Juste quelques mots sur une série SF “soft” qui a débarqué depuis quelques mois sur la petite lucarne hexagonale. Roswell est en effet diffusé le samedi soir, en troisième position de la trilogie du samedi, sur M6. On y suit les mésaventures de trois lycéens de cette petite ville du Nouveau-Mexique, qui ont été recueillis enfants par des gens du coin, et qui sont persuadés d’être des extra-terrestres. Tout en essayant de retrouver leurs origines, ils doivent empêcher le shérif Valenti (William Sadler, habitué des seconds rôles) de découvrir leur secret. Mais comment savent-ils qu’ils viennnent d’ailleurs ? Eh bien, ils possèdent des dons pas courants : faire léviter certains objets, écouter un CD simplement en le collant sur l’oreille... A noter qu’ils adorent le tabasco et en mettent dans tous les plats (si ça, ça ne prouve pas qu’ils viennent de Mars, je veux bien être pendu !). L’un d’entre eux, Max, a la pouvoir de guérir les blessures par imposition des mains ; c’est comme ça qu’il a peu à peu conquis le coeur de Liz (Shiri Appleby), qu’il a mise au courant de son secret.
A mi-chemin entre X-Files et Buffy, ces aventures légèrement fantastiques sont produites par Kim Manners, habitué des tribulations de Mulder et Scully. Les trois adolescents sont (très bien) interprétés par Jason Behr (aux grandes oreilles), la gironde Katherine Heigl et Brendan Fehr(qui ressemble à Fox Mulder avec 20 ans de moins). Le tout est introduit dans le générique par une mélodie entêtante de Dido, la révélation pop américaine du moment. Une série sympathique à suivre.