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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


Les vampires ne sortent que la nuit pour s'abreuver de sang. Et s'ils allaient à l'endroit où la nuit dure le plus longtemps ? En-dehors du cercle polaire, où aller ? A Barrow, ville la plus au nord de l'Alaska, "sommet du monde". Cette idée, plutôt intéressante, c'est Steve Niles qui l'a eue, et l'a mise en application dans 30 jours de nuit, dessiné par Ben Templesmith (Editions Delcourt, 2004, 3 tomes parus). En 2007, le producteur Sam Raimi (les trois Spider-Man) confie la réalisation à David Slade (qui s'était fait connaître avec l'électrochoc Hard Candy), laissant le soin à Niles d'adapter lui-même son histoire, avec l'apport de Stuart Beattie (Pirates des Caraïbes).

Le film met donc aux prises une meute de vampires avec les habitants de Barrow, qui se trouvent rapidement décimés par ces prédateurs sanguinaires. Parmi eux le shérif Eben Oleson (Josh Hartnett, déjà dans la légende des films de genre avec Halloween H20 et The Faculty), et son ex-femme Stella (Melissa George). Pas de superstar donc, l'essentiel du budget se retrouvant dans les décors enneigés et les effets spéciaux. Slade se montre habile faiseur, essayant de réalisant quelques belles scènes de rictus sanguinolents et d'assauts sauvages. Seul bémol à ce niveau : on n'a pas l'impression qu'il fait -20°C dehors, les personnages n'ont jamais -ou presque- l'air de souffrir du froid.



Le gros souci du film se situe plutôt dans la narration. En effet le facteur temporel (les fameux 30 jours) joue un énorme rôle dans l'histoire d'origine. Ce passage du temps n'est pas vraiment bien représenté à l'écran, puisqu'on a juste des mentions du style "8ème jour", "17ème jour". 30 jours sans se laver, sans se raser, en mangeant de maigres rations, ça laisse des traces physiques, ça se voit. Or Josh Hartnett a une barbe d'une semaine simplement au bout de 3, Melissa George et les autres actrices ont l'air d'avoir pris une douche au pire la veille...

C'est vraiment dommage, car si l'attention avait été portée sur ces éléments, on aurait pu avoir un très bon film de vampires. Là on a juste un honnête film d'action, mais sans plus, les vampires n'étant pas extrêmement effrayants. 30 jours de nuit sent un peu le film de commande.

Spooky.

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V
Je suis content de n'avoir pas été le seul à être déçu par la gestion baclée du temps, qui était très bien rendue dans le comics (tout en étant également un des points fort de celui-ci avec le dessin).Esthétiquement c'ets certes très joli, mais c'est tout sauf un film appelé à maruer durablement son temps. Dommage, je suis sûr que ça aurait pu être bien mieux traité, d'auitant que le réalisateur n'est franchement pas mauvais.Ce n'est pas encore le film de vampire qui fera oublier l'originalité (pourtant sans déluge de gros moyens) de films comme la sagesse des crocodiles ou encore the Addiction.
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S
Je suis assez d'accord avec toi Spooky sur ta conclusion, c'est un bon petit film de genre, sans plus. Le comic avait pour lui 2 bons points : l'originalité du dessin de Templesmith et l'originalité du contexte mis en place par Niles. Le contexte de la ville située sur le cercle polaire et soumise à une très longue nuit a été récupéré, et dans une moindre mesure certains designs du bouquin (en particuliers l'aspect "tout en dents" des vampires), mais il y a une chose où j'aurais aimé voir le réalisateur aller encore un peu plus loin pour bien coller à l'ambiance du comic, c'est dans la sauvagerie des dits vampires.Mais bon, dans l'ensemble le film s'en tire pas trop mal.
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