiens, dont un écrit par Robert Bloch, auquel Lindqvist a emprunté son monstre, un vampire stellaire.

A noter que la totalité des nouvelles, hormis celle de Poe et celle de Campbell (Jean-Daniel Brèque) a bénéficié des traductions d'Eric Holstein et Annaïg Houesnard. On en vient à ce qui constitue pour moi le point éditorial faible de cette anthologie, qui bénéficie cependant d'une très belle maquette : chaque nouvelle est complétée par deux petits bonus, une sorte de résumé et une anecdote sur l'idée ayant inspiré l'histoire. Des bonus qui sont TOUS relégués en fin de volume, ce qui oblige la lectrice ou le lecteur soit à aller en fin de volume à l'issue de la lecture de chaque nouvelle, soit, arrivé(e) au bout de la lecture des récits, à retourner se remettre en tête les différents récits en lisant ces bonus. Bref, pas très bien pensé, j'estime qu'il eût été bien plus utile de mettre les bonus à la fin de CHAQUE nouvelle. Cela coupe, à mon avis, l'expérience de lecture.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Jeux

 



Tiens, aujourd'hui on va parler d'un sujet totalement à part sur ce blog. Il s'agit du jeu de rôle Les Loups-garous de Thiercelieux. J'ai découvert ce truc en jouant avec un groupe de bdphiles le week-end dernier à Lyon.

Le village de Thiercelieux (curieux nom) est sous le coup d'une malédiction. Certains de ses habitants se changent en loups-garous la nuit tombée. Mais il est absolument impossible de les reconnaître en plein jour. Chaque nuit, ils se réveillent, et partent en quête de nouvelles victimes. Alors, chaque matin, les villageois s'efforcent de deviner qui est le loup-garou, quitte à tuer un innocent. Plusieurs personnages peuvent jouer un rôle important dans cette quête au loup-garou : le chasseur, qui s'efforce de le débusquer, et qui, s'il meurt, emporte quelqu'un avec lui dans la tombe. La sorcière, qui a le pouvoir de ressusciter une personne tuée pendant la nuit, ou encore la voyante, qui connaît peu à peu les vraies identités des villageois. Il y a aussi le voleur, qui a la possibilité, pendant la première nuit, d'échanger son identité (de voleur) contre l'un des personnages disponibles (en général, deux ou trois). Il peut ainsi devenir un loup-garou.


La partie est dirigée par un maître de jeu extérieur, qui ne joue pas d'autre rôle. Chaque participant voit son identité révélée individuellement durant la première nuit. Les loups-garous, qui peuvent agir en bande, peuvent donc ainsi se reconnaître. C'est au cours de la seconde nuit que les choses sérieuses commencent, et qu'un rituel se met en place. Après le tour de passe-passe du voleur, le maître de jeu appelle la voyante, qui désigne la personne dont elle veut connaître l'identité. Elle se rendort, et les loups-garous se réveillent, se mettent d'accord sur une victime, puis se rendorment. La sorcière est ensuite réveillée, on lui désigne la victime des loups-garous. Elle a la possibilité de ressusciter la victime, mais aussi d'en empoisonner une autre. c'est l'un ou l'autre. Puis elle se rendort à son tour...


Au matin, le maître de jeu désigne le nom de la/les victime(s) de la nuit. Sa carte est retournée, et son identité révélée. Cela peut, suivant les tractations de la nuit, être n'importe quel personnage. Les villageois survivants doivent alors discuter et désigner la personne qui, selon chacun, est la plus suspecte. Les loups-garous masqués participent bien sûr au débat, et ont tout intérêt à faire éliminer un bouc émissaire, de préférence un personnage susceptible de les éliminer (chasseur, voyante...). L'intérêt pour les villageois est bien sûr de démasquer un loup-garou. La personne éliminée est celle qui emporte le plus de suffrages. Le jeu s'arrête si tous les loups-garous ont été tués. C'est au cours de ces débats que se jouent la plupart des parties, car à l'intuition doit se mêler le bluff. Le joueur désigné voit sa carte retournée, et son identité révélée aux yeux de tous.


Le village se rendort, et le cérémonial reprend. Vous l'aurez compris, les possibilités sont multiples. Les relations peuvent complètement se détériorer au cours d'une partie. A coup de bluff, d'intuition, de manipulation, c'est une lutte qui reviendra au plus malin. Le risque est aussi, pour les plus chevronnés, de se faire éliminer très vite, car ils connaissent le jeu, et masquent parfois trop leur vraie nature, ce qui entraîne la méfiance des joueurs débutants. Il est parfois possible de retourner une tendance dans les votes, à coups de bluff, et d'hénaurmes affirmations parfois. Les joueurs peuvent aussi mentir éhontément "vous faites une grave erreur, je ne suis pas le loup-garou !"

Ce qui est bien dans "loups garous", c'est que le fait d'être mangé en pleine nuit (et donc d'être éliminé) ne vous met pas hors jeu : c'est très plaisant de découvrir la nuit suivante les identités de ses bourreaux et d'assister ensuite aux attaques et défenses verbales des uns et des autres ! on se délecte parfois du talent de menteur de certains

Et puis, ce jeu est plein de certitudes plus infondées les unes que les autres ! "je suis sûr que tu es un loup garou !" dit un villageois à un autre ; "ah je savais que c'était toi !" dit l'autre après avoir accusé et tué les 3/4 de ses amis villageois...


Notez que pendant la nuit, mis à part le maître de jeu, les bruits sont rares, puisque les loups-garous, la sorcière et les autres doivent désigner leurs victimes, et s'exprimer par gestes (ou par le regard, éventuellement). Les autres villageois ont donc tout intérêt à être attentifs aux bruits, cela peut les orienter dans leurs choix... Il ne faut pas s'endormir pour de vrai... Les loups-garous peuvent aussi jouer le bluff pendant ce temps-là, et faire du bruit tout le temps, histoire de brouiller les pistes... Le jeu peut être corsé par l'ajout d'autres personnages, comme le capitaine, dont la voix compte double au moment du vote, et qui doit désigner un successeur s'il vient à être éliminé, ou encore la petite fille, qui peut entrouvrir les yeux au moment où les loups-garous désignent leur victime... Position risquée, car si les méchants prédateurs la voient, c'est elle qui risque de se faire croquer !

Bref, comme vous le voyez, autour d'un concept très simple, c'est un jeu très intéressant, qui permet d'étudier la psychologie de chacun des joueurs. Et même des gens qui se connaissant intimement depuis plusieurs années, peuvent être déroutés par leurs proches... Le jeu peut se jouer à partir de 8 joueurs, jusqu'à 18 ou 20 je crois, mais ne devient vraiment intéressant qu'avec 12 à 15 joueurs.


Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille le site officiel du jeu.

Bonne partie !

 

Spooky.

 

Bonus : les bons conseils de Maître Ryle sur ce jeu et d'autres :

 

Pour l'avoir essayé, je confirme que ce jeu est effectivement très bien (pour ceux qui l'ont connu, le principe est un peu le même que ce jeu de killer où l'assassin devait faire un clin d'oeil à sa victime sans se faire repérer par les autres qui devaient le démasquer). Il a l'avantage d'être destiné à un grand nombre de joueurs (dans un sens c'est également un inconvénient, car il n'y a aucun intérêt d'y jouer à moins de 6), mais pour les grosses soirées entre copain où l'on ne sait pas quoi faire, c'est vraiment sympa

 

Le format également très pratique, puisque loin des encombrantes boites de monopoly et consorts, il s'agit simplement d'un jeu de cartes.

Il y a d'ailleurs pas mal de bons jeux qui sortent régulièrement sous ce format et qui passent totalement innaperçu du grand public. Certains font même appel à quelques noms célèbres de la bd pour illustrer ces cartes, je pense nottament à Florence Magnin (L'autre Monde, Mary la noire) qui a illustrer certains de ces jeux : Guildes, Pirates des Caraibes (aucun lien avec le film.. enfin si, c'est quand même une histoire de pirates dans les caraIbes, mais il doit avoir au moins 10 ans), Il était une fois, ...

 

En voici quelques uns à essayer également, ceux-ci ont l'avantage de pouvoir être joués par un nombre plus réduit de joueurs (3 min) :

- Il était une fois (Halloween Concept) : chaque joueur dispose de cartes représentant personnages (un roi, un méchant, des loups, ...), lieux (une tour, une forêt, un royaume, ...) objets (un couteau, une fenêtre, ...) et événements (une dispute, des retrouvailles, ...) et doit les utiliser pour composer une histoire. Il dispose également d'une carte "conclusion" (du style "et ils vécurent heureux", "il retrouva son frêre perdu", "et selon la légende ils dansent encore", ...) par laquelle il doivent achever lors histoire, chaque joueur essayant d'amener l'histoire vers sa conclusion à lui

 
- Citadelle (Multisim) : les joueurs doivent bâtir la cité la plus puissante. Ils incarnent à tour de role roi, marchand, voleur, clerc etc. chacun disposant d'un talent spécial (le marchand gagne plus d'argent pour construire sa ville, le voleur peut se servir dans la bourse d'un autre etc.)

- Wanted (de jesaisplusqui) : Bienvenue au far west. Les joueurs ici se divisent entre sherifs, adjoints, bandits, chasseurs de prime, ... chacun ayant un but précis (les adjoints doivent proteger le sherif qui doit arrêter hors la loi et renégats, qui veulent l'abattre lui et les chasseurs de primes, etc.). Tout cela se joue à coup de fusillade et de duel en fonction des cartes tirées (armes à longue ou courte portée, munitions, ...).
Comme pour les loups, les joueurs jouent ici leur carte face cachée, et en dehors du shérif qui porte une jolie étoile, il est difficile de savoir si le joueur à côté de vous est votre allié ou votre ennemi, voire juste quelqu'un qui a seulement besoin que vous surviviez un tour ou deux de plus

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Publié le par Wali
Publié dans : #Films

 

C'est vrai, c'est vrai... je vous l'accorde : à moi aussi le second volet de la saga Matrix m'a laissé un soupçon d'amertume, pas vraiment à la façon d'une bonne bière bien fraîche mais plutôt comme lorsque vous rendez une copie que vous pensez parfaite et que vous n'obtenez pas la note escomptée. Différents échos (notamment ceux parus dans l'Enslip1) me font dire que je suis loin d'être le seul. Alors ? Que s'est-il passé ? Séquence explications...
Tout d'abord, et je pense qu'il s'agit de la principale raison de la désillusion de la plupart des détracteurs du film, c'est que nous attendions tous le retour de la claque que nous avions pris avec le premier... Et ce retour n'est pas tout à fait venu. Reloaded n'est ni plus ni moins que du "Matrix" en plus... en plus long, en plus nombreux, en plus rapide, en plus mystique, en plus tout ce que vous voulez (et vous pouvez accoler ces adjectifs à tous les éléments du film : combats, effets spéciaux, personnages....) mais surtout en plus compliqué... Et c'est là que le bât blesse, il faut bien reconnaître que l'histoire n'est pas d'un abord facile et qui plus est, les explications sont éparpillées sur différents supports : Animatrix, Enter the Matrix, les comics pour ne citer que les plus connus. Alors, sommes-nous sacrifiés sur l'autel de la société de consommation ou s'agit-il du "prix" à payer pour profiter d'un univers riche et étendu ? Je voudrais juste mentionner au passage que les quatre court-métrages clefs de la série des Animatrix sont accessibles en libre téléchargement ainsi que de nombreuses planches des différents comics publiés. (Site officiel)
Ce qui m'amène au second reproche que je ferais à Reloaded, c'est qu'il nécessite une sacrée culture geek² (entre autres). La majorité des mécanismes de l'histoire reposent sur des concepts informatiques relativement poussés. Le premier volet était bien plus accessible pour le "grand public" dans le sens où n'importe quel fan de SF pouvait retrouver rapidement ses repères et le discours était beaucoup plus clair, style "Vous êtes une pile". Les propos de Reloaded sont beaucoup plus abscons et réclament plusieurs visionnages pour véritablement saisir les tenants et les aboutissants de la trame scénaristique. Pour les plus passionnés, la recherche d'informations par tous les médias possibles et notamment sur le Web s'avèrent un complément indispensable pour combler les principaux manques du film. Le tout forme un ensemble d'une cohérence inébranlable, orchestré de mains de maîtres par le duo des frères Wachowski. Maintenant, peut-on vraiment reprocher à un film de répondre à toutes les attentes de son cœur de cible ?

Je ne vais pas me lancer ici dans des théories plus ou moins fumeuses de ce que je pense avoir compris de Reloaded. Je ne saurais trop vous conseiller (même pour les plus déçus) d'attendre et surtout d'aller voir la suite qui promet à mon avis de belles surprises. Pour les plus impatients, avides de tout comprendre, un petit tour sur ce site devrait éclairer pas mal de lanternes. Pour finir, je vous livre une liste sous la forme d'un "J'aime - J'aime pas" de ce qui ma plu et déplu dans le film :
L'ambiance érotico-tribale de Sion : pas terrible !
Morpheus harangueur des foules : pas véritablement crédible....
L'opération à code/cœur ouvert : hum.... Je te sauve (1er), tu me sauves (2ème) et quoi... ils se sauvent (3ème)... ? mouais....... bon...
Le trailer final : un peu trop de l'esbrouffe !
L'arrivée à Sion : prenant et surprenant...
Les exo-squelettes : des combats à la "Ripley" dans Révolutions ( ?)
Les back-doors : excellent, vraiment excellent !
Le maître des clés : mais oui !!!
Le Mérovingien campé par Lambert Wilson : Génialissisme !
La scène du gâteau : jouissif ! (si j'ose dire)
La crise de jalousie de Trinity : ça c'est mon côté fleur bleue.
Le hack de Trinity à la console : les connaisseurs ont tous apprécié. (pour preuve). L'architecte et son blabla : oui et oui mais cela passe beaucoup trop vite. Sur ce, n'oubliez pas que même quand vous pensez que vous êtes réveillés, tout ceci n'est peut-être encore qu'un rêve...


Wali.
 

1 : Il ne faut pas m'en vouloir, c'est juste parce que j'ai l'habitude de lire Ansible en slip sur les toilettes.
² : "Les geeks sont des êtres humains fous d'informatique, qui ne vivent que pour l'informatique et qui conçoivent des applications informatiques. Les geeks forment une communauté qui vit à travers Internet." - Définition de Copinedegeek.com

NB : Si vous souhaitez en savoir ENCORE plus, rendez-vous à cette adresse.
http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/00/02/53/34/a1.jpg


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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Tiens, un King qui était passé sous mon radar à la première époque où je les lisais tous, au début des années 1990. Il faut dire que Peter Straub n'avait pas très bonne presse dans le milieu des amateurs de fantastique. Et puis animé par un souci de complétion, j'ai acheté ce roman, qui a été coécrit en 1984.

 

C'est un long roman, qui raconte la quête d'un adolescent, Jack Sawyer, dont la mère, ancienne starlette de cinéma, se meurt d'un cancer dans un hôtel miteux du New Hampshire. C'est après avoir rencontré Speedy Parker, agent d'entretien dans un parc d'attractions, que Jack découvre l'existence des territoires, une dimension parallèle où Morgan Sloat, ancien associé de son père défunt, semble régner en maître, ou plutôt en despote. Mais plus important, ces Territoires semblent recéler le Talisman, un artefact qui pourrait guérir sa mère.

 

Un pitch a priori alléchant, et qui rappelle un peu certains éléments de l'univers de King, comme celui de la Tour Sombre. Mais.

 

Mais c'est raté, quasiment de bout en bout. Les Territoires sont très peu développés, l'idée des "doubles", ces alter ego présents dans cette dimension parallèle, assez peu exploité. Ces Territoires, complétés par les Terres dévastées, n'ont pas vraiment d'identité claire : époque moyenâgeuse, contemporaine, retour à une époque préhistorique ? Tout se mélange sans véritable harmonie, sans cohérence.

 

Quant à l'histoire, elle ne réserve pas trop de surprises, allant vers sa conclusion inéluctable, mais... que c'est long ! Près de 1200 pages pour l'édition poche de ce roman. On a un peu l'impression que la logorrhée respective de chaque auteur s'est ajoutée à l'autre, sans aller vers l'essentiel. Notons une fin qui dure plus de 100 pages. Insupportable. Je n'ai jamais ressenti une telle lassitude à la lecture d'un King...

 

Côté personnages, il n'y a que Jack qui soit vraiment intéressant ; il a peut-être bénéficié de l'empathie si particulière de King pour les adolescents. Ses compagnons de route, Wolf et Richard, ne sont pas désagréables. Par contre les méchants, car ils sont nombreux, sont risibles tellement ils sont ridicules...

 

Bref, une lecture difficile et frustrante. Pas sûr que je réitère l'expérience avec Territoires, la suite que les deux auteurs ont écrit quelques années plus tard...

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

Alors que son rival historique, Marvel, a pris -définitivement ?- de l'avance sur les adaptations au cinéma de son catalogue, l'autre grand éditeur de comics, DC, a dévoilé son plan de sorties sur les 5 années à venir. Voici le détail de ces sorties :

 

2016 :
25 mars : Baman vs Superman: Dawn of Justice
5 août : Suicide Squad

2017 :
26 mai : LEGO Batman
23 juin : Wonder Woman
12 novembre : Justice League Part 1, avec Ben Affleck, Henry Cavill et Amy Adams de retour dans leurs rôles

2018 :
23 mars : The Flash (le personnage principal sera joué par Ezra Miller, vu dans The Perks of Being a Wallflower and We Need to Talk About Kevin)
25 mai : The LEGO Movie 2
27 juillet : Aquaman (avec Jason Momoa)

2019 :
5 avril : Shazam (avec Dwayne Johnson en Black Adam)
14 juin : Justice League Part 2

2020 :
3 avril : Cyborg (avec l'acteur Ray Fisher)
19 juin : Green Lantern (un reboot donc, la première tentative avec Ryan Reynolds s'étant soldée par un échec historique)

 

On annonce aussi de nouveaux films Batman et Superman "en solo". Du lourd, donc, voire du très lourd pour les années à venir. Votre avis ?

 

Spooky

 

EDIT : Pour avoir une idée de tous les fims de super-héros qui nous attendent pour les 6 années à venir et plus, suivez ce lien.

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Ce tome 3 contitue l'épilogue de cette série SF pour adolescents. Après les émeutes qui ont rendu la Colonie impropre à la vie, une poignée de survivants a sauté dans une navette qui se rend, comme les précédentes, sur Terre.

Et ces naufragés se retrouvent donc avec les "presque 100", qui vont devoir gérer ces nouveaux arrivants, dont une partie s'est blessée à l'atterrissage... Mais parmi eux se trouve Rhodes, ancien Vice-cchancelier, autoritaire et totalitaire. Ça ne sent pas bon pour Clarke, Wells et Bellamy, qui ont pris en charge les survivants, ainsi que pour Sasha, la Née-Terre qui est tombée amoureuse de Wells. Il va y avoir des morts...

Ce qui me pose le plus problème dans cette série -qui heureusement touche à sa fin avec ce troisième tome-, c'est l'angélisme de son auteure. Elle aurait tout aussi bien pu se dérouler à Santa Barbara de nos jours. On a des gosses de riches et des gosses de pas riches qui se disputent pour des choses assez futiles, même si Kass Morgan essaie de nous faire croire le contraire...

La caractérisation se révèle très caricaturale dans ce troisième tome. Un ancien garde éprouve du dégoût à la vue du sang ; des jeunes hommes, seulement un peu aguerris par leurs semaines de présence dans la nature, parviennent à battre sans coup férir des gardes armés... Et en pleine action, ils ont le temps de réfléchir à leur tactique, leurs amours, de résoudre deux-trois équations différentielles et ainsi de suite... isolés en pleine nature, avec des cabanes en guise d'habitat, ils s'y meuvent comme s'ils étaient dans un immeuble de bureaux...

 

Sur le plan éditorial, ce n'est pas glorieux non plus : fautes de frappe, traduction et syntaxe hasardeuses...

 

Et la fin... est un peu trop gnangnan à mon goût, trop angélique...

 

Bref, vous l'aurez compris, cette trilogie qui commençait pas trop mal finit un peu n'importe comment.

 

Spooky

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http://www.albin-michel.fr/multimedia/Article/Image/2011/9782226221414-j.jpg

 

Abyssus abyssum invocat, dit l'adage. L'abysse appelle l'abysse. Les profondeurs de l'âme, Guy de Timée pensait pourtant les avoir côtoyées en pourchassant un tueur de prostituées dans les recoins les plus sombres de l'exposition universelle de Paris. En s'éloignant de Paris, dans ce Vexin qui sépare la capitale de la Normandie, en compagnie de son amie Faustine, il pensait retrouver la joie de vivre, une certaine sérénité propre à lui permettre d'écrire son prochain roman. Mais c'était sans compter sur le Mal, qui peut prendre plusieurs visages et qui se manifeste à nouveau dans le voisinage. En massacrant sauvagement une paisible famille de fermiers, en séquestrant brièvement l'écrivain, dont le goût du morbide l'amène à enquêter, afin de le faire assister à l'un de ses rituels macabres, à lui faire entrevoir, une nouvelle fois, les profondeurs les moins reluisantes de l'âme humaine.

 

Ca commence très fort, avec le meurtre sordide, malsain au possible, d'une famille en rase campagne. Toute la communauté est en émoi, et Guy de Timée se met tout de suite dans les traces de l'assassin, sentant que son "expérience" pourra accélérer l'enquête. Mais en attendant les horreurs se multiplient, une autre famille tombe sous les coups de celui que l'écrivain surnomme le Croquemitaine, puis un gendarme disparaît... Le décor est plus champêtre, mais Guy de Timée fait preuve de la même (et surprenante) technique de déduction que dans son aventure précédente. Chattam mène son récit tambour battant, ménageant peu de temps morts entre les scènes effrénées (et la plupart à la limite du gore), si bien qu'arrivés aux deux tiers du roman, ç'eut pu être la fin.

 

Mais à ce moment l'intrigue prend un nouveau virage. Guy revient à Paris, espérant remonter une nouvelle piste, mais ce retour fait aussi surgir de noirs souvenirs... On retrouve d'ailleurs plusieurs protagonistes du premier roman. D'un coup le rythme se ralentit, s'arrête presque. Seul, l'écrivain-enquêteur replonge dans ses pensées, ses peurs et ses névroses. On retrouve le rythme de Léviatemps, presque lénifiant.

 

Au final Le Requiem des abysses est un thriller effréné, nettement plus que le premier volet ; moins axé sur la découverte d'une société à un moment donné (ceci expliquant peut-être celà) ; le dernier tiers retombe dans les travers de léviatemps, mais la fin, moins correcte que ce que l'on pourrait croire, contrebalance un peu ce défaut. A lire, sans doute.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Le premier tome de cette série avait ouvert des espaces narratifs très intéressants, et je l'avoue, j'étais curieux de lire la suite des aventures du petit Cahyll et de son ami batracien Glark. La fin de ce premeir tome avait laissé les deux amis en fuite, loin des foyers qui les avaient vus naître, en quête d'un ailleurs, d'un lieu et d'un temps meilleurs, d'une paix que l'animosité larvée entre leurs deux peuples ne pouvait laisser entrevoir. Mais au fil de leur errance, il vont tomber, contre toute attente, sur la bonne grande mare, lieu sacré du peuple des gorderives (dont est issu Glark), où l'empathie de Cahyll va leur permettre de mettre à jour un complot visant à renverser la monarchie chez l'un et,à semer la mort chez l'autre. Doivent-ils continuer et ignorer cette menace, ou au contraire revenir sur leurs pas pour la contrer ?

 

Vous vous en doutez, le cas de conscience est encore une fois au coeur de ce deuxième tome de Fedeylins. L'introspection aussi, puisque grâce à l'empathie du jeune fedeylin, nous sommmes dans son esprit et aussi -belle idée de la part de Nadia Coste- dans celui de ceux qui le côtoient. Une bonne moitié du récit se passe d'ailleurs essentiellement dans les pas, les bonds et les vols du duo contre nature. On s'ennuie un peu, même si des rencontres originales (notamment une créature arachnéenne et une autre, proche du moustique) viennent faire évoluer un peu le récit et les réflexions de Cahyll. Heureusement, la bonne grande mare va opérer un changement dans ce récit, un virage majeur. Mais, une fois le retour des deux amis acté, que peut-il se passer ? Là encore, Nadia Coste a su éviter l'embourbement, et proposer non pas un, mais trois éléments permettant une suite, avec d'ailleurs un joli cliffhanger dans la toute dernière séquence.

 

C'est donc avec plaisir que je lirai la suite des aventures du jeune fedeylin et de son ami gorderive, ou des compagnons que l'auteure voudra bien leur adjoindre.

 

Spooky.

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