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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Livres



L’ACCROCHE-COEURS PERDUS EN ATLANTIDE
La guerre du Vietnâm est un lourd traumatisme pour la jeunesse américaine des années 60. L’auteur le plus populaire du pays (qui n’y est jamais allé) a voulu apporter une pierre au Mur des Lamentations américain. Au travers de quatre époques (1966, 1966, 1983 et 1999), on va suivre l’évolution de Bobby Garfield, gosse de Harwich, et de ses amis, pris dans de drôles de jeux.

Disons-le tout de suite, c’est dans la description de l’enfance que King se montre le meilleur, en ce qui concerne l’ambiance et la description psychologique des personnages. Comme dans Ca, Charlie et La Petite fille qui aimait Tom Gordon. Mais pour le coup, on peut se demander quelle utilité ce long assemblage de nouvelles (555 pages - une paille dans l’œuvre du Best-Sellarus Rex !) roman. S’il n’y avait eu que la première novelette, le livre aurait été d’un niveau exceptionnel mais le reste gâche tout. Peu à l’aise avec le conflit des années 1963-75, King s’embrouille et se délite.

Bon, c’est vrai, ce « roman » lui permet d’introduire de nouveaux personnages lui permettant d’étoffer ses cycles de La Tour Sombre et du Talisman (voir aussi par ailleurs). Autre faiblesse : il n’y a presque plus d’élément de surnaturel ou d’horreur, ce qui faisait la marque de fabrique de l’auteur.

Spooky.

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