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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Résultat pour “le seigneur des anneaux le retour du roi

Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Alors que l’Eikô Maru s’apprête à rentrer à bon port, une lumière aveuglante apparaît sous l’eau et le bateau fait inexplicablement naufrage. Dès lors, toute tentative de secours est vouée à l’échec. Sur la petite île d’Ôto, les habitants cherchent la cause de l’événement désespérément, tandis que des bruits de pas assourdissants se font entendre au loin… Une menace ancienne et titanesque fait alors surface, délogée par les essais nucléaires ayant cours en pleine mer : une créature mythique que les locaux ont surnommée « Godzilla ». Une course contre la montre s’engage pour sauver Tokyo…

 

Né en 1904, Shigeru Kayama travailla d'abord comme fonctionnaire dans différents ministères, puis se mit à écrire différentes histoires, relevant d'abord du policier, puis du fantastique. En 1954 il fut engagé par un des producteurs de la firme Tôho, qui voulait lancer un scénario mettant en scène un monstre millénaire réveillé et transformé par les essais nucléaires, que l'occupant américain réalisait alors dans le Pacifique. Kayama écrivit ainsi un script, qui donna plus tard lieu au premier film Gojira (Godzilla pour les Occidentaux), et à ses nombreuses suites. le récit original n'avait jamais été traduit, et encore moins édité en France, les Editions Ynnis ont donc comblé ce manque dans une belle édition, qui adjoint le second script (renommé Le Retour de Godzilla).
 

L'intérêt de ces écrits est avant tout historique. Ecrits pour le cinéma, ils montrent des hommes et des femmes de la société civile qui se retrouvent intégrés (grâce à leur détermination et leur caractère, voire leur ascendance) dans les forces d'autodéfense nipponnes, des villes dévastées par le gigantisme et le souffle atomique d'un kaiju, un pamphlet même pas déguisé au sujet de l'occupation américaine,e t des ravages que pourraient causer la bombe A et la bombe H si elles venaient à être utilisées à nouveau dans des conflits entre nations. A ce sujet, on notera la façon dont est dépeint Godzilla, à la fois monstre mais aussi victime, au travers du prisme du Pr Yamane, très réservé quant au fait de tuer le monstre (ou plutôt LES monstreS, puisqu'un autre kaiju apparaît dans le second récit).

 

Bref, c'est un peu suranné au niveau de l'écriture (et la traduction n'a pas pu gommer totalement cet aspect), mais c'est assez agréable.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Jeux

Etats-Unis, un temps indéterminé, mais très proche de nous. Un étrange virus ravage le monde, transformant les infectés en créatures assoiffées du sang de leurs semblables. Joel est un clandestin qui survit via quelques rapines et escarmouches avec l'armée. Mais un jour (une vingtaine d'années après l'apocalypse) on lui propose, contre une réserve d'armes et de munitions, de convoyer une adolescente jusqu'en-dehors de la ville. Ellie, une adolescente un brin insolente, qui a une particularité : la morsure des infectés n'a pas d'effet sur elle. Très vite Joel va se prendre d'affection pour elle, et la mission va se transformer en expédition au travers des Etats-Unis.

The Last of us est un jeu d'aventure sorti sur plusieurs plateformes en 2013. Ce n'est que récemment que je me suis décidé à l'acheter, alléché par les excellents retours de joueurs amis. Je pensais qu'il s'agissait d'une sorte de shoot'em up dans un contexte survivaliste, mais c'est bien plus que cela. Le jeu bénéficie d'un scénario simple, mais plutôt malin. Les personnages sont assez bien campés. Joel est un homme bourru, auquel la vie n'a pas fait de cadeau, qui va retrouver un peu le goût de vivre en s'occupant d'Ellie. Celle-ci, loin d'être juste un "colis", va prendre une part active dans la progression du duo vers la liberté. D'ailleurs par moments les deux vont être séparés, et le joueur est amené à animer Ellie durant quelques instants. Le monde du jeu n'est pas ouvert, par conséquent impossible d'aller dans la mauvaise direction, grâce à des obstacles naturels ou artificiels (véhicules, bâtiments, barricades...). Au sujet de la période pendant laquelle Joel n'est plus l'avatar du joueur ou de la joueuse, la version remasterisée du jeu, qui comprend le DLC Left Behind, permet de combler ce petit manque, et même de revenir sur un moment important de la vie d'Ellie.

L'ensemble est de très bonne tenue. C'est un jeu où il faut être constamment aux aguets, prêt à repousser les assauts des zombies, des soldats, des pillards... Mais aussi se méfier de celles et ceux qui disent vouloir le bien d'Ellie et Joel... On peut le terminer en une cinquantaine d'heures en mode facile (sachant qu'il y a 5 niveaux, jusqu'au "réaliste"). Les relations entre les personnages sont complexes, évolutives et donc intéressantes. Il y a quelques rares moments de respiration, voire de contemplation.

Je recommande chaudement. A noter que le réseau HBO a annoncé le projet d'adaptation du (des) jeu(x) en série.



Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

Grandir, c’est parfois affronter les démons qui vous hantent.

Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.

 

Alors, ça donne quoi, ce dernier King en date ? Eh bien, d'abord, deux petits mots sur le titre français, "Après", qui diffère de l'original, "Later" ("plus tard", pour les non-anglophones). Ce changement n'est pas forcément utile, puisqu' "Après" laisse entendre qu'il se passe un évènement particulier après lequel les choses changent pour notre Jamie. Or le roman raconte une suite d'évènements, et notre narrateur ne cesse de dire "on verra ce qu'il se passe plus tard" (en VO) bien sûr. Au final cela ne fait pas une grande différence, mais ces changements de titre sans justification ne cessent de m'agacer.

Ensuite... C'est une sorte de retour aux sources pour l'écrivain du Maine, qui fait preuve de concision avec ce roman de moins de 300 pages (en VO, parce qu'en VF Albin Michel a réussi à l'étirer vers les 330, ce qui justifie son prix un brin élevé - 20,90€ - ça aussi, ça m'agace), qui ne se perd pas trop dans de longues descriptions, et qui propose une variation intéressante sur le thème pourtant éculé des fantômes, et des gens qui peuvent les voir. D'ailleurs il est fait plusieurs fois mention du très bon film de M. Night Shyamalan, Sixième Sens, pour bien montrer que King s'en démarque. Il s'en démarque, mais explore une nouvelle fois l'un de ses sujets favoris, l'enfance et l'adolescence. Et avec brio, même si la brièveté du récit ne lui permet pas de trop développer le personnage de Jamie. Mais encore une fois, tout y est : l'émotion (on a quand même des gens qui meurent, et pas que des méchants), le suspense (la première moitié est encore redoutable de ce point de vue), le langage qui met très vite le lecteur dans la connivence ; et cet enfant qui devrai dire prématurément adieu à l'innocence face à ces trépassés... King a bien mis cette grosse dose de polar qui émaille une partie de son oeuvre depuis la Trilogie Hodges, et ça fonctionne bien.
 

Et comme par exemple pour L'Outsider, on n'a pas le fin mot sur la créature qu'affronte l'adolescent dans la deuxième moitié du roman, mais en définitive ce n'est pas grave, le charme opère assez largement. C'est un bon King, sans être excellent.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

En 2045 le monde a sombré dans une sorte de léthargie suite à différents conflits économiques et sociaux. la vie est tellement à pleurer que tout le monde se réfugie dans un monde virtuel appelé OASIS, créé 20 ans plus tôt par un ingénieur de génie nommé Halliday. A sa mort en 2040 il annonce avoir laissé un easter egg dans ce monde virtuel, qui permettrait à son détenteur de devenir actionnaire majoritaire de la société produisant le jeu, et de le contrôler. En bref, de devenir virtuellement maître du monde. Wade Watts est un jeune homme qui comme de smillions d'autres rêve de trouver cet easter egg. Il passe donc le plus clair de son temps dans OASIS, truffé de références de la pop culture. Mais face à lui se trouve -entre autres- Nolan Sorrento, anbcien stagiaire de Halliday et propriétaire de la multinationale IOI, qui veut prendre le contrôle d'OASIS.

Mais... Père Fouras, que faites-vous là ?

Le film débute par une jolie séquence de course, menant à la première des trois clés permettant d'accéder à l'easter egg. Les références s'accumulent tout à long du film : Batman, King Kong, Jurassic Park (!), Retour vers le Futur, Akira, le Géant de Fer... Il y a aussi Buckaroo Banzai, La Fièvre du Samedi soir... Une séquence-clé se déroule même dans le décor d'un film culte des années 1980. Plus tard une méga-bataille nous permet d'admirer Gundam et Mechagodzilla. Les nostalgiques des années 80 (en particulier) seront contents de toutes ces références, dans un cadre futuriste plutôt réussi, même si Steven Spielberg ne s'attarde pas trop là-dessus. Le film questionne sur les dérives des mondes virtuels, et se trouve dans l'actualité, avec la constitution par Mark Zuckerberg, boss de Facebook, d'une équipe exclusivement consacrée à la création d'un multiverse. je trouve cependant qu'il reste un peu en surface, ne creusant pas vraiment la réflexion.

Divertissant, mais sans plus.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky

« Y a-t-il, en notre monde technologique, des gens qui aiment prendre l’avion ? Aussi étonnant que ce soit, je suis sûr que oui. Les pilotes aiment cela, ainsi que la plupart des enfants, et un certain nombre de fanas de l’aéronautique, mais c’est à peu près tout. Pour le reste d’entre nous, un voyage en avion est aussi charmant et aussi palpitant qu’une coloscopie. »

Stephen King.

Que peut-il se passer quand vous êtes suspendu à dix mille kilomètres dans les airs, fendant l’espace à plus de huit cents kilomètres-heure et enfermé dans un tube en métal avec des centaines d’inconnus ? Les prestigieux auteurs réunis par Stephen King et Bev Vincent dans cette anthologie ont chacun leur réponse et vous risquez d’être un peu secoué.

 

Et cette anthologie démarre très fort, avec l'histoire d'un convoyeur de cercueils d'enfants de retour d'Amérique latine qui entend de drôles de bruits, l'angoisse d'un passager d'avion de ligne qui voit un homme grimaçant saboter l'aile de l'appareil en plein vol, ou encore ce récit de Sir Arthur Conan Doyle (oui, l'auteur de Sherlock Holmes) qui raconte l'histoire d'un pionnier de l'aéronautique qui en 1913, découvre tout un monde dans les hauteurs, en plein ciel au-dessus de l'Angleterre... Comme toute anthologie, il y a du bon et du moins bon, mais dans l'ensemble les nouvelles sont plutôt pas mal. Et certaines carrément flippantes, de par leur dimension totalement horrifique, comme Cauchemar à vingt mille pieds, de Richard Matheson Ou Diablitos, de Cody Goodfellow, ou par leur terrifiante actualité, comme Vous êtes libres*, de Joe Hill (oui, le fils aîné de King). Les deux co-anthologistes ne sont d'ailleurs pas en reste, proposant chacun un court récit, plutôt pas mal dans le genre.

 

Une anthologie plutôt pas mal, qui pourra vous tenir compagnie le temps d'un voyage long courrier...

Une nouvelle par ailleurs présente dans le très bon recueil Le Carrousel infernal.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

Alors que son rival historique, Marvel, a pris -définitivement ?- de l'avance sur les adaptations au cinéma de son catalogue, l'autre grand éditeur de comics, DC, a dévoilé son plan de sorties sur les 5 années à venir. Voici le détail de ces sorties :

 

2016 :
25 mars : Baman vs Superman: Dawn of Justice
5 août : Suicide Squad

2017 :
26 mai : LEGO Batman
23 juin : Wonder Woman
12 novembre : Justice League Part 1, avec Ben Affleck, Henry Cavill et Amy Adams de retour dans leurs rôles

2018 :
23 mars : The Flash (le personnage principal sera joué par Ezra Miller, vu dans The Perks of Being a Wallflower and We Need to Talk About Kevin)
25 mai : The LEGO Movie 2
27 juillet : Aquaman (avec Jason Momoa)

2019 :
5 avril : Shazam (avec Dwayne Johnson en Black Adam)
14 juin : Justice League Part 2

2020 :
3 avril : Cyborg (avec l'acteur Ray Fisher)
19 juin : Green Lantern (un reboot donc, la première tentative avec Ryan Reynolds s'étant soldée par un échec historique)

 

On annonce aussi de nouveaux films Batman et Superman "en solo". Du lourd, donc, voire du très lourd pour les années à venir. Votre avis ?

 

Spooky

 

EDIT : Pour avoir une idée de tous les fims de super-héros qui nous attendent pour les 6 années à venir et plus, suivez ce lien.

 

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

 

Ce tome 3 contitue l'épilogue de cette série SF pour adolescents. Après les émeutes qui ont rendu la Colonie impropre à la vie, une poignée de survivants a sauté dans une navette qui se rend, comme les précédentes, sur Terre.

Et ces naufragés se retrouvent donc avec les "presque 100", qui vont devoir gérer ces nouveaux arrivants, dont une partie s'est blessée à l'atterrissage... Mais parmi eux se trouve Rhodes, ancien Vice-cchancelier, autoritaire et totalitaire. Ça ne sent pas bon pour Clarke, Wells et Bellamy, qui ont pris en charge les survivants, ainsi que pour Sasha, la Née-Terre qui est tombée amoureuse de Wells. Il va y avoir des morts...

Ce qui me pose le plus problème dans cette série -qui heureusement touche à sa fin avec ce troisième tome-, c'est l'angélisme de son auteure. Elle aurait tout aussi bien pu se dérouler à Santa Barbara de nos jours. On a des gosses de riches et des gosses de pas riches qui se disputent pour des choses assez futiles, même si Kass Morgan essaie de nous faire croire le contraire...

La caractérisation se révèle très caricaturale dans ce troisième tome. Un ancien garde éprouve du dégoût à la vue du sang ; des jeunes hommes, seulement un peu aguerris par leurs semaines de présence dans la nature, parviennent à battre sans coup férir des gardes armés... Et en pleine action, ils ont le temps de réfléchir à leur tactique, leurs amours, de résoudre deux-trois équations différentielles et ainsi de suite... isolés en pleine nature, avec des cabanes en guise d'habitat, ils s'y meuvent comme s'ils étaient dans un immeuble de bureaux...

 

Sur le plan éditorial, ce n'est pas glorieux non plus : fautes de frappe, traduction et syntaxe hasardeuses...

 

Et la fin... est un peu trop gnangnan à mon goût, trop angélique...

 

Bref, vous l'aurez compris, cette trilogie qui commençait pas trop mal finit un peu n'importe comment.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.albin-michel.fr/multimedia/Article/Image/2011/9782226221414-j.jpg

 

Abyssus abyssum invocat, dit l'adage. L'abysse appelle l'abysse. Les profondeurs de l'âme, Guy de Timée pensait pourtant les avoir côtoyées en pourchassant un tueur de prostituées dans les recoins les plus sombres de l'exposition universelle de Paris. En s'éloignant de Paris, dans ce Vexin qui sépare la capitale de la Normandie, en compagnie de son amie Faustine, il pensait retrouver la joie de vivre, une certaine sérénité propre à lui permettre d'écrire son prochain roman. Mais c'était sans compter sur le Mal, qui peut prendre plusieurs visages et qui se manifeste à nouveau dans le voisinage. En massacrant sauvagement une paisible famille de fermiers, en séquestrant brièvement l'écrivain, dont le goût du morbide l'amène à enquêter, afin de le faire assister à l'un de ses rituels macabres, à lui faire entrevoir, une nouvelle fois, les profondeurs les moins reluisantes de l'âme humaine.

 

Ca commence très fort, avec le meurtre sordide, malsain au possible, d'une famille en rase campagne. Toute la communauté est en émoi, et Guy de Timée se met tout de suite dans les traces de l'assassin, sentant que son "expérience" pourra accélérer l'enquête. Mais en attendant les horreurs se multiplient, une autre famille tombe sous les coups de celui que l'écrivain surnomme le Croquemitaine, puis un gendarme disparaît... Le décor est plus champêtre, mais Guy de Timée fait preuve de la même (et surprenante) technique de déduction que dans son aventure précédente. Chattam mène son récit tambour battant, ménageant peu de temps morts entre les scènes effrénées (et la plupart à la limite du gore), si bien qu'arrivés aux deux tiers du roman, ç'eut pu être la fin.

 

Mais à ce moment l'intrigue prend un nouveau virage. Guy revient à Paris, espérant remonter une nouvelle piste, mais ce retour fait aussi surgir de noirs souvenirs... On retrouve d'ailleurs plusieurs protagonistes du premier roman. D'un coup le rythme se ralentit, s'arrête presque. Seul, l'écrivain-enquêteur replonge dans ses pensées, ses peurs et ses névroses. On retrouve le rythme de Léviatemps, presque lénifiant.

 

Au final Le Requiem des abysses est un thriller effréné, nettement plus que le premier volet ; moins axé sur la découverte d'une société à un moment donné (ceci expliquant peut-être celà) ; le dernier tiers retombe dans les travers de léviatemps, mais la fin, moins correcte que ce que l'on pourrait croire, contrebalance un peu ce défaut. A lire, sans doute.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://media.paperblog.fr/i/464/4647863/fedeylins-tome-1-rives-monde-L-rZSXvb.jpeg

 

Le premier tome de cette série avait ouvert des espaces narratifs très intéressants, et je l'avoue, j'étais curieux de lire la suite des aventures du petit Cahyll et de son ami batracien Glark. La fin de ce premeir tome avait laissé les deux amis en fuite, loin des foyers qui les avaient vus naître, en quête d'un ailleurs, d'un lieu et d'un temps meilleurs, d'une paix que l'animosité larvée entre leurs deux peuples ne pouvait laisser entrevoir. Mais au fil de leur errance, il vont tomber, contre toute attente, sur la bonne grande mare, lieu sacré du peuple des gorderives (dont est issu Glark), où l'empathie de Cahyll va leur permettre de mettre à jour un complot visant à renverser la monarchie chez l'un et,à semer la mort chez l'autre. Doivent-ils continuer et ignorer cette menace, ou au contraire revenir sur leurs pas pour la contrer ?

 

Vous vous en doutez, le cas de conscience est encore une fois au coeur de ce deuxième tome de Fedeylins. L'introspection aussi, puisque grâce à l'empathie du jeune fedeylin, nous sommmes dans son esprit et aussi -belle idée de la part de Nadia Coste- dans celui de ceux qui le côtoient. Une bonne moitié du récit se passe d'ailleurs essentiellement dans les pas, les bonds et les vols du duo contre nature. On s'ennuie un peu, même si des rencontres originales (notamment une créature arachnéenne et une autre, proche du moustique) viennent faire évoluer un peu le récit et les réflexions de Cahyll. Heureusement, la bonne grande mare va opérer un changement dans ce récit, un virage majeur. Mais, une fois le retour des deux amis acté, que peut-il se passer ? Là encore, Nadia Coste a su éviter l'embourbement, et proposer non pas un, mais trois éléments permettant une suite, avec d'ailleurs un joli cliffhanger dans la toute dernière séquence.

 

C'est donc avec plaisir que je lirai la suite des aventures du jeune fedeylin et de son ami gorderive, ou des compagnons que l'auteure voudra bien leur adjoindre.

 

Spooky.

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Publié le par Spooky

 

La fin du tome 1 de la saga Martyrs proposait un énorme cliffhanger, et des dizaines de questions. Dans ce deuxième opus un certain nombre de questions trouvent leur réponse, mais d'autres se font jour.

 

Attention, la suite contient des [SPOILERS], je vous recommande de lire le premier tome avant de revenir lire ma chronique. A dans un mois, donc :)

 

Irmine est donc revenu dans le passé, désemparé, seul et désespéré. Il se raccroche au souvenir de ses amis, dont la plupart ne naîtront que 75 ans plus tard. Deux personnes mobilisent ses pensées : Helbrand et Kassis. Pendant un siècle ils vont lui servir de moteur, jusqu'à l'heure de leur rencontre. Entre passé et présent, Irmine et sa famille vont donc vivre des destinées différentes.

 

Oliver Péru nous livre un deuxième pavé (plus de 600 pages) où l'introspection se mêle aux scènes d'action, où la guerre, la peste (curieuse collision avec l'actualité) et les intrigues de palais dansent une sarabande au goût de mort...

 

Le roman est dense, presque pesant par moments, car il comprend de nombreux personnages principaux et secondaires, à l'instar d'une célèbre série TV actuelle. J'y ai trouvé des résonances aussi avec le Légende de David Gemmell, même si la dimension épique est moindre. Comme les héros de Michael Moorcock, Irmine est tourmenté, terriblement seul même s'il eut pour un temps comme compagne une gamine aux pouvoirs surprenants. On tremble au cours de combats, on pleure avec l'Arserker lorsqu'il songe à sa famille perdue, on est circonspect face au retour tout en subtilité de Karmalys, on souhaite le pire à la reine du Reycorax...

 

 

La plume d'Oliver Peru est élégante, elle permet de suivre l'action sans problème de bout en bout. Le roman est long, mais c'est un univers que l'on n'a pas envie de quitter.

 

La saga Martyrs ne relève pas tout à fait de la fantasy, c'est plutôt du médiéval fantastique avec sa magie, ses dragons et ses guerriers fantômes. Ce tome 2 s'achève sur une note d'espoir, une résurrection un peu inattendue. Et sur un futur inconnu, qui nous sera révélé en 2015, pour la conclusion de la saga. J'ai hâte.

 

Spooky

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