Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
...:::Ansible:::...

...:::Ansible:::...

Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

 

Oui je sais, le titre du film est crétin, mais que voulez-vous, les distributeurs de l'Hexagone ne sont pas forcément très doués pour les adaptations... Cet Incroyable Hulk était donc le dernier de la Phase Un de Marvel à manquer à mon tableau de chasse, un oubli de réparé.

 

Et franchement, sans dire que j'ai perdu 1h45 de mon temps, je ne peux pas dire que ce fût un grand moment de cinéma. Certes, le premier film de la "série" n'était pas un sommet non plus, mais le changement complet d'équipe n'y a pas fait grand-chose. Le réalisateur est cette fois Louis Leterrier, spécialiste de films d'action made in France, poulain de Luc Besson qui fait une belle carrière à Hollywood (les deux premiers Transporteur, les machins avec des Titans, Insaississables...). A priori un meilleur technicien qu'Ang Lee, donc. Mais engoncé dans des contraintes techniques et scénaristiques fortes, il n'a sans doute pas pu imprimer sa marque sur le film. Le casting a bien changé aussi, puisqu'Edward Norton a succédé au monolithique Eric Bana dans le rôle du Dr Bruce Banner, alter ego de Hulk, que Liv Tyler remplace Jennifer Connelly dans celui de la petite amie/collègue dudit Dr, et William Hurt prend la place de Sam Elliott, père de cette dernière, et général prêt à tout pour attraper le géant vert.

 

 

Banner, devenu un paria suite à sa transformation, essaie de se faire oublier dans les coins les plus reculés de la planète, tout en essayant de trouver un remède à son état, avec l'aide d'un mystérieux scientifique avec lequel il communique à distance. La fabrication d'un sérum va l'obliger à revenir dans ses pénates ; parallèlement une petite blessure et la perte de sang afférente lors d'un banal accident dans l'usine d'embouteillage où il travaille à Rio de Janeiro va mettre les militaires, avec le général Ross à leur tête, sur ses traces, secondé par un soldat né en Russie et lui-même prêt à tout pour accroître ses facultés physiques... Où l'on reparle du programme de super-soldat, présent à l'origine de Captain America... Un autre membre éminent des futurs Avengers va lui aussi voir son ombre planer sur le film, à savoir Tony Stark, alias Iron-Man, au travers des équipements militaires mais aussi d'un caméo en fin de métrage.

 

Je viens donc de vous raconter la quasi-totalité du film, si l'on exclut bien sûr la créature mutante que Hulk devra affronter, dans un drôle de renversement des alliances, surnommée Abomination. Un scénario signé Zak Penn (X-Men 2, X-Men 3 -ah, ça se gâte), Elektra -ok c'est mort), à l'écriture duquel Edward Norton est censé avoir participé... Bien sûr, je ne m'attendais pas à une intrigue un peu complexe à la X-Men, mais pour le coup, c'est vraiment léger. La priorité est clairement donnée à l'action, avec un grand cornichon vert qui saute d'un immeuble à l'autre, joue au tennis avec des voitures en guise de raquettes, et se frite avec un céleri qui pue. Côté casting, Norton est clairement sous-employé, Hurt est à la retraite, et Liv Tyler est toute en lèvres et frange. Reste Tim Roth, en super-soldat qui pète les plombs, mais là encore pas à son meilleur niveau...

 

Comme pour le premier film, on a un bon divertissement, sans plus.

 

Spooky

Commenter cet article

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog