Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
...:::Ansible:::...

...:::Ansible:::...

Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/84/60/29/19765980.jpg

 

Quand j'étais plus jeune j'ai vu La Planète des singes. C'était à la télévision. Je me souviens du malaise en voyant ces primates parler et arborer une attitude presque "humaine". J'étais à la limite de me demander si c'était vraiment des singes qui jouaient et comment ils pouvaient faire ça...

 

Pierre Boulle a sorti son roman en 1963. Et il est toujours d'actualité. J'avoue qu'en terme d'anticipation, celui-ci est extrêmement bien ficelé. Nous humains, au sommet de la chaîne alimentaire, rencontrons notre futur, nos ancêtres les primates. Génial. A l'époque j'étais conquis par le récit, l'ambiance (même si je considère que les producteurs hollywoodiens ont étiré le filon jusqu'à que l'on se lasse). Mais revenons à notre film. Il faut je pense un peu connaitre (là encore) le devenir de ces origines dont on nous parle. Cela nous aide tout au long de cette révolution en marche, à concevoir toute l'étendue de la catastrophe humaine. Au début le film relate l'histoire d'un jeune scientifique employé dans une entreprise aux dents longues. Celui-ci fait des test sur des singes afin d’accroître leur intelligence. Et il y arrive. Il y voit aussi le moyen de faire régresser la maladie d’Alzheimer. Il fait des tests sur son père qui est atteint. Sans le savoir, il a franchi le pas de trop vers la conquête de l'évolution des espèces.

 

Le film est très bien tourné. Les effets spéciaux des singes en image de synthèse, un peu dérangeants pour ma part au début, s'estompent au fur et à mesure du récit. Andy Serkis que l'on a déjà vu jouer dans les même conditions Gollum dans Le Seigneur des anneaux, déploie là encore une palette d'expressions qui donne vie à César (le singe révolutionnaire) grâce au motion capture. Aidé par un formidable spécialiste des primates Terry Notary. A eux deux il ont su donner une âme aux singes virtuels.

 

L'histoire évolue dans deux directions. La première la rébellion des singes. La seconde, l'anéantissement de la race humaine (qui nous rappelle quelque peu celle de Terry Gilliam avec L'armée des 12 singes (tiens tiens!!!) - un de mes films préférés). Le seul bémol reste pour moi le rôle de Freida Pinto, jolie femme qui est un faire-valoir au rôle principal (parce qu'il faut absolument une histoire d'amour dans tous les récits hollywoodiens, vision dogmatique qui m’insupporte).

 

Conclusion le film est un excellent prequel grâce à son interprétation et à une écriture fidèle à l'univers de Pierre Boulle. Je ne serai pas surpris d'une suite au vu de la fin de ce film. Un prequel 2 en quelques sortes. En même temps, c'est aussi ça Hollywood !


KAMI

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/84/60/29/19765983.jpg

 

A lire aussi chez Soleil vert.

Commenter cet article
S
<br /> <br /> Je l'ai donc vu à mon tour et... la déception est assez grande. Au départ je ne suis peut-être pas super fan de l'univers (contrairement à Erwelyn) et du coup j'ai peut-être été moin s sensible<br /> aux coups d'oeil. Attention, je ne dis pas que 'est une daube : le montage est serré (un peu trop même par moments), les effets spéciaux relativement réussis, même si l nature numérique des<br /> primates est ultra-visible au début. James Franco se démerde pas mal, et son histoire avec Freida Pinto ne m'a pas gêné plus que ça, j'ai plus vu ça comme la figure de la compagne, une image<br /> aussi du temps qui passe... Ce qui m'a gêné le plus ce sont les grosses incohérences du scénario : la femelle chimpanzé qui a un petit en captivité et personne qui ne s'était rendu compte de son<br /> état ; le veillard qui guérit d'Alzheimer avec UNE injection, ls singes qui deviennent tous intelligents après ingestion de la molécule (le virus aérobie, il ne manquait que ça). Et puis es<br /> images symboliques encore une fois typiquement américaines. Bizarre car ce genre de film faisait preuve de plus de subtilité ces derniers temps...Le film n'est pas mauvais, cependant. Il est très<br /> correctement filmé et comporte quelques images fortes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je m'interrogeais sur l'utilité d'une telle préquelle à l'annonce de sa production ; maintenant j'ai ma réponse : elle n'en a pas. C'est juste l'ocasionpour Hollywood de remettre au goût du jour<br /> une franchise qui a fait ses preuves, une de plus. En attendant des remakes de films existants, qui pourtant se suffisent à eux-mêmes.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> <br /> Ben ça y est déjà. Tu as du avoir un mail puisque tu es inscrit. Si c'est pas le cas. dis-le moi. (PS j'ai pas oublié pour la PUB, j'attends d'avoir un peu de temps pour t'aider à "éclaicir" tes<br /> pages. Bise<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> C'est bon jeune femme :)<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> J'ai finalement fait mon article... à l'instnat. Nos esprits se sont rencontrés . Mes commentaires ici m'ont bien<br /> servis. Quelques fautes en moins et un texte un plus peauffiné. Bon mais en fait après recherche ce que je prenais pour une préquelle s'était en fait le 3e volet qui ramène dans le passé Zira et<br /> Cornélius. Ils enfantent César, singe donc ultra intélligent qui va mener la révolte. la boucle est bouclé. Tout ça me donne vraiment envie de le srevoir tous Série comme films.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Ton article sera visible sur le blog Soleil vert ?<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Pour rebondir sur ta conclusion, c'est en quelue sorte déjà un préquel de préquel puisque de mémoire, dans une des nombreuses version TV (je ne sais plus laquelle, j'avis aimé mais je ne les ai<br /> pas revu depuis longtemps) il me semble que l'on voit la transition de notre monde (l'inversion homme/singe sing/homme) bon mais il faudrait que je les revois pour être sûre.<br /> <br /> <br /> Sinon j'ai aussi ressenti ta gêne pour les singes en images virtuels. je me suis dit qu'en fait on aurait eu tout à gagner de faire tourner de vrais singes. Pourtant comme toi, au fur et à mesure<br /> cela m'a de moins en moins gênée.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> J'attends qu'il sorte en video pour en parler à mon tour :)<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Je voulais faire un article mais pas de temps. grrrr . Alors c'est pas compliqué, on a ADOREEEEE !!! Je suis déjà une<br /> inconditionnelle de la version de Schaffner (1968) avec Charlton Heston (et carrément pas de celle de Tim Burton), mais aussi du roman. Nous sommes allées voir ce film un peu par hasard puisque<br /> pas du tout informées des sorties du moment. C'était un des films qui passaient dans notre petit cinéma et les critiques étaient plutôt bonnes. On s'est interdit de regarder la bande-annonce et<br /> ça a donc été une vraie surprise.<br /> <br /> <br /> Outre des effets spéciaux époustouflants, c'est bourré de clins d'oeil à l'oeuvre de Schaffner : la statue de la liberté avec laquelle César joue. Les lances à eaux dans les cages. Un des<br /> premiers singes du film s'appelle Beaux Yeux, surnom donné à Charlton Heston par la singe scientifique etc... On voit aussi sur un écran de télévision, un film avec Charlton heston (pas la<br /> planète des singes, ce serait trop facile) et puis pleins d'autres détails. La première fusée habitée lancée vers Mars : et on peut supposer que ce sont justement ces astronautes qui reviendront<br /> sur une terre peuplée de singes. Une image aussi m'a interpellée lorsque César brandit un moceau de métal (ou je ne sais plus quoi), cela me rappelle cette image de 2001 l'Odyssée de l'espace,<br /> lorsque nos ancêtres découvrent l'utilisation d'un os pour en faire une arme. La progression vers l'humanisation des singes est aussi exceptionnelle. Elle est très subtile quasi invisible. Donc<br /> voilà, non seulement, c'était un merveilleux moment de cinéma, mais en plus un bel hommage à Schaffner qui nous a donné envie de revoir dans la foulée la "suite" et c'est ce qu'on a fait ce<br /> week-end. <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Miam c'est alléchant tout ça... Merci pour cet avis informé, Erwelyn :)<br /> <br /> <br /> <br />

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog