Deuxième guerre mondiale, USA. Le jeune Steve Rogers est un gringalet parsemé de maladies comme l'asthme et autres allergies. Il a la fibre patriotique et essaye par tous les moyens de s'engager dans l'armée et défendre le drapeau. Lui et ses 45 kg sont exemptés quoi qu'il entreprenne. Sa motivation est telle, qu'un beau jour son souhait est exaucé. Il rencontre un professeur de l'armée qui se fie à l'inflexible motivation de notre héros. Il se verra sujet d'une expérience qui aura pour effet de modifier son corps. Devenu super puissant il se fait enrôler sous le nom de Captain America.
La peur en allant voir ce film se situe d'abord sur le fait que mettre en scène un livre est un vrai calvaire. (et oui les BD sont des livres). La suivante est que Captain America a eu des précédents (http://www.youtube.com/watch?v=HwrLIGZFyMc)... Pas trop réussi. Et puis il s'agit d'un héros américain portant haut les couleurs de son pays. Un nationalisme ambiant qui aurait pu avoir les relents de la famille Bush ou Reagan. Que nenni. Le nationalisme est ridiculisé et son héros avec pendant des scènes de propagande. Le scénario est en adéquation avec la production de The Avengers à venir et également au monde classique de la BD. Crâne rouge, ennemi de toujours de Captain America, est diaboliquement respecté. Le père Stark est parfait. L'Hydra est bien représentée, conforme au monde Marvel. L'ambiance du film s'apparente légèrement avec le monde de Hellboy et ses nazis fanatiques de l'occulte. Mais pas plus.
Ce film n'est pas extraordinaire, loin de là. Chacun ses goûts me direz-vous. Car le Captain America n'est pas pour moi un personnage très intéressant à la base. Lisse, patriotique, toujours bon, zéro défaut. Moi, ça m'ennuie profondément. C'est donc un film divertissant. Un avant-goût à The Avengers. Point.
KAMI