Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
...:::Ansible:::...

...:::Ansible:::...

Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

 


At'tion ! Les dinos débarquent encore ! Le troisième opus de la série la plus rentable de tous les temps (hormis les Star Wars) est arrivé cet été 2001.
Après l'échec critiique (mais pas commercial) du second épisode, on pouvait attendre le pire de Jurassic Park III. Nos craintes se sont vite atténuées.

Spielberg a visiblement repris les rênes de son bébé (dino, oui je sais, y'en a des lourds), même si la réalisation a été confiée à Joe Johnston (le très honnête Jumanji, avec Robin Williams). Le professeur Alan Grant (Sam Neill, héros du premier film) se laisse convaincre (moyennant des arguments sonnants et trébuchants) d'aller sur Isla Sorna, le fameux site B du Jurassic Park, pour retrouver le fils d'un couple d'industriels en compagnie de ceux-ci.
Le film est bien mené, efficace, ménageant des instants de poésie entre les classiques poursuites d'humains par des reptiles géants. Deux nouveautés : les raptors, terreurs du premier épisode, communiquent entre eux, et le T-Rex a trouvé un rival de taille en la personne du Spinosaure, doté d'une crête dorsale assez impressionnante.
Tea Leoni (Bad Boys, Deep Impact) et William H. Macy (Urgences, Fargo) courent très vite, et les ptérodactyles ne sont pas très sympas. Efficace. Trois regrets cependant.




Premièrement, la présence de Laura Dern (Sailor et Lula, Jurassic Park) réduite à deux scènes, une au début, l'autre à la fin. Deuxièmement, les dinos ne font plus peur, même s'ils sont toujours très bien réalisés.

Et pour finir, la fin très (trop) ouverte sur une suite. Laquelle se fait toujours attendre mais est annoncée pour 2015.

Spooky.

Voir les commentaires

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

 



Qu'arriverait-il si notre Terre subissait une nouvelles glaciation ? C'est la question que s'est posé le réalisateur allemand Roland Emmerich (ID4, Godzilla…) dont l'œuvre est parsemée de sincérité, de respect du spectateur, de sérieux et d'anti-américanisme… Oups ! Je me suis trompé dans mes fiches… Bon alors, Le Jour d'après raconte ce qui pourrait se passer si un changement climatique survenait brutalement. Surtout si un paléoclimatologue (Dennis Quaid, vu dans Fréquence interdite, L'Etoffe des Héros, L'Aventure intérieure notamment…), qui a vu venir la catastrophe se bute contre la bêtise des autorités. Résultat, toute l'Europe et l'Amérique du Nord se retrouvent sous les glaces et la neige, après le passage d'un tsunami géant. Refusant de fuir avec le gouvernement, le savant décide d'aller au secours de son fils (Jake Gyllenhaal, la révélation de l'étrange Donnie Darko), coincé à New York avec des camarades. Voilà pour l'histoire.

Aucune surprise donc, et l'ensemble du film pourrait s'avérer un bon divertissement s'il n'y avait pas des relents politiques assez évidents : les Etats-Unis sont parmi les Etats responsables du réchauffement global de la planète. Mais ce réchauffement provoquera une glaciation soudaine, scientifiquement impossible. De plus, la façon dont est présentée la relation père-fils est plutôt infantilisante. Le fait que le "Tiers Monde" (en gros, le Mexique) ait accueilli à bras ouverts les réfugiés américains sonne comme une réponse aux accusations d'incurie et de suffisance américaine actuelles. Rappelons que c'est le studio 20th Century Fox qui a financé le film, un studio proche de l'administration Bush. Le repentir du vice-président, à la fin du film, résonne étrangement dans le contexte actuel international. Tout ce côté faux-cul (le Président quitte la Maison-Blanche, alors que Bush était planqué pendant les heures les plus sombres de sa nation), contribue à plomber un film truffé d'incohérences scientifiques et narratives...



Dommage, car certains effets spéciaux étaient réussis (pour une fois) et les acteurs sont assez sympas. Cela reste, toutefois un divertissement involontairement drôle, et partiellement nauséabond.

Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

 



Le moins que l'on puisse dire est qu'on l'attendait, ce film. L'adaptation de l'œuvre la plus populaire de l'un des meilleurs auteurs de SF de tous les temps, par un réalisateur visionnaire qui a su nous surprendre dans le passé avec The Crow et surtout Dark City. A l'arrivée, la déception est grande. Tout d'abord, ce n'est pas une adaptation d'un ouvrage d'Isaac Asimov, mais plutôt un collage entre plusieurs de ses nouvelles, qui forment le multivers -ou le cycle-, selon les appellations- des Robots. Ensuite, le personnage principal, incarné par Will Smith (vous savez, le mec qui prend à lui seul la moitié de l'affiche), apparaît dans un autre roman de l'auteur, seulement "rattaché" à ce multivers.

La véritable héroïne du cycle est le Dr Susan Calvin, Robopsychologue, ici incarnée par Bridget Moynahan (vue dans La Recrue). Mais hélas, ce personnage a ici un rôle de faire-valoir, pour un Del Spooner (Smith) survitaminé et surhumain, c'est le cas de le dire. Del Spooner est un flic hors normes, une tête brûlée (un Will Smith, quoi) qui voue une haine viscérale aux  robots, dont la présence emplit désormais le quotidien en cette année 2035. Des robots dont tout le comportement est réglé par les fameuses Trois Lois de la Robotique, édictées par Asimov dans ses bouquins (et dont se servent les constructeurs de robots actuels, paraît-il).

Loi numéro un : Un robot ne doit pas causer de tort à un humain ou, restant passif, laisser un humain subir un dommage.
Loi numéro deux : Un robot doit obéir aux ordres d'un humain, sauf si l'ordre donné peut conduire à enfreindre la première loi.
Loi numéro trois : Un robot doit protéger sa propre existence aussi longtemps qu'une telle protection n'est pas en contradiction avec la première et/ou la deuxième loi.

Tout l'intérêt des écrits d'Asimov résidait dans la façon dont on peut détourner ou contourner ces trois lois, sans affecter la logique.

Spooner est appelé sur les lieux où un haut responsable de la firme US Robotics (le fabricant unique de robots) s'est défenestré. Dans le bureau d'où le Pr Lanning (James Cromwell - Babe) a sauté, Spooner débusque un robot dernière génération, Sonny, qui dit être capable d'éprouver des sentiments. Spooner pense qu'il a poussé Lanning dans le vide. Dans son enquête, il croise la route du Dr Susan Calvin, la robopsychologue, persuadée que l'on ne peut enfreindre les Trois Lois, et le propriétaire de US Robotics, incarné par Bruce Greenwood (Fusion-The Core et Abîmes), au jeu trouble. Sur cette trame assez convenue (écrite par Jeff Vintar -l'hermétique mais beau Final Fantasy, et Akiva Goldsman -Peur bleue, Les Chroniques de Riddick…), on assiste à un déferlement d'effets spéciaux du niveau de Minority Report, avec l'âme en moins. Il y a finalement peu d'acteurs dans I, Robot (j'en ai compté sept parlants), mais les seconds rôles font assez bien leur boulot, y compris le robot Sonny, pas trop mal fait.
La quasi-totalité des scènes voit Will Smith (pas désagréable -comme acteur- au demeurant) dans des scènes faites pour lui : Smith sous la douche, Smith au réveil, Smith conduisant une moto, Smith dans une voiture trop cool de la mort qui tue, Smith qui vole, Smith qui sort ses habituelles répliques censées être drôles… On a échappé à Will Smith qui fait pipi, et à Will Smith en train de se brosser les dents, mais c'est juste parce qu'il n'y avait pas de sponsor. Car I, Robot est aussi un gigantesque spot publicitaire : JVC, Audi, Converse, Suzuki, FedEx… Ca me rappelle Taxi et Seul au Monde, tiens…



Pour le reste, on a droit à une succession de scènes certes spectaculaires, mais pas vraiment inventives. Le logiciel Massive, qui a fait ses preuves sur Le Seigneur des Anneaux, fait bien des miracles, mais ne permet pas vraiment d'apprécier les scènes de combat ou de déplacements de foule. J'ai apprécié certaines scènes, comme cet effet "Space Mountain" lors de l'affrontement final, mais le popcorn style prime trop sur l'inventivité à mon goût… La plupart des plans, mais aussi certains éléments narratifs, sont "piqués" à de nombreux films récents : Matrix, Le Seigneur des Anneaux (sur un plan), Terminator, Blade Runner, Minority Report… Mais au lieu de se tourner vers la parodie multi-référentielle, le film garde son sérieux sur la longueur, seulement entrecoupé par des running gags de Smith (assez inégaux, en fait), ce qui en fait un blockbuster boursouflé, sans imagination et convenu. Où est passé l'artisan inventif et visionnaire de Dark City ? Probablement étouffé par les studios, Alex Proyas ne nous livre là qu'un film de commande, entièrement tourné vers le spectacle et l'acteur principal, ce qui est une trahison assez incroyable de l'œuvre d'Asimov. Un film réalisé par un robot, en quelque sorte.

Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


KLUH
Nouvelle fournée de super-héros de la Marvel transposé à l’écran, il s’agit de Hulk, personnage très populaire. Au passage, Avi Arad, président actuel de l’usine à Idées (surnom de la Marvel, éditeur tout puissant de comics depuis 40 ans), se fait des coucougnettes en or avec toutes ces franchises. Tout le monde a vu la série télévisée avec le culturiste Lou Ferrigno peint en vert, un poil kitsch mais profondément sympathique. On attendait donc beaucoup de cette version grand écran d’Ang Lee, réalisateur acclamé de Tigre et Dragon, Ice Storm ou encore Chevauchée avec le Diable...

Passons rapidement sur le prologue, très X-Men (normal, les deux franchises parlent de manipulations génétiques). On retrouve David Banner (Nick Nolte), jeune scientifique brillant, en train de faire des recherches sur la régénération des tissus cellulaires et dermiques. Malgré l’interdiction de l’Armée, pour laquelle il travaille, Banner injecte ses produits sur lui-même et... son jeune fils, Bruce. Ses déprédations découvertes, l’homme est mis au secret, et son fils confié à une famille d’accueil. 25 ans plus tard, on retrouve Bruce (Eric Bana, vu dans Chopper et plus tard dans le Munich de Spielberg) dans un laboratoire de recherches similaire à celui de son père, et dans un rôle similaire. Il est accidentellement soumis à une dose mortelle de rayons gamma, ce qui réveille des facultés latentes chez lui. En effet, sous le coup de la colère ou la douleur, son corps gonfle, sa peau devient verte et sa force décuplée devient l’instrument (incontrôlable) de sa rage.
Le film laisse une grande place à l’action (trop, peut-être), et il y a deux morceaux de bravoure : un combat avec des chiens mutants (graphiquement peu lisible, hélas) et une course-poursuite avec des chars dans le désert, nettement plus convaincante. Les effets spéciaux sont efficaces (sauf dans une scène), accompagnés par une musique signée Danny Elfman (et calquée sur le score de X-Men). Les acteurs sont bons, à commencer par Jennifer Connelly, fiancée de Bruce... Ah Jennifer, je... j...
-NOTE DU SERVICE TECHNIQUE : LE REDACTEUR EST PARTI PRENDRE 3 DOUCHES FROIDES AVANT DE REPRENDRE UNE ACTIVITE NORMALE, MERCI DE VOTRE COMPREHENSION-



Où en étais-je ? Ah oui, les acteurs... A noter l’habituelle apparition de Stan Lee, créateur du personnage, et les compositions plutôt bonnes de Nick Nolte et de Sam Elliott. On regrettera cependant la longueur du métrage, 2h20 pour une histoire de ce genre, c’est un peu trop... Sans parler de la sempiternelle fin permettant une suite. Ah oui, un GROS regret : on ne voit pas l’incroyable Hulk faire caca... parce que, en temps normal, il fait peur, si vous le rencontrez au détour d’une rue (4m 50 de haut, quand même) ; mais imaginez-le en train de pousser, et donc de changer de couleur, ça ç’aurait été du travail pour l’équipe des effets spéciaux, croyez-moi ! Mais bon, il est inutile que je vous parle trop de ça, car vous êtes probablement vous-même sur le trône (si si, on me l’a dit), alors je vais vous laisser faire vos petites -hum- affaires. Je concluerai en disant que Hulk est bien loin d’être un navet, mais n’est pas non plus un chef-d’oeuvre. Du pop-corn movie un peu vert, en somme.


Spooky

Voir les commentaires

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

 

COMME DU BACON SANS OEUFS
Le savant fou du cinéma mondial, j’ai nommé Paul Verhoeven (Total Recall, Starship Troopers, Robocop, Basic Instinct, Showgirls…) s’est attaqué à l’un des mythes de l’imaginaire fantastique : celui de l’homme invisible. Il s’est attaché le concours d’une valeur sûre, Kevin Bacon (Footloose, L’Expérience interdite, La Rivière sauvage, Hypnose…), en clamant haut et fort qu’il ne fait pas un remake de la comédie de John Carpenter.
Bacon joue un physicien, Sebastian Caine, qui travaille pour le compte du Pentagone sur l’invisibilité. Après le succès de l’expérience sur un gorille femelle, il décide, malgré l’avis contraire de ses collaborateurs, de tester le sérum sur sa propre personne. Mais son métabolisme et son esprit sont irrémédiablement touchés et il ne peut redevenir visible. Sa nature dérangée se révèle alors au grand jour (si l’on peut dire !) : mégalomanie, concupiscence… pour préserver sa nouvelle condition, il décime ses collègues laborantins sans raison particulière, à l’intérieur du bunker. Les deux tiers du film se résument à une traque claustrophobique telle que sublimée dans Alien ; le monstre qu’est devenu Caine semble indestructible (grillé, électrifié, haché menu, il se relève toujours), et ce n’est que bruit et fureur.
Le film est lent, recèle peu de moments d’humour (sauf quand Kevin Bacon présente ses fesses à ses collègues juste avant de «partir») ; le scénario est minuscule et certaines scènes frôlent le ridicule : je veux qu’on m’explique comment fait Elizabeth Shue pour garder son pantalon sec et propre après s’être à moitié noyée, et baignée dans le sang ! Les acteurs sont transparents (ça, je l’ai piqué), et même Bacon n’a jamais eu aussi peu à jouer. Il faut dire qu’il a passé presque tout le tournage sous des masques ou des costumes verts ou bleus, effets digitaux obligent !


Parlons-en des effets : ils représentent les vrais attraits du film, en particulier lors des scènes où Bacon devient invisible. Leur texture fait encore un peu plastique, mais le résultat est impressionnant ! Après le morphing (Terminator 2), les logiciels reconstituant la peau et les écailles (Jurassic Park et Jumanji), le Bullet–time (Matrix), c’est un nouveau pas en avant. Les ordinateurs sont désormais capables de tout reproduire visuellement.

 

Spooky.

Voir les commentaires

Publié le par Ansible
Publié dans : #Livres



Lisey, petite Lisey... Miralba, arRIMme le BARda, quand faut y aller faut y aller...

Voici un exemple du charabia intime que l'on peut trouver dans le dernier roman de Stephen King. Oh, bien sûr, quand je parle de "charabia", ce n'est pas dans son sens dédaigneux. Non en fait, dans tous les couples, dans toutes les familles, il y a des expressions, des raccourcis textuels qui n'appartiennent qu'à ces cellules familiales. On en a tous, je pense. Avec mon père, par exemple, nous étions très intéressés par la géographie, et des expressions comme "Eh bien quoi ?" devenaient "Québécois ?" Ou encore "il ne voit rien", "Ivoirien", et ainsi de suite. 

Ici l'Horrorus Rex de la littérature mondiale base en partie son roman sur ces expressions, lesquelles sont le fondement du couple de Lisa Debusher et Scott Landon. Scott Landon, écrivain à succès, que sa femme, qu'il surnommait donc Lisey, a perdu deux ans avant le début de l'histoire. Emporté par ce qui ressemblait à une grippe aviaire, mais dont l'origine réelle est bien différente. Car Scott avait découvert, aux heures les plus sombres de son enfance battue par son père, l'existence d'un endroit magique où lui et son grand frère pouvaient se replier. Un endroit magique, mais pas forcément toujours sécurisant. Un endroit où partent parfois les consciences, celles de personnes devenues folles, mais aussi un repli physique lorsque votre père se mettait à hurler qu'il allait vous couper... 

Cet endroit, Lisey l'a visité à plusieurs reprises, mais ne l'a plus fréquenté depuis le décès de son mari. Pourtant elle va être obligée de retourner y faire un tour, mais aussi de se replonger dans ses souvenirs, car surgit soudain dans sa vie un espèce de barjot qui veut à tout prix récupérer les notes posthumes de Scott. Curieusement, c'est avec l'aide de l'une de ses soeurs, officiellement frappadingue, qu'elle pourra trouver la solution, et peut-être la paix.
Voilà un beau résumé, pour un roman un peu étrange. Certes, King y traite à nouveau de la condition d'écrivain, le sujet qu'il connaît le mieux et ne cesse de défricher au fil de ses romans ; mais par ailleurs il revient à l'une de ses sources d'inspiration, celle de l'enfance. Et il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il traite de ce qu'il connaît bien. Car ce roman est l'occasion de placer de très belles idées sur le processus de création, lequel prend ses sources à la fois dans l'imaginaire, et dans les peurs de l'enfance, lesquels sont souvent intimement liés. Là encore, le roman est tout en puissance évocatrice, et son propos fait mouche. Malheureusement l'auteur ne peut pas s'empêcher, une fois de plus, de se regarder écrire, d'en faire des tonnes sur le charabia intime, de tirer en longueur sur des éléments finalement sans importance. Mais il y a aussi une règle à tenir quand on lit un Stephen King, c'est de ne pas lire ça par petits morceaux, par exemple pendant votre trajet de 7 minutes en RER. Cela vous gâche totalement le plaisir.

Ce n'est pas son meilleur roman, loin de là, et le dernier de ses vrais bons romans commence à dater (personnellement je citerais La petite fille qui aimait Tom Gordon, publié en 1999). Mais il y a toujours des vraies bonnes choses chez Stephen King.

Pour les curieux, je vous recommande le site officiel de l'écrivain, à la fois sobre et assez complet, un site français très intéressant, et ma propre page dédiée à l'auteur.
Spooky

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog